Après 13 mois et 6 jours de détention arbitraire, Ousmane Sy Savané, directeur général du Groupe Cyclone (éditeur des quotidiens Le Temps et LG Infos et de l’hebdomadaire Prestige Mag) a été libéré, hier vendredi 3 mai, selon un communiqué du ministère de la Communication.
Depuis le 27 avril 2012, Ousmane Sy Savané était détenu dans la geôle du pouvoir. De la Direction de la surveillance territoriale (Dst) où il avait été illégalement gardé des mois, le pouvoir s’était résolu plus tard à le transférer à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). «Atteinte à la sureté de l’Etat » était le principal chef d’accusation retenu contre ce proche de la journaliste et fondatrice du groupe Cyclone Nadiana Bamba aujourd’hui en exil.
Cette libération d’Ousmane Sy Savané ne vient pas résorber l’épineuse question de la liberté de la presse particulièrement piétinée en Côte d’Ivoire sous le régime Ouattara. Car toutes sortes de dangers restent le lot quotidien des journalistes, surtout ceux de l’opposition.
Depuis le 11 avril, Brou Amessan Pierre, Yo Claude, Claude Franck About, Mambé Abé, Ben Zahoui, Faustin Yao K. et bien d’autres sont en exil. Une dizaine de leurs confrères se trouvent en liberté après avoir été emprisonné sans raison.
Ajouter à cela le Cnp, le chiffon rouge d’une autre époque contre la presse proche de l’opposition.
S.A.
Depuis le 27 avril 2012, Ousmane Sy Savané était détenu dans la geôle du pouvoir. De la Direction de la surveillance territoriale (Dst) où il avait été illégalement gardé des mois, le pouvoir s’était résolu plus tard à le transférer à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). «Atteinte à la sureté de l’Etat » était le principal chef d’accusation retenu contre ce proche de la journaliste et fondatrice du groupe Cyclone Nadiana Bamba aujourd’hui en exil.
Cette libération d’Ousmane Sy Savané ne vient pas résorber l’épineuse question de la liberté de la presse particulièrement piétinée en Côte d’Ivoire sous le régime Ouattara. Car toutes sortes de dangers restent le lot quotidien des journalistes, surtout ceux de l’opposition.
Depuis le 11 avril, Brou Amessan Pierre, Yo Claude, Claude Franck About, Mambé Abé, Ben Zahoui, Faustin Yao K. et bien d’autres sont en exil. Une dizaine de leurs confrères se trouvent en liberté après avoir été emprisonné sans raison.
Ajouter à cela le Cnp, le chiffon rouge d’une autre époque contre la presse proche de l’opposition.
S.A.