Dans le cadre de leurs activités culturelles et artistiques, Radiofonies Europe et Amanni Art et Culture nous ont conviés à la projection en avant-première du film documentaire : Aux Portes des Révolutions, Gloria Mika, portrait d’un mannequin engagé. Un film signé du réalisateur et producteur Apis Ondo qui met en lumière le parcours de Gloria Mika Ndzila, un mannequin gabonais, une icône de la diaspora africaine. Résumé.
Il est déjà 20 heures lorsque le réalisateur gabonais Apis Ondo monte sur la scène de projection pour nous donner le programme de la séance à laquelle un public nombreux est venu assisté à la salle Jean Dame du 2ème arrondissement de Paris. 52 minutes, c’est la durée du documentaire qu’Apis Ondo a tourné. Il nous montre l’engagement particulier de Gloria Mika, son parcours, ses projets, sa vie. 1 mètre 88 pour 60 kilos. Profession Mannequin. Signe particulier : Elle n’est pas formatée dans la catégorie « sois belle et tais-toi ». Svelte, joli petit minois, on la prendrait pour quelqu’une de très fragile mais ne vous fiez pas seulement qu’à son physique que Dame nature lui a généreusement donné comme un atout. Mais loin des strass et des paillettes, loin des T des grandes capitales de mode et des fashion week, loin des clichés, Gloria Mika nous montre qu’elle en a dans le cerveau. Elle suscite la curiosité. Et cela dérange dans ses relations familiale, amicale et professionnelle. Métisse, Gloria Mika l’est au propre comme au figuré. Alliage de la beauté physique à la beauté des idées, elle s’est battue pour la mise sur pied de la plateforme ADYNE pour les jeunes de la diaspora africaine. A travers la caméra d’Apis, on la voit dans ses différents combats battant le pavé contre le système. Elle fait partie de ces jeunes africaines de la diaspora qui luttent pour les droits humains, l’éducation et le développement. De New York à Paris en passant par Athènes, c’est un portrait réaliste de la belle métisse gréco gabonaise qu’il nous a été permis de voir. Une sorte de citoyenne du monde dont la noblesse du combat et le courage sont à saluer. Une globe-trotter que les frontières naturelles des pays ne peuvent contraindre. Sans fard et avec une sincérité doublée par moment de naïveté, l’icône paraît iconoclaste devant l’objectif de la caméra. Ses peurs, ses colères, ses doutes, ses frustrations mais aussi ces espérances, ses aspirations sont exposées au regard des spectateurs, à leurs interprétations aussi. Des compagnons de route, de lutte de Gloria meublent le film de leur témoignage. Ils s’expriment sur l’engagement spécial de la « vénus » version téké qui illumine de son teint et par sa présence le champ ténébreux et martial de ces révolutions inachevées. Ainsi, au clap final de la projection, c’est un public conquis, émerveillé qui a salué l’œuvre d’Apis Ondo ainsi que son héroïne Gloria Mika. Pour ma part, une question m’est passée à l’esprit : celui de savoir ce qui motive réellement cette belle femme dans un combat qui semble perdu d’avance. Iconoclaste ?idéalisme ? La séance de question-réponse après la projection a permis de se faire une idée avant que tout cela se termine par une collation. Il est bon de signaler que ce film documentaire est en cours de finition et cherche d’éventuels diffuseurs.
Félix Boni NIANGORAN
Il est déjà 20 heures lorsque le réalisateur gabonais Apis Ondo monte sur la scène de projection pour nous donner le programme de la séance à laquelle un public nombreux est venu assisté à la salle Jean Dame du 2ème arrondissement de Paris. 52 minutes, c’est la durée du documentaire qu’Apis Ondo a tourné. Il nous montre l’engagement particulier de Gloria Mika, son parcours, ses projets, sa vie. 1 mètre 88 pour 60 kilos. Profession Mannequin. Signe particulier : Elle n’est pas formatée dans la catégorie « sois belle et tais-toi ». Svelte, joli petit minois, on la prendrait pour quelqu’une de très fragile mais ne vous fiez pas seulement qu’à son physique que Dame nature lui a généreusement donné comme un atout. Mais loin des strass et des paillettes, loin des T des grandes capitales de mode et des fashion week, loin des clichés, Gloria Mika nous montre qu’elle en a dans le cerveau. Elle suscite la curiosité. Et cela dérange dans ses relations familiale, amicale et professionnelle. Métisse, Gloria Mika l’est au propre comme au figuré. Alliage de la beauté physique à la beauté des idées, elle s’est battue pour la mise sur pied de la plateforme ADYNE pour les jeunes de la diaspora africaine. A travers la caméra d’Apis, on la voit dans ses différents combats battant le pavé contre le système. Elle fait partie de ces jeunes africaines de la diaspora qui luttent pour les droits humains, l’éducation et le développement. De New York à Paris en passant par Athènes, c’est un portrait réaliste de la belle métisse gréco gabonaise qu’il nous a été permis de voir. Une sorte de citoyenne du monde dont la noblesse du combat et le courage sont à saluer. Une globe-trotter que les frontières naturelles des pays ne peuvent contraindre. Sans fard et avec une sincérité doublée par moment de naïveté, l’icône paraît iconoclaste devant l’objectif de la caméra. Ses peurs, ses colères, ses doutes, ses frustrations mais aussi ces espérances, ses aspirations sont exposées au regard des spectateurs, à leurs interprétations aussi. Des compagnons de route, de lutte de Gloria meublent le film de leur témoignage. Ils s’expriment sur l’engagement spécial de la « vénus » version téké qui illumine de son teint et par sa présence le champ ténébreux et martial de ces révolutions inachevées. Ainsi, au clap final de la projection, c’est un public conquis, émerveillé qui a salué l’œuvre d’Apis Ondo ainsi que son héroïne Gloria Mika. Pour ma part, une question m’est passée à l’esprit : celui de savoir ce qui motive réellement cette belle femme dans un combat qui semble perdu d’avance. Iconoclaste ?idéalisme ? La séance de question-réponse après la projection a permis de se faire une idée avant que tout cela se termine par une collation. Il est bon de signaler que ce film documentaire est en cours de finition et cherche d’éventuels diffuseurs.
Félix Boni NIANGORAN