Pour relever le défi de la responsabilité et l’engagement pour le développement de la société ivoirienne en général et la société estudiantine en particulier, la CCEA (Communauté Catholique des Etudiants d’Abidjan) a mis en place une plateforme d’échanges dénommée: «Les Open Days». Réunis en séminaire le dimanche 28 avril 2013, à la 8ème Tranche à Angré, les étudiants catholiques d’Abidjan ont été nourris à la sève de Dr N’Gouan Patrick de la CSCI (Convention de la Société Civile Ivoirienne), sur le thème : «Quelle CCEA pour quels défis ? ». Pour le conférencier, s’il est vrai que l’étudiant catholique est un chrétien, il est également investi de la mission d’évangéliser. C’est pourquoi, il a demandé aux étudiants catholiques de quitter le cadre stricto-sensu des églises pour occuper la scène de l’école. «Ne laissez pas les gens qui sont subjectifs faire de la propagande à l’université», leur a conseillé Dr N’Gouan Patrick. Qui, se justifiant, a estimé que leur subjectivité transparaîtra dans leurs agissements. Alors que, explique-t-il, si l’étudiant catholique revendique, il doit se distinguer de la Fesci et des mouvements proches du pouvoir. «Si vous devez mener une action, c’est en toute neutralité que vous devez la mener. C’est en toute objectivité que vous devez le faire en ne défendant que les intérêts des étudiants», a-t-il argué. Les invitant même à se saisir du budget de l’Education nationale et de l’université pour poser les problèmes. «Vous devez prendre la loi de finance, voir si l’argent destiné aux universités est réellement consacré aux financements des œuvres universitaires. Le miracle que vous avez à faire, comme vous n’êtes pas Jésus-Christ, c’est de faire les choses que les gens n’ont pas l’habitude de faire. Et, à travers une analyse approfondie, faire des propositions», a-t-il souhaité en guise de contrepoids. Puis, il les a invités à une action communautaire avec les étudiants des autres confessions religieuses. Pour sa part, Séka Yapo Fabrice, commissaire général des Open Days a, au nom du président de la CCEA, N’Dri Augustin, mentionné qu’il s’agit d’une plateforme d’orientation des actions prioritaires pour repositionner la CCEA. Mieux, le nouveau bureau installé depuis fin décembre 2012, veut faire de la CCEA, une structure responsable, dynamique et engagée dans la reconstruction en milieu universitaire et au plan national, a-t-il rétorqué.
A.Dedi
A.Dedi