C’est par une procession au son de la fanfare que les journalistes ivoiriens dans leur ensemble, tous vêtus de tee-shirts blancs estampillés Journée mondiale de la presse, sont partis de la bibliothèque nationale pour se rendre à la Maison de la Presse de Plateau (Abidjan). Une fois en ce lieu, ceux-ci n’ont pas boudé leur joie d’esquisser quelques pas de danse. Mais dans ces prestations, celle des agents du groupe cyclone était dominante et cela se comprenait. En effet, leur directeur général, Ousmane Sy Savané venait d’obtenir la liberté provisoire la veille. Sur cette question, le président de l’Unjci, Moussa Traoré a exhorté les autorités d’Abidjan à aller au-delà du provisoire afin que le patron du groupe Cyclone recouvre l’entièreté de sa liberté, tout comme les journalistes encore sous le coup de la liberté provisoire. La ministre Affoussiata Bamba-Lamine, qui présidait la cérémonie a affirmé la détermination des gouvernants à œuvrer pour la liberté de la presse en Côte d’Ivoire. «Le pari des gouvernants est de créer les conditions nécessaires à l’exercice de la liberté de la presse», a-t-elle soutenu. Car, selon la ministre, la liberté est indispensable aux journalistes pour exercer leur responsabilité, donc impératif pour tout régime qui se veut démocratique. En outre elle a relevé qu’ «Il s’agit de faire face, avec courage et abnégation, à toutes les menaces, toutes les difficultés et tous les périls pour faire connaître les faits et les opinions des citoyens», tout en soulignant le rôle déterminant que jouent les médias. Affoussiata Bamba Lamine a aussi émis le vœu de voir la Côte d’Ivoire se classer parmi les 20 premiers au prochain classement.
Améliorer le secteur de la presse
Mais avant la ministre, deux conférences ont été animées respectivement par les présidents du Conseil national de la presse (Cnp), Raphaël Lakpé et de l’Olped, Zio Moussa sur le thème "Liberté de la presse et responsabilité". «Pour renforcer la liberté d’expression et la responsabilité de tous les acteurs des médias en Côte d’Ivoire il faut, entre autres, améliorer l’état juridique et institutionnel des entreprises de presse, renforcer la diversité de l’offre éditoriale, encourager le crédit bancaire au secteur des médias et faire bon usage de la liberté d’expression», a suggéré Raphaël Lapké. Zio Moussa, quant à lui, a, dans son intervention, souligné que "les journalistes sont eux-mêmes responsables de leur insécurité car ignorants des codes et règles qui régissent leur profession, obéissant aux chapelles politiques. "La liberté de la presse est un combat de chaque heure", a-t-il énoncé. La Journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée tous les 3 mai à travers le monde entier. Le thème retenu pour cette 20e édition est "Parler sans crainte, assurer la liberté d’expression dans tous les médias". Cette journée est l’occasion de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, de l’évaluer, de défendre les médias des attaques contre leur indépendance et de se souvenir des journalistes tués dans l’exercice de leur métier. Elle était organisée conjointement par des organisations du secteur dont le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Reprelci), le Syndicat national des agents de la presse privée (Synappci), l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped).
Renaud Djatchi
Améliorer le secteur de la presse
Mais avant la ministre, deux conférences ont été animées respectivement par les présidents du Conseil national de la presse (Cnp), Raphaël Lakpé et de l’Olped, Zio Moussa sur le thème "Liberté de la presse et responsabilité". «Pour renforcer la liberté d’expression et la responsabilité de tous les acteurs des médias en Côte d’Ivoire il faut, entre autres, améliorer l’état juridique et institutionnel des entreprises de presse, renforcer la diversité de l’offre éditoriale, encourager le crédit bancaire au secteur des médias et faire bon usage de la liberté d’expression», a suggéré Raphaël Lapké. Zio Moussa, quant à lui, a, dans son intervention, souligné que "les journalistes sont eux-mêmes responsables de leur insécurité car ignorants des codes et règles qui régissent leur profession, obéissant aux chapelles politiques. "La liberté de la presse est un combat de chaque heure", a-t-il énoncé. La Journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée tous les 3 mai à travers le monde entier. Le thème retenu pour cette 20e édition est "Parler sans crainte, assurer la liberté d’expression dans tous les médias". Cette journée est l’occasion de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, de l’évaluer, de défendre les médias des attaques contre leur indépendance et de se souvenir des journalistes tués dans l’exercice de leur métier. Elle était organisée conjointement par des organisations du secteur dont le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Reprelci), le Syndicat national des agents de la presse privée (Synappci), l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped).
Renaud Djatchi