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Société Publié le mardi 26 mars 2013 | LG Infos

Medias / Renforcement de la capacité : Les journalistes ivoiriens se forment

La fondation Friedrich Ebert et l’Institut des sciences et techniques de la communication (Istc) ont organisé les 20, 21 et 22 mars 2013 à Grand-Bassam, un atelier de formation des journalistes ivoiriens. Cette formation s’inscrit dans le cadre du renforcement de la capacité des journalistes, afin de contribuer à l’avènement d’une presse plus responsable et plus professionnelle. A cet effet, autour du thème : «Eveil de la conscience professionnelle du journaliste», assorti de sous-thèmes : «Regard de l’autorégulateur», «Le regard du régulateur», «Le regard du professionnel», les journalistes ont profité de plusieurs jours de formation. Avec des ateliers animés respectivement par Zio Moussa, président de l’Olped, Dan Moussa (directeur de l’Istc) et Amoikon Sidonie (Secrétaire général du Cnp). Dan Moussa est parti de questionnements pour extraire l’un des grands maux dont souffrent les écrits des journalistes dans l’exercice de leur métier. A savoir le commentaire. En effet, il a regretté que la plupart des productions des journalistes soient fait de commentaires, or le journaliste ne doit raconter que les faits. «Le commentaire est la propriété du public or l’information (le fait) est la propriété du journaliste», a-t-il expliqué. Pour ce faire, il a demandé à tous de se ressourcer et bien vérifier toutes les informations. Par ailleurs, Dan Moussa a demandé à ce que les rédactions ne soient pas agglutinées aux reportages institutionnels, mais faire les grands genres (les enquêtes, dossiers et les reportages). Pour sa part, Amoikon Sidonie a expliqué que les journalistes ivoiriens sont aujourd’hui protégés.

D’abord par le Droit de l’Homme de 1948, la loi de 2004, et la Constitution. Ces textes, pour elle, sont supranationaux et ouvrent un cadre juridique. Ce qui constitue un pas vers le professionnalisme. En plus, il y a des Ong et les institutions qui forment les journalismes aux règles, au-delà des écoles de journalisme. Cependant, elle a regretté que des problèmes minent le secteur. Notamment les problèmes financiers qui expliquent la précarité du secteur de la presse. «On ne peut rien attendre d’un journaliste s’il n’est pas dans un environnement sécurisé», a-t-elle souligné. Pour le dernier intervenant, Zio Moussa, des guides sont disponibles pour le journaliste ivoirien pour l’éclairer dans ses tâches. Il s’agit pour lui de la création de l’Olped, la grille d’écoute et des temps des medias et la loi portant régime juridique de la presse.

Renaud Djatchi
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