Abidjan – Avec l’occupation illégale de son siège, depuis le 08 avril, par certains de ses ex-organisations membres, la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) « interpelle le Gouvernement sur l’impérieuse nécessité de se prononcer publiquement sur cette voie des faits ».
Dans une déclaration lue mardi à l’occasion d’une conférence de presse portant sur le thème « Mutation sociale : Pilier de l’émergence », le coordonnateur national de la CSCI, Dr Kouamé Christophe, a condamné fermement cette énième occupation illégale de son siège, en en exigeant la libération immédiate.
La CSCI attire en outre l’attention de l’opinion nationale et internationale du jeu anti-démocratique de certains membres de l’administration -policière et judiciaire, notamment- qui est de nature à fragiliser la cohésion sociale et la réconciliation nationale.
Les faits remontent au 08 avril lorsqu’à 14H30, le siège de la CSCI est à nouveau envahi par un groupe d’individus dont certains sont armés et conduits par « Bakayoko Sidiki et consorts avec le soutien des autorités policières et administratives de la Côte d’Ivoire ».
« Malgré de multiples recours, les autorités policières et judiciaires ne sont pas parvenues à mettre fin à cette infraction », déplore le coordonnateur national de la CSCI, régulièrement élu, le 05 juillet 2012, à la tête de cette faîtière de plus de 130 syndicats, associations et organisations de la société civile ivoirienne. « Jusqu’à ce jour, les locaux de la CSCI nous sont interdits et occupés par des personnes n’ayant aucun acte juridique, judiciaire ou règlementaire », atteste-il.
En effet, pour corroborer ses dires, Dr Kouamé Christophe a brandi et distribué à l’auditoire divers documents officiels dont la Décision de justice N°3763 du 31 juillet 2012, en faveur de la CSCI; le PV du congrès extraordinaire de radiation des plaignants (Bakayoko Sidiki et consorts); le PV du Bureau de coordination relatif à la conclusion de la médiation du Ministère de l’Intérieur (14 septembre 2012); le certificat de non appel.
Le coordonnateur national de la CSCI regrette le fait que Bakayoko Sidiki et consorts, déboutés par la justice, se targuent de bénéficier de soutiens dans l’Administration publique, foulant au pied cette décision de justice et mettant ainsi à rude épreuve les efforts du Gouvernement à instaurer un Etat de droit.
Aussi, le coordonnateur national qui était accompagné de membres de tous les organes de la CSCI et soutenu pas des représentants d’organisations membres, fait-il observer que ces attaques et menaces dirigées contre ses membres constituent, « outre une violation flagrante des droits de l’Homme, une violation grave des libertés d’association, d’opinion et d’expression garanties par la Constitution ».
Dr Kouamé constate que ces faits surviennent au moment où il s’est prononcé sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), l’autorisation de gouverner par ordonnance récemment accordée au Président de la République par l’Assemblée nationale.
Il note, par ailleurs, que la CSCI travaille sur des enjeux importants de la vie politique et du débat public ivoirien tels que la mise en œuvre du contrat désendettement et développement (C2D), la participation au Comité national pour l’éligibilité au Millenium challenge corporation (CN-MCC) et un projet particulièrement sensible, "le contrôle citoyen de l’action publique".
« Dans tous les régimes, il y a des extrémistes, des courtisans et des sages », a pour sa part résumé le président du conseil d’administration (PCA) de la CSCI, Dr N’Gouan Patrick, ajoutant que le chef de l’Etat a intérêt à ce que ce soit la position des sages qui l’emporte, s’il veut réussir sa mission.
Tout en appréciant le fait que le Président Alassane Ouattara ait reçu la CSCI, trois fois, depuis sa prise de pouvoir, le PCA a fait observer que des éléments du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, et de la Justice ne rendent pas service au Chef de l’Etat. « Ceux qui s’en prennent à nous ne rendent pas service au chef de l’Etat », a réitéré l’ancien coordonnateur national de la CSCI qui a appelé toutes les organisations membres à se coaliser derrière le chef qu’ils ont élu.
Dans une déclaration lue mardi à l’occasion d’une conférence de presse portant sur le thème « Mutation sociale : Pilier de l’émergence », le coordonnateur national de la CSCI, Dr Kouamé Christophe, a condamné fermement cette énième occupation illégale de son siège, en en exigeant la libération immédiate.
La CSCI attire en outre l’attention de l’opinion nationale et internationale du jeu anti-démocratique de certains membres de l’administration -policière et judiciaire, notamment- qui est de nature à fragiliser la cohésion sociale et la réconciliation nationale.
Les faits remontent au 08 avril lorsqu’à 14H30, le siège de la CSCI est à nouveau envahi par un groupe d’individus dont certains sont armés et conduits par « Bakayoko Sidiki et consorts avec le soutien des autorités policières et administratives de la Côte d’Ivoire ».
« Malgré de multiples recours, les autorités policières et judiciaires ne sont pas parvenues à mettre fin à cette infraction », déplore le coordonnateur national de la CSCI, régulièrement élu, le 05 juillet 2012, à la tête de cette faîtière de plus de 130 syndicats, associations et organisations de la société civile ivoirienne. « Jusqu’à ce jour, les locaux de la CSCI nous sont interdits et occupés par des personnes n’ayant aucun acte juridique, judiciaire ou règlementaire », atteste-il.
En effet, pour corroborer ses dires, Dr Kouamé Christophe a brandi et distribué à l’auditoire divers documents officiels dont la Décision de justice N°3763 du 31 juillet 2012, en faveur de la CSCI; le PV du congrès extraordinaire de radiation des plaignants (Bakayoko Sidiki et consorts); le PV du Bureau de coordination relatif à la conclusion de la médiation du Ministère de l’Intérieur (14 septembre 2012); le certificat de non appel.
Le coordonnateur national de la CSCI regrette le fait que Bakayoko Sidiki et consorts, déboutés par la justice, se targuent de bénéficier de soutiens dans l’Administration publique, foulant au pied cette décision de justice et mettant ainsi à rude épreuve les efforts du Gouvernement à instaurer un Etat de droit.
Aussi, le coordonnateur national qui était accompagné de membres de tous les organes de la CSCI et soutenu pas des représentants d’organisations membres, fait-il observer que ces attaques et menaces dirigées contre ses membres constituent, « outre une violation flagrante des droits de l’Homme, une violation grave des libertés d’association, d’opinion et d’expression garanties par la Constitution ».
Dr Kouamé constate que ces faits surviennent au moment où il s’est prononcé sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), l’autorisation de gouverner par ordonnance récemment accordée au Président de la République par l’Assemblée nationale.
Il note, par ailleurs, que la CSCI travaille sur des enjeux importants de la vie politique et du débat public ivoirien tels que la mise en œuvre du contrat désendettement et développement (C2D), la participation au Comité national pour l’éligibilité au Millenium challenge corporation (CN-MCC) et un projet particulièrement sensible, "le contrôle citoyen de l’action publique".
« Dans tous les régimes, il y a des extrémistes, des courtisans et des sages », a pour sa part résumé le président du conseil d’administration (PCA) de la CSCI, Dr N’Gouan Patrick, ajoutant que le chef de l’Etat a intérêt à ce que ce soit la position des sages qui l’emporte, s’il veut réussir sa mission.
Tout en appréciant le fait que le Président Alassane Ouattara ait reçu la CSCI, trois fois, depuis sa prise de pouvoir, le PCA a fait observer que des éléments du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, et de la Justice ne rendent pas service au Chef de l’Etat. « Ceux qui s’en prennent à nous ne rendent pas service au chef de l’Etat », a réitéré l’ancien coordonnateur national de la CSCI qui a appelé toutes les organisations membres à se coaliser derrière le chef qu’ils ont élu.