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Société Publié le jeudi 11 avril 2013 | Le Patriote

Retour en force du racket sur les routes : Les transporteurs interpellent le gouvernement

Les transporteurs dénoncent à nouveau les tracasseries routières. Bakayoko Falikou, le Secrétaire général du Groupement d’intérêt économique de transport (GIE-T), lors de la conférence de presse tenue hier à Treichville, a décrié le retour du phénomène du racket. Accusant Koné Vaffi, responsable de CSRAO (Confédération des conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest) de faire payer la somme 320.000 francs cfa à chaque car comme frais de convoyage, en leur donnant des macarons à l’effigie de la Cedeao. Le conférencier a indiqué que Koné Vaffi, en sa qualité de chauffeur, ne peut faire payer une somme aussi importante à chaque car de transport en partance ou en provenance des pays de la sous-région. La sécurisation des biens et des personnes, selon Bakayoko, incombe aux seuls transporteurs qui décident des modalités d’escorte et de convoyage. « Il n’est pas admissible de laisser des présomptueux s’organiser avec la complicité de certains agents des forces de l’ordre et venir spolier les transporteurs qui seuls, sont responsables en cas de sinistre », a dénoncé le conférencier. Poursuivant, le SG de Gie-T a fait savoir que toute action tendant à organiser l’escorte et le convoyage ne peut se faire sans les vrais acteurs que sont les transporteurs. Aussi a-t-il indiqué que son syndicat s’inscrit dans la droite ligne des actions menées par Bordeless Alliance pour la fluidité routière dans l’espace Cedeao. Il a également révélé que le Gie-T a initié des tournées dans toutes les contrées à l’effet de sensibiliser les transporteurs sur l’importance du respect et du principe de la libre circulation des personnes et des biens. Bakayoko Falikou a aussu souligné l’impérieuse nécessité pour les transporteurs de s’impliquer dans la mise en place de la stratégie de sécurisation des transports. Pour terminer, il a demandé aux autorités de mettre fin aux pratiques initiées par Koné Vaffi. Du côté de la CRSAO, on rejette en bloc toutes ces accusations. « Le macaron fait 20.00 francs Cfa et non 320.000 francs », tranche Dosso Yeneka, collaborateur de Koné Vaffi.

Zana Coulibaly
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