24 heures à peine après qu’ils aient célébré avec faste la journée mondiale de la liberté de la presse, les journalistes ivoiriens sont à nouveau en larmes. Cette fois, c’est pour pleurer un des leurs. Il s’agit de Doua Gouly, Chef du Service Enquête et Grands Reportages de Fraternité Matin, le quotidien pro-gouvernemental. Alors qu’il revenait de Man, hier dimanche où il avait couvert la visite d’Etat du Président de la République dans la région du Tonkpi pour le compte de son journal, Doua Gouly a été pris d’un malaise dans son véhicule. Aussitôt, le chauffeur qui le conduisait s’est immobilisé sur le trottoir, avant d’appeler à l’aide. Laquelle ne va pas tarder. Puisque l’infortuné journaliste est pris en charge dans l’immédiat par les médecins de la RTI (Radiodiffusion Télévision Ivoirienne), qui regagnaient également Abidjan. Les toubibs le prennent aussitôt en charge, mais jugeant son cas critique, ils décident de rebrousser chemin et de l’évacuer vers le CHR de Man. C’est en route pour cet hôpital que Doua Gouly rendra l’âme dans l’ambulance de la RTI, quittant ainsi prématurément, les siens et ses collègues. Dès que la nouvelle de sa mort est tombée à la rédaction de Fraternité-Matin, hier en fin de matinée, c’était la consternation totale. Les uns et les autres peinaient à comprendre cette disparition subite de Doua Gouly qui avait fait ses classes au groupe Fraternité-Matin. C’est un journaliste travailleur, discret mais efficace qui nous quitte. Que son âme repose en paix. Et toutes nos condoléances à la famille éplorée.
Y. Sangaré
Y. Sangaré
