«Aujourd’hui, c’est un grand jour. D’abord et avant tout, j’aimerais qu’on se lève pour une minute de silence, à la mémoire de notre confrère de Fraternité Matin Doua Gouly qui est décédé à la tâche. Je tiens à vous remercier d’être venus, si nombreux à la maison de la presse. C’est toujours un plaisir renouvelé pour nous, de recevoir nos confrères dans cette maison qui est leur maison. Donc, recevoir Alafé Wakili, est pour moi un non évènement. Mais, aujourd’hui, il y a un livre qui permet de cerner toute la dimension de l’homme. Il avait voulu faire, cette conférence dans un hôtel prestigieux d’Abidjan. J’ai dit, Alafé, il y a la maison de la presse qui est là. C’est ta maison et c’est la maison des confrères. Donc, je préfère que cette cérémonie, se tienne chez nous. Et, il a accepté de venir à la maison de la presse. Nous tenons à lui dire merci pour cette marque d’amitié. A chacun et à chacune de vous, nous disons merci d’avoir effectué le déplacement pour nous témoigner votre amitié, et également soutenir Alafé qui, plus qu’un ami est un frère pour nous. Nous souhaitons que chacun fasse un effort en ce qui le concerne pour se procurer cet ouvrage qui permettra de mettre fin aux ragots. Alafé Wakili, que vous l’aimez ou que vous ne l’aimez pas, vous devrez savoir, que c’est un baobab incontournable. C’est l’un des journalistes professionnels, le plus sérieux, en termes de réseaux de communication. Alafé, c’est une instance de validation. Je ne le cache pas, vous le savez tous. Donc, nous tenons à l’encourager. C’est le lieu également d’inviter chacun des journalistes à écrire. Il faut écrire. Il y a des évènements qui se produisent. Il faut écrire. Regarder autour de nous en Europe, chaque fois qu’il y a un évènement, le mois qui suit, il y a un ouvrage. Nous invitons les journalistes ivoiriens à produire. Nous avons, un centre de documentation. Il faudrait qu’on réussisse à rassembler les écrits de tous les journalistes. Donc, nous allons annoncer cette compagne dans quelques semaines. Nous allons aller vers les librairies et vers les écrivains, pour que tous les journalistes ivoiriens qui ont écrit un ouvrage puissent déposer un ou deux exemplaires afin que les gens qui sont de passage chez nous sachent que les journalistes ivoiriens écrivent. Nous avons les mêmes compétences que nos confrères d’ailleurs. Il faudrait simplement s’y mettre. Donc, nous vous remercions d’être venus si nombreux. Je ne vais pas monopoliser la parole. Cet ouvrage, j’ai eu l’avantage de le lire avant qu’il ne paraisse et je vous dis que c’est un vrai régal. Je vous invite à tout faire pour vous procurer cet ouvrage. Après avoir lu ce livre, vous saurez toutes les dimensions d’Alafé. Comment depuis l’université, il avait envie de devenir journaliste ? Qui l’a formé ? Par où il est passé ? Qui sont ses vrais amis ? Ses réseaux ? Vraiment après lecture, il n y a plus de rumeurs. Lorsque, vous finissez de lire ce livre, vous n’avez plus de question sur Alafé Wakili. Le prix est un peu élevé certes mais, je lui ai demandé de voir avec les éditeurs locaux pour qu’on ait une édition spéciale pour permettre à tout le monde de l’avoir. Mais, quand même, pour l’amitié qui nous lie avec lui, chacun de nous devrait faire l’effort de s’en procurer».
Propos recueillis par OGD
Propos recueillis par OGD