Abidjan, Dans son adresse aux journalistes à l’occasion de la cérémonie officielle marquant la Journée mondiale de la liberté de la presse organisée samedi à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA), la ministre de la Communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine a affirmé la détermination des gouvernants à œuvrer pour la liberté de la presse en Côte d’Ivoire.
« Le pari des gouvernants est de créer les conditions nécessaires à l’exercice de la liberté de la presse », a déclaré la ministre de la Communication, porte-parole adjointe du Gouvernement. Estimant que cette liberté est indispensable aux journalistes pour exercer leur responsabilité, elle a fait observer que cela est un également impératif pour tout régime qui se veut démocratique.
A cet effet, Me Affoussiata Bamba-Lamine a rappelé quelques acquis du Gouvernement sur ce chantier, notamment la mise en œuvre de recommandations des états généraux de la presse tenus à la fin du mois d’août à Yamoussoukro, l’assainissement et le renforcement des capacités économiques des entreprises de presse, grâce au Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) et aux organes de régulation des médias.
A ce pari s’associe un défi à relever de la part des professionnels des médias, a indiqué la première responsable de la Communication. « Il s’agit de faire face, avec courage et abnégation, à toutes les menaces, toutes les difficultés et tous les périls pour faire connaître les faits et les opinions des citoyens», tout en soulignant le rôle déterminant que jouent les médias, a-t-elle dit.
La ministre a réitéré sa satisfaction quant à l’amélioration du rang occupé par la Côte d’Ivoire au dernier classement de Reporters Sans Frontière (RSF) relatif à la liberté de la presse, passant de la 159ème à 73ème place. Elle a émis le vœu de voir le pays parmi les 20 premiers au prochain classement.
Quant au président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Traoré Moussa, il a tenu à souligner que la cérémonie est organisée conjointement par des organisations du secteur dont le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPRELCI), le Syndicat national des agents de la presse privée (SYNAPPCI), l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (OLPED).
Il a par ailleurs souhaité que tous les journalistes ivoiriens libérés provisoirement, bénéficient d’une liberté totale.
La célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse a été marquée par une procession des professionnels des médias et étudiants en journalisme de la Bibliothèque nationale à la Maison de la presse d’Abidjan. Cette étape a été suivie de conférences animées par les présidents du Conseil national de la presse (CNP) et de l'OLPED, respectivement Raphaël Lapké et Zio Moussa sur le thème "Liberté de la presse et responsabilité".
« Pour renforcer la liberté d’expression et la responsabilité de tous les acteurs des médias en Côte d’Ivoire il faut, entre autres, améliorer l’état juridique et institutionnel des entreprises de presse, renforcer la diversité de l’offre éditorial, encourager le crédit bancaire au secteur des médias et faire bon usage de la liberté d’expression », a suggéré Raphaël Lapké.
Zio Moussa a dans son intervention souligné que "les journalistes sont eux-mêmes responsables de leur insécurité car ignorants des codes et règles qui régissent leur profession, obéissant à la chapelle politique. " La liberté de la presse est un combat de chaque heure", a-t-il énoncé.
La Journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée tous les 03 mai à travers le monde entier. Le thème retenu pour cette 20ème édition est "Parler sans crainte, assurer la liberté d’expression dans tous les médias".
Cette journée est l’occasion de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, de l’évaluer, de défendre les médias des attaques contre leur indépendance et de se souvenir des journalistes tués dans l'exercice de leur métier.
(AIP)
en/cmas
« Le pari des gouvernants est de créer les conditions nécessaires à l’exercice de la liberté de la presse », a déclaré la ministre de la Communication, porte-parole adjointe du Gouvernement. Estimant que cette liberté est indispensable aux journalistes pour exercer leur responsabilité, elle a fait observer que cela est un également impératif pour tout régime qui se veut démocratique.
A cet effet, Me Affoussiata Bamba-Lamine a rappelé quelques acquis du Gouvernement sur ce chantier, notamment la mise en œuvre de recommandations des états généraux de la presse tenus à la fin du mois d’août à Yamoussoukro, l’assainissement et le renforcement des capacités économiques des entreprises de presse, grâce au Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) et aux organes de régulation des médias.
A ce pari s’associe un défi à relever de la part des professionnels des médias, a indiqué la première responsable de la Communication. « Il s’agit de faire face, avec courage et abnégation, à toutes les menaces, toutes les difficultés et tous les périls pour faire connaître les faits et les opinions des citoyens», tout en soulignant le rôle déterminant que jouent les médias, a-t-elle dit.
La ministre a réitéré sa satisfaction quant à l’amélioration du rang occupé par la Côte d’Ivoire au dernier classement de Reporters Sans Frontière (RSF) relatif à la liberté de la presse, passant de la 159ème à 73ème place. Elle a émis le vœu de voir le pays parmi les 20 premiers au prochain classement.
Quant au président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Traoré Moussa, il a tenu à souligner que la cérémonie est organisée conjointement par des organisations du secteur dont le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPRELCI), le Syndicat national des agents de la presse privée (SYNAPPCI), l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (OLPED).
Il a par ailleurs souhaité que tous les journalistes ivoiriens libérés provisoirement, bénéficient d’une liberté totale.
La célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse a été marquée par une procession des professionnels des médias et étudiants en journalisme de la Bibliothèque nationale à la Maison de la presse d’Abidjan. Cette étape a été suivie de conférences animées par les présidents du Conseil national de la presse (CNP) et de l'OLPED, respectivement Raphaël Lapké et Zio Moussa sur le thème "Liberté de la presse et responsabilité".
« Pour renforcer la liberté d’expression et la responsabilité de tous les acteurs des médias en Côte d’Ivoire il faut, entre autres, améliorer l’état juridique et institutionnel des entreprises de presse, renforcer la diversité de l’offre éditorial, encourager le crédit bancaire au secteur des médias et faire bon usage de la liberté d’expression », a suggéré Raphaël Lapké.
Zio Moussa a dans son intervention souligné que "les journalistes sont eux-mêmes responsables de leur insécurité car ignorants des codes et règles qui régissent leur profession, obéissant à la chapelle politique. " La liberté de la presse est un combat de chaque heure", a-t-il énoncé.
La Journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée tous les 03 mai à travers le monde entier. Le thème retenu pour cette 20ème édition est "Parler sans crainte, assurer la liberté d’expression dans tous les médias".
Cette journée est l’occasion de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, de l’évaluer, de défendre les médias des attaques contre leur indépendance et de se souvenir des journalistes tués dans l'exercice de leur métier.
(AIP)
en/cmas
