Les professionnels des médias et des étudiants en journalisme ont célébré, le samedi 5 mai 2013, la 20 ème édition de la Journée mondiale de la Liberté de la Presse en Côte d’Ivoire, à la Maison de la Presse d’Abidjan (Mpa). Cette célébration a été marquée par une procession qui a débuté à la Bibliothèque nationale jusqu’à la Maison de la Presse d’Abidjan dans le quartier du Plateau. Cette journée a été célébrée, autour du thème central ‘’Parler sans craindre et assurer la liberté d’expression dans tous les médias’’ et a eu pour objectif de mobiliser tous les communicateurs de la presse. La ministre de la Communication, Bamba Affoussiata-Lamine, s’est adressée aux hommes de médias en ces termes : «Je salue la mobilisation des communicateurs de la presse, leur courage et leur abnégation à toutes les menaces et les difficultés auxquelles ils font face pour faire connaître les faits et les opinions aux citoyens. Aujourd’hui, le chef de l’Etat nous conduit dans la consolidation de la presse. Je tiens à rappeler qu’il n’y a plus de journalistes ivoiriens dans les prisons de Côte d’Ivoire. Notre pays a été le premier à supprimer les peines privatives de la liberté de l’expression. Le pari des gouvernants est de créer les conditions nécessaires à l’exercice de la liberté de la presse ». Quant à Moussa Traoré, président de l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), il a salué la libération de Ousmane Sy Savané, Directeur général du groupe Cyclone. «Il n’y a plus de journalistes ivoiriens en prison et nous souhaitons que tous les journalistes en liberté provisoire, bénéficient d’une liberté définitive», a souhaité le président de l’Unjci. Au cours de cette célébration, Raphael Lakpé, président du Conseil national de la presse (Cnp) est intervenu autour du sous-thème :’’Comment renforcer la liberté d’expression et la responsabilité de tous les acteurs des médias en Côte d’Ivoire’’. Il a révélé que : «c’est une journée commémorative des journalistes qui ont péri dans l’exercice de leur fonction. Pour renforcer la liberté d’expression et la responsabilité de tous les acteurs des médias en Côte d’Ivoire. Il faut, entre autres, améliorer l’état juridique et institutionnel des entreprises de presse, renforcer la diversité de l’offre éditoriale, encourager le crédit bancaire au secteur des médias et faire bon usage de la liberté d’expression». A sa suite, Zio Moussa, Président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped) est intervenu autour du sous-thème : ‘’Sécurité des journalistes et droit à l’information ‘’. Il a souligné que : «Les journalistes sont eux-mêmes responsables de leur insécurité. Car ils ignorent les codes et règles qui régissent leur profession, obéissant aux chapelles politiques. La liberté de presse est un combat de chaque heure».
S.P
S.P