Le journaliste Philippe Duval, dans un article dont il nous a envoyé copie, rétablit la vérité sur une prétendue pression du pouvoir ivoirien sur des journalistes qui prendraient quelques libertés dans le traitement de l’information en Côte d’Ivoire.
Je suis cité dans un long article titré «Comment le couple Ouattara menace les journalistes français », paru le 22 mars dans le quotidien ivoirien. En exergue, il est écrit qu’Alassane Ouattara et son épouse «s’irritent des (petites) velléités d’indépendance de certains journalistes qu’ils ont littéralement à l’œil». S’il m’avait interrogé avant de rédiger son article, l’auteur de l’article aurait su que ces «petites velléités d’indépendance» ne datent pas d’aujourd’hui, mais remontent au début de la crise ivoirienne. C’est une attitude constante qui m’a valu d’être mis à l’index par le RDR, mais aussi d’être soupçonné par le FPI d’être un agent du camp adverse. Ainsi, depuis 2008 jusqu’à la fin de la crise post-électorale en avril 2011, le président Gbagbo ne m’a accordé aucune interview alors que je représentais un grand média français. Le seul camp que je défende en Côte d’Ivoire est celui du développement, de la démocratie et de l’état de droit. Dans le même article, le journaliste fait état d’un coup de téléphone d’Alassane Ouattara à Jacques Attali, président du conseil de surveillance de Slate France. Pour l’heure, il s’agit d’une rumeur qui n’est étayée par aucune enquête sérieuse. Enfin, il est écrit que je serais «persécuté» par la direction de Slate qui aurait «bloqué mes salaires». Il est vrai que, comme d’autres journalistes, je réclame des salaires impayés devant le Conseil des Prud’hommes dans le cadre d’un conflit sur le droit du travail. Il est aventureux de déduire de ce fait que je serais l’objet de représailles. Durant toute ma carrière professionnelle, je n’ai jamais eu vocation de martyr et ce n’est pas aujourd’hui qu’on va m’élever une statue.
Philippe Duval
Je suis cité dans un long article titré «Comment le couple Ouattara menace les journalistes français », paru le 22 mars dans le quotidien ivoirien. En exergue, il est écrit qu’Alassane Ouattara et son épouse «s’irritent des (petites) velléités d’indépendance de certains journalistes qu’ils ont littéralement à l’œil». S’il m’avait interrogé avant de rédiger son article, l’auteur de l’article aurait su que ces «petites velléités d’indépendance» ne datent pas d’aujourd’hui, mais remontent au début de la crise ivoirienne. C’est une attitude constante qui m’a valu d’être mis à l’index par le RDR, mais aussi d’être soupçonné par le FPI d’être un agent du camp adverse. Ainsi, depuis 2008 jusqu’à la fin de la crise post-électorale en avril 2011, le président Gbagbo ne m’a accordé aucune interview alors que je représentais un grand média français. Le seul camp que je défende en Côte d’Ivoire est celui du développement, de la démocratie et de l’état de droit. Dans le même article, le journaliste fait état d’un coup de téléphone d’Alassane Ouattara à Jacques Attali, président du conseil de surveillance de Slate France. Pour l’heure, il s’agit d’une rumeur qui n’est étayée par aucune enquête sérieuse. Enfin, il est écrit que je serais «persécuté» par la direction de Slate qui aurait «bloqué mes salaires». Il est vrai que, comme d’autres journalistes, je réclame des salaires impayés devant le Conseil des Prud’hommes dans le cadre d’un conflit sur le droit du travail. Il est aventureux de déduire de ce fait que je serais l’objet de représailles. Durant toute ma carrière professionnelle, je n’ai jamais eu vocation de martyr et ce n’est pas aujourd’hui qu’on va m’élever une statue.
Philippe Duval