‘‘ Pour régler de façon durable le problème de la sécurité à l’Ouest, il faut prendre en compte toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre du triptyque : sécurité, foncier et réconciliation’’.
Le Coordonnateur National de la Convention de la Société Civile Ivoirienne(CSCI), Dr Kouamé Christophe (CSCI) a porté un regard la semaine dernière au cours de l’émission ‘‘ La Semaine en Revue’’ sur la Radio ONUCI Fm. A cette occasion, le premier responsable de la CSCI décrypter plusieurs points de l’actualité de la semaine, notamment le processus électoral relativement à la tenue des élections municipales et régionales couplées du 21 avril 2013, les enjeux de ce scrutin et le déroulement de la campagne ouverte depuis le 5 avril 2013.
En se prononçant sur les enjeux sur le scrutin du 21 avril 2013, Dr. KOUAME Christophe précise que deux enjeux majeurs se dégagent de la tenue de ce scrutin : le mode de scrutin couplé à la proportionnelle (Cette proportionnalité devrait participer fortement à la politique du vivre ensemble prônée par le Président de la République, dans la mesure où partis au pouvoir et partis d’opposition se seraient retrouvés et contribuer ensemble au développement local. Cependant, les partis d’opposition ne participent pas à ces élections locales) et les conseils municipaux et régionaux sont des vecteurs du développement. En ce qui concerne le déroulement de la campagne proprement dite, il tient à indiquer que les différents acteurs (l’Etat, les candidats, les électeurs et les organisations de la société civile) ont tiré tous une leçon importante de la crise postélectorale de 2010. On assiste, selon lui, à une campagne sans violence surtout que les candidats sont également sensibilisés et invités à avoir une attitude citoyenne, de démocrates, en sorte à accepter la différence des autres. L’implication de la société se situe au niveau du volet sensibilisation. A cet effet, il a mis en exergue le rôle joué par le National Democratic Institut (NDI) en mettant en œuvre un projet de monitoring du code de la bonne conduite basé sur trois points fondamentaux (ce que les candidats ou partis politiques s’engagent à faire ; ce que les candidats ou les partis politiques s’engagent à ne pas faire ; et le rôle de la Commission Electorale Indépendante). La CSCI est aussi associé à ce monitoring à travers sa mission d’observation de ces élections, suite à son accréditation par la CEI. Cette implication de la plus grande faitière en Cote d’Ivoire se situera au niveau de 3 étapes en ce qui concerne l’organisation de ces élections couplées c’est-a-dire avant les élections la CSCI va procéder à la sélection et la formation des observateurs électoraux ; Pendant le déroulement des élections, les observateurs électoraux sont responsabilisés, certains dans les bureaux de vote où un accent est particulièrement mis sur le contrôle et la surveillance des opérations électorales : l’ouverture des bureaux de vote à l’heure, la disponibilité du matériel électoral ou la logistique électorale, l’heure de fermeture des bureaux de vote d’une part, le contrôle et la surveillance des comportements des électeurs, des représentants des candidats lors du vote ; Après, il s’agit pour la CSCI de faire une déclaration dans la presse nationale et internationale portant sur la qualité, la régularité, la crédibilité des élections tout en signalant ou relevant les cas d’incidents. Le Coordonnateur National a souligné un fait important, c’est le nombre le nombre croissant de candidats indépendants à ces élections. Mais il a tenu a rappeler que dans le cadre de ces élections, le rôle joué par la CSCI dans la campagne a été d’abord, de procéder en amont, à une tournée de sensibilisation de tous les partis politiques du système politique ivoirien (parti au pouvoir comme partis d’opposition) les invitant à s’associer aux actions du gouvernement pour éviter d’aggraver la fracture sociale. En outre, il s’est agit pour la CSCI d’organiser des activités de formation et d’éducation civique des populations en général et des membres et les responsables des Organisation de la Société Civile en particulier sur le droit de vote, les libertés publiques, le contrôle citoyens de l’action publique à travers ‘‘ le jeudi de la CSCI’’, la Convention Générale Ordinaire (CGO) et la Conférence Publique Trimestrielle du vendredi 12 avril 2013. Quant à la loi autorisant le Président de la République à gouverner par ordonnance en matière économique et sociale. Dr KOUAME Christophe a indiqué que dans la forme comme dans le fond, cette initiative du Président de la République soulève plusieurs interrogations. Dans la forme, nous nous demandons pourquoi la proposition de loi n’a pas été présentée par le Ministre des Finances ou à défaut par le Ministre du Plan ? Dans le fond, le Président de la République n’est-il pas sûre du soutien de l’alliance RHDP ? A-t-il un agenda secret inconnu de personne ? Est-ce qu’il veut avoir les mains libres pour gérer aisément un certains nombres de dossiers et de secteurs sensibles, tels le foncier, le code de la nationalité, les mines et l’énergie, etc. Qu’à cela ne tienne, l’opportunité de gouverner seul par ordonnance dans un contexte de fracture sociale qui appel à une gestion participative et inclusive, pose le problème de la réconciliation et de la cohésion sociale. Toutefois, seul le Président de la République peut rassurer les populations sur ses objectifs d’une telle conduite, d’une telle stratégie politique. Par ailleurs, au niveau du renforcement de la sécurité dans l’Ouest plus précisément à Tinhou à la frontière du Liberia par le Forces Impartiales et les FRCI, il a relevé le fait que seul le volet sécurité ne suffira pas à lui seul à régler le problème, il va falloir mettre les populations ensemble. A cet effet, le programme des Nations Unis de Peace Building à petit Guiglo et à Bloléquin qui a permis de ressembler les femmes autour des AGR (Activités Génératrices de Revenu) a connu un succès limités en raison des moyens qui étaient aussi limités. D’où l’appel aux bailleurs à l’effet du financement de la deuxième partie du programme. En 19 mois, 800 conflits fonciers ont dus être réglés. La présence de toutes ses forces dans cette région du pays participe du renforcement de la sécurité de cette localité dont les populations ont payé un lourd tribu dans la crise postélectorale et continu de faire l’objet d’attaque à répétition. En somme, pour régler de façon durable le problème de la sécurité à l’ouest, il faut prendre en compte toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre du triptyque : sécurité, foncier et réconciliation. Outre ces différents points qu’il a évoqués, il a développé d’autres sujets relatifs à l’envoi des soldats des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire au Mali (Cette action traduit la solidarité ouest africaine en marche. Au-delà de la solidarité militaire, la CSCI, par ma personne, en ma qualité de Coordonnateur National de la CSCI, a pris une part active et déterminant au Forum Multi Acteurs sur la bonne gouvernance tenu au Mali du 28 au 30 mars 2013 à l’effet de partager à nos frères Maliens l’expertise de la CSCI en matière élections de sortie de crise), l’ouverture du procès des FRCI marque le début de l’impunité, la grève des enseignants et des corps de la santé, le DDR et la récente visite du Président de la République en France où il a été reçu par son homologue Français à l’Elysée. Cette visite traduit une bonne reprise des relations historiques entre les deux pays, et ce depuis l’élection du Président Ivoirien à la tête de son pays. Nous ne pouvons que féliciter et encourager le Président de la République qui n’a de cesse, depuis son arrivée au pouvoir, de travailler à repositionner la Côte d’Ivoire dans le concert des nations, tant dans la sous région que dans le monde. Ceci rentre en ligne de compte de nos recommandations faites lors de la JCN.
SERVICE COMMUNICATION DE LA CSCI
Le Coordonnateur National de la Convention de la Société Civile Ivoirienne(CSCI), Dr Kouamé Christophe (CSCI) a porté un regard la semaine dernière au cours de l’émission ‘‘ La Semaine en Revue’’ sur la Radio ONUCI Fm. A cette occasion, le premier responsable de la CSCI décrypter plusieurs points de l’actualité de la semaine, notamment le processus électoral relativement à la tenue des élections municipales et régionales couplées du 21 avril 2013, les enjeux de ce scrutin et le déroulement de la campagne ouverte depuis le 5 avril 2013.
En se prononçant sur les enjeux sur le scrutin du 21 avril 2013, Dr. KOUAME Christophe précise que deux enjeux majeurs se dégagent de la tenue de ce scrutin : le mode de scrutin couplé à la proportionnelle (Cette proportionnalité devrait participer fortement à la politique du vivre ensemble prônée par le Président de la République, dans la mesure où partis au pouvoir et partis d’opposition se seraient retrouvés et contribuer ensemble au développement local. Cependant, les partis d’opposition ne participent pas à ces élections locales) et les conseils municipaux et régionaux sont des vecteurs du développement. En ce qui concerne le déroulement de la campagne proprement dite, il tient à indiquer que les différents acteurs (l’Etat, les candidats, les électeurs et les organisations de la société civile) ont tiré tous une leçon importante de la crise postélectorale de 2010. On assiste, selon lui, à une campagne sans violence surtout que les candidats sont également sensibilisés et invités à avoir une attitude citoyenne, de démocrates, en sorte à accepter la différence des autres. L’implication de la société se situe au niveau du volet sensibilisation. A cet effet, il a mis en exergue le rôle joué par le National Democratic Institut (NDI) en mettant en œuvre un projet de monitoring du code de la bonne conduite basé sur trois points fondamentaux (ce que les candidats ou partis politiques s’engagent à faire ; ce que les candidats ou les partis politiques s’engagent à ne pas faire ; et le rôle de la Commission Electorale Indépendante). La CSCI est aussi associé à ce monitoring à travers sa mission d’observation de ces élections, suite à son accréditation par la CEI. Cette implication de la plus grande faitière en Cote d’Ivoire se situera au niveau de 3 étapes en ce qui concerne l’organisation de ces élections couplées c’est-a-dire avant les élections la CSCI va procéder à la sélection et la formation des observateurs électoraux ; Pendant le déroulement des élections, les observateurs électoraux sont responsabilisés, certains dans les bureaux de vote où un accent est particulièrement mis sur le contrôle et la surveillance des opérations électorales : l’ouverture des bureaux de vote à l’heure, la disponibilité du matériel électoral ou la logistique électorale, l’heure de fermeture des bureaux de vote d’une part, le contrôle et la surveillance des comportements des électeurs, des représentants des candidats lors du vote ; Après, il s’agit pour la CSCI de faire une déclaration dans la presse nationale et internationale portant sur la qualité, la régularité, la crédibilité des élections tout en signalant ou relevant les cas d’incidents. Le Coordonnateur National a souligné un fait important, c’est le nombre le nombre croissant de candidats indépendants à ces élections. Mais il a tenu a rappeler que dans le cadre de ces élections, le rôle joué par la CSCI dans la campagne a été d’abord, de procéder en amont, à une tournée de sensibilisation de tous les partis politiques du système politique ivoirien (parti au pouvoir comme partis d’opposition) les invitant à s’associer aux actions du gouvernement pour éviter d’aggraver la fracture sociale. En outre, il s’est agit pour la CSCI d’organiser des activités de formation et d’éducation civique des populations en général et des membres et les responsables des Organisation de la Société Civile en particulier sur le droit de vote, les libertés publiques, le contrôle citoyens de l’action publique à travers ‘‘ le jeudi de la CSCI’’, la Convention Générale Ordinaire (CGO) et la Conférence Publique Trimestrielle du vendredi 12 avril 2013. Quant à la loi autorisant le Président de la République à gouverner par ordonnance en matière économique et sociale. Dr KOUAME Christophe a indiqué que dans la forme comme dans le fond, cette initiative du Président de la République soulève plusieurs interrogations. Dans la forme, nous nous demandons pourquoi la proposition de loi n’a pas été présentée par le Ministre des Finances ou à défaut par le Ministre du Plan ? Dans le fond, le Président de la République n’est-il pas sûre du soutien de l’alliance RHDP ? A-t-il un agenda secret inconnu de personne ? Est-ce qu’il veut avoir les mains libres pour gérer aisément un certains nombres de dossiers et de secteurs sensibles, tels le foncier, le code de la nationalité, les mines et l’énergie, etc. Qu’à cela ne tienne, l’opportunité de gouverner seul par ordonnance dans un contexte de fracture sociale qui appel à une gestion participative et inclusive, pose le problème de la réconciliation et de la cohésion sociale. Toutefois, seul le Président de la République peut rassurer les populations sur ses objectifs d’une telle conduite, d’une telle stratégie politique. Par ailleurs, au niveau du renforcement de la sécurité dans l’Ouest plus précisément à Tinhou à la frontière du Liberia par le Forces Impartiales et les FRCI, il a relevé le fait que seul le volet sécurité ne suffira pas à lui seul à régler le problème, il va falloir mettre les populations ensemble. A cet effet, le programme des Nations Unis de Peace Building à petit Guiglo et à Bloléquin qui a permis de ressembler les femmes autour des AGR (Activités Génératrices de Revenu) a connu un succès limités en raison des moyens qui étaient aussi limités. D’où l’appel aux bailleurs à l’effet du financement de la deuxième partie du programme. En 19 mois, 800 conflits fonciers ont dus être réglés. La présence de toutes ses forces dans cette région du pays participe du renforcement de la sécurité de cette localité dont les populations ont payé un lourd tribu dans la crise postélectorale et continu de faire l’objet d’attaque à répétition. En somme, pour régler de façon durable le problème de la sécurité à l’ouest, il faut prendre en compte toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre du triptyque : sécurité, foncier et réconciliation. Outre ces différents points qu’il a évoqués, il a développé d’autres sujets relatifs à l’envoi des soldats des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire au Mali (Cette action traduit la solidarité ouest africaine en marche. Au-delà de la solidarité militaire, la CSCI, par ma personne, en ma qualité de Coordonnateur National de la CSCI, a pris une part active et déterminant au Forum Multi Acteurs sur la bonne gouvernance tenu au Mali du 28 au 30 mars 2013 à l’effet de partager à nos frères Maliens l’expertise de la CSCI en matière élections de sortie de crise), l’ouverture du procès des FRCI marque le début de l’impunité, la grève des enseignants et des corps de la santé, le DDR et la récente visite du Président de la République en France où il a été reçu par son homologue Français à l’Elysée. Cette visite traduit une bonne reprise des relations historiques entre les deux pays, et ce depuis l’élection du Président Ivoirien à la tête de son pays. Nous ne pouvons que féliciter et encourager le Président de la République qui n’a de cesse, depuis son arrivée au pouvoir, de travailler à repositionner la Côte d’Ivoire dans le concert des nations, tant dans la sous région que dans le monde. Ceci rentre en ligne de compte de nos recommandations faites lors de la JCN.
SERVICE COMMUNICATION DE LA CSCI