Certaines personnes me disent que mon arrestation ne peut pas être le fait de Laurent Gbagbo et du pouvoir. Mais dans le livre, je dis ce qu’il en a été réellement. On me dit que c’est un coup de Laurent Tapé Koulou. Mais qui est Tapé Koulou ? Il n’est pas président de la République. Laurent Tapé Koulou ne peut pas faire mettre quelqu’un en prison si des juges travaillent librement. S’il y a un Etat normal, les gens ne peuvent pas s’asseoir et me dire : ‘’ce n’est pas Laurent Gbagbo. Ce n’est pas Simone Gbagbo. Le pouvoir n’a rien à avoir avec ton histoire. Tu es en palabre avec Tapé Koulou’’. Qui est Tapé Koulou ? Un individu ne peut pas instrumentaliser à lui seul la justice et la police dans un pays. Je le dis dans le livre. D’ailleurs à Paris, quelqu’un m’a dit, aujourd’hui on se plaint de la DST. Mais ce n’est pas aujourd’hui que la DST intervient dans les petites affaires. Et moi ? Avais-je fait un coup d’Etat pour qu’on m’amène à la direction des renseignements généraux ? Je suis passé à la police au moins cinq fois. Je suis passé à la gendarmerie sous plainte d’un individu qui n’est même pas venu au tribunal. Et puis, l’affaire se termine à la DST. La DST est faite pour les faiseurs de coups d’Etat ! C’est pour régler le cas des déstabilisateurs ! Mais je me suis retrouvé à la DST comme un vulgaire terroriste. Aujourd’hui, on prend les gens, on les envoie à la DST parce qu’il y a eu une crise postélectorale. Je ne règle pas des comptes mais aujourd’hui, ce qu’on critique s’est passé hier.
Je vous rappelle que, j’ai été arrêté dans un ministère. Je le dis aussi dans le livre. On m’a cherché. On devait m’arrêter un vendredi. J’ai échappé. Le lundi matin où on m’a arrêté, je suis allé chez quelqu’un qui est en contact avec Tagro. Il m’a dit qu’on ne me ferait rien. La même personne m’appelle après et me dit qu’elle a eu le ministre Tagro qui aimerait que j’arrive dans son bureau. Il me rassure qu’on ne me ferait rien et que je signe ma déposition et je rentre. Donc dans le livre, je rends témoignage de tous les efforts que le ministre Désiré Tagro a faits pour qu’on ne m’arrête pas. Il a été mis en minorité. Il m’a dit : ‘’mais Alafé, tu veux me créer des problèmes ? Depuis des jours, le président Gbagbo m’appelle et me demande ce qu’il y a entre toi et moi et pourquoi je ne veux pas qu’on t’arrête ?’’ Ça aussi, je le dis. Ce sont des faits réels. C’est vrai, il n’est pas en vie. Mais, ça s’est passé comme ça. Et on m’arrête dans son bureau. Moi, je ne voulais pas m’y rendre. Je me dis, si la police veut m’arrêter, autant la fatiguer un peu. Qu’elle me cherche en ville ! Pourquoi, devais-je aller me livrer, aller signer ma déposition ? Parce que, je sais que, si je pars cette fois-ci, ils vont me prendre. Les gens ont dit aussi et je l’ai écrit dans le livre, que je voulais fuir. Et après cette étape mon nom a été mis à l’aéroport. Je l’ai dit dans le livre. J’ai voyagé quatre fois, cinq fois après. Mais chaque fois que je voyage l’ordinateur signale à mon niveau et je suis chaque fois bloqué pendant quelques heures, le temps d’appeler le directeur des renseignements généraux, le temps d’appeler le ministre Tagro ou une autre autorité pour qu’ils confirment que mon affaire est terminée.
Je vous rappelle que, j’ai été arrêté dans un ministère. Je le dis aussi dans le livre. On m’a cherché. On devait m’arrêter un vendredi. J’ai échappé. Le lundi matin où on m’a arrêté, je suis allé chez quelqu’un qui est en contact avec Tagro. Il m’a dit qu’on ne me ferait rien. La même personne m’appelle après et me dit qu’elle a eu le ministre Tagro qui aimerait que j’arrive dans son bureau. Il me rassure qu’on ne me ferait rien et que je signe ma déposition et je rentre. Donc dans le livre, je rends témoignage de tous les efforts que le ministre Désiré Tagro a faits pour qu’on ne m’arrête pas. Il a été mis en minorité. Il m’a dit : ‘’mais Alafé, tu veux me créer des problèmes ? Depuis des jours, le président Gbagbo m’appelle et me demande ce qu’il y a entre toi et moi et pourquoi je ne veux pas qu’on t’arrête ?’’ Ça aussi, je le dis. Ce sont des faits réels. C’est vrai, il n’est pas en vie. Mais, ça s’est passé comme ça. Et on m’arrête dans son bureau. Moi, je ne voulais pas m’y rendre. Je me dis, si la police veut m’arrêter, autant la fatiguer un peu. Qu’elle me cherche en ville ! Pourquoi, devais-je aller me livrer, aller signer ma déposition ? Parce que, je sais que, si je pars cette fois-ci, ils vont me prendre. Les gens ont dit aussi et je l’ai écrit dans le livre, que je voulais fuir. Et après cette étape mon nom a été mis à l’aéroport. Je l’ai dit dans le livre. J’ai voyagé quatre fois, cinq fois après. Mais chaque fois que je voyage l’ordinateur signale à mon niveau et je suis chaque fois bloqué pendant quelques heures, le temps d’appeler le directeur des renseignements généraux, le temps d’appeler le ministre Tagro ou une autre autorité pour qu’ils confirment que mon affaire est terminée.