Le Conseil national de la presse (Cnp) a entrepris depuis le 23 octobre 2012, une mission d’évaluation et de contrôle de la gouvernance des entreprises de presse de Côte d’Ivoire. Raphaël Lakpé, président du CNP, au terme de cette mission, a présenté, au cours d’une conférence de presse, les statistiques qui découlent de cette évaluation. C’était hier vendredi 22 mars 2013, au siège dudit conseil, à Cocody Deux-Plateaux.
Trente cinq (35) rédacteurs en chef de soixante dix (70) journaux visités sont détenteurs de la carte de journaliste professionnel, soit environ 50% des rédacteurs en chef. Dix sept (17) rédactions sur les soixante dix (70) visitées comptent une équipe rédactionnelle composée en majorité de journalistes professionnels, soit seulement 25% des rédactions animées par une majorité de professionnels. Vingt deux (22) entreprises de presse ont fourni au Cnp les preuves matérielles que leurs journalistes professionnels sont payés au minimum des 1400 points et plus, conformément au protocole d’accord sur l’application de la convention collective au terme des dernières négociations entre les syndicats et le patronat. Vingt cinq (25) entreprises de presse ont affirmé avoir déclaré leurs personnels à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), soit 34% des entreprises concernées. Cependant, elles cumulent pour la plupart, des arriérés de cotisations. Parmi les vingt deux (22) quotidiens de la place, seulement dix (10) titres édités par huit (8) entreprises de presse remplissent cumulativement les quatre (4) conditions minimales sus-évoqués. Au niveau des hebdomadaires et autres périodiques, seuls deux (2) titres édités par deux (2) entreprises de presse respectent les conditions légales. «Au vu de ce qui précède, il est constant que la situation de gouvernance économique de la presse ivoirienne est alarmante. La quasi-totalité des entreprises de presse demeure dans l’informel. Ce constat ne tient même pas compte de la précarité dans laquelle le Cnp a découvert certaines entreprises qui ne le sont que de nom», a déploré Raphaël Lakpé. Qui n’a pas manqué d’appeler au sens de la responsabilité des éditeurs vis-à-vis de leurs obligations sociales envers leurs personnels, l’Etat «qui leur apporte son soutien, d’avoir à tenir désormais, une comptabilité autonome selon les règles de l’OHADA». Un moratoire de deux (2) mois, allant d’avril à mai, a été accordé aux entreprises de presse en situation irrégulière pour se conformer à la loi. «Passé ce délai, la loi sera appliquée dans sa rigueur. Aussi, dès maintenant, le CNP engage-t-il les entreprises de presse concernées, à prendre leurs dispositions afin d’être en règle au terme du moratoire. Il y va de la survie de la profession et du respect du journaliste », a conclu Raphaël Lakpé.
R.Dibi
Trente cinq (35) rédacteurs en chef de soixante dix (70) journaux visités sont détenteurs de la carte de journaliste professionnel, soit environ 50% des rédacteurs en chef. Dix sept (17) rédactions sur les soixante dix (70) visitées comptent une équipe rédactionnelle composée en majorité de journalistes professionnels, soit seulement 25% des rédactions animées par une majorité de professionnels. Vingt deux (22) entreprises de presse ont fourni au Cnp les preuves matérielles que leurs journalistes professionnels sont payés au minimum des 1400 points et plus, conformément au protocole d’accord sur l’application de la convention collective au terme des dernières négociations entre les syndicats et le patronat. Vingt cinq (25) entreprises de presse ont affirmé avoir déclaré leurs personnels à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), soit 34% des entreprises concernées. Cependant, elles cumulent pour la plupart, des arriérés de cotisations. Parmi les vingt deux (22) quotidiens de la place, seulement dix (10) titres édités par huit (8) entreprises de presse remplissent cumulativement les quatre (4) conditions minimales sus-évoqués. Au niveau des hebdomadaires et autres périodiques, seuls deux (2) titres édités par deux (2) entreprises de presse respectent les conditions légales. «Au vu de ce qui précède, il est constant que la situation de gouvernance économique de la presse ivoirienne est alarmante. La quasi-totalité des entreprises de presse demeure dans l’informel. Ce constat ne tient même pas compte de la précarité dans laquelle le Cnp a découvert certaines entreprises qui ne le sont que de nom», a déploré Raphaël Lakpé. Qui n’a pas manqué d’appeler au sens de la responsabilité des éditeurs vis-à-vis de leurs obligations sociales envers leurs personnels, l’Etat «qui leur apporte son soutien, d’avoir à tenir désormais, une comptabilité autonome selon les règles de l’OHADA». Un moratoire de deux (2) mois, allant d’avril à mai, a été accordé aux entreprises de presse en situation irrégulière pour se conformer à la loi. «Passé ce délai, la loi sera appliquée dans sa rigueur. Aussi, dès maintenant, le CNP engage-t-il les entreprises de presse concernées, à prendre leurs dispositions afin d’être en règle au terme du moratoire. Il y va de la survie de la profession et du respect du journaliste », a conclu Raphaël Lakpé.
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