«Le livre est très important. Il ne faut pas voir le côté opportuniste ou le côté personnel. Je suis journaliste depuis 1966 et quand j’ai lu le livre entièrement le même jour, immédiatement, j’ai déterminé plusieurs aspects. L’aspect du peuplement, l’aspect de l’intégration et l’aspect de l’histoire des peuples. Alors l’auteur, qu’il soit essayiste ou romancier est un intellectuel. Le livre est très émotif quand vous suivez le conférencier, de sa rédaction à la MACA jusqu’à sa sortie et jusqu’à ce qu’il revienne et se fasse une nouvelle audience, une nouvelle dimension. Moi aussi, je vais écrire notre histoire avec Alafé ! En tant que journaliste, il faut prendre l’aspect des évènements. Alors, Alafé est un jeune intellectuel qui est à son deuxième ouvrage avec des précisions des sujets. Je pense qu’il faut voir le contenu du livre et non la personne et sa couleur politique. Ça, c’est la cécité intellectuelle en Côte d’ Ivoire. Quand, on fait un papier, on nous traite de pro-Gbagbo ou de pro-Ouattara. En fait, pro-Ouattara, pro-Gbagbo, nous sommes tous des lecteurs. Et en tant que lecteur, quand on prend un livre ou un journal, chacun le lit à sa façon et il se l’approprie à sa manière. On ne peut pas être d’accord sur tout. Car, si c’est le cas, on ne sera plus des intellectuels mais des robots. Pourtant, même les robots sont réglés à des niveaux divers. Ce que je vais vous dire, c’est de bien lire et de lire avec intelligence. »
Par OGD
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