Soubré - Une échauffourée a éclaté lundi à Soubré entre les syndicats de transport en commun, notamment les gbakas et les mototaxis, paralysant le trafic sur la ligne Soubré-V6.
"Depuis un moment des motos ont commencé à exercer en tant que transporteur. Elles nous prennent tous nos clients et nous n’arrivons plus à faire notre recette alors que nous payons des taxes. C’est de la concurrence déloyale", a dénoncé, le porte-parole des conducteurs de gbaka, Kouamé Yao avant d’indiquer que c’est en guise de protestation qu’ils ont empêché ces derniers d’exercer.
Cette intervention énergique, selon Kouamé Yao est liée au silence des autorités de la ville. "Nous avons adressé des courriers aux autorités qui ont promis trouver une solution, mais rien n’est fait et nous souffrons d’un manque à gagner à cause de ces mototaxis. Nous avons donc pris nos responsabilités", a-t-il expliqué.
Le responsable syndical des mototaxis, Sylla Adama, affirme pour sa part que le comportement des chauffeurs de gbaka est absurde, estimant qu’ils vont "là où les voitures ne peuvent accéder". "Nous n’avons pas les mêmes destinations, nous allons là où ils ne peuvent aller. Ils n’ont entamé aucune discussion avec nous et ils sont venus par la force ériger un barrage pour faire descendre de gré ou de force nos passagers. Nous avons décidé d’en faire autant", s’est-il indigné.
"Depuis un moment des motos ont commencé à exercer en tant que transporteur. Elles nous prennent tous nos clients et nous n’arrivons plus à faire notre recette alors que nous payons des taxes. C’est de la concurrence déloyale", a dénoncé, le porte-parole des conducteurs de gbaka, Kouamé Yao avant d’indiquer que c’est en guise de protestation qu’ils ont empêché ces derniers d’exercer.
Cette intervention énergique, selon Kouamé Yao est liée au silence des autorités de la ville. "Nous avons adressé des courriers aux autorités qui ont promis trouver une solution, mais rien n’est fait et nous souffrons d’un manque à gagner à cause de ces mototaxis. Nous avons donc pris nos responsabilités", a-t-il expliqué.
Le responsable syndical des mototaxis, Sylla Adama, affirme pour sa part que le comportement des chauffeurs de gbaka est absurde, estimant qu’ils vont "là où les voitures ne peuvent accéder". "Nous n’avons pas les mêmes destinations, nous allons là où ils ne peuvent aller. Ils n’ont entamé aucune discussion avec nous et ils sont venus par la force ériger un barrage pour faire descendre de gré ou de force nos passagers. Nous avons décidé d’en faire autant", s’est-il indigné.