Le journaliste écrivain André Silver Konan avec son roman «Raison d’Etat» a obtenu le grand prix littéraire Kailcédra 2013. C’était le samedi 11 mai 2013, au Palais de la Culture, à Treichville. À l’unanimité, les élèves et étudiants de plusieurs écoles (jury de jouvence) ont porté leur choix sur l’œuvre d’André Silver Konan. Claude Sahi, président du jury et ses adjoints (Marie-Catherine Kouassi et Mariam Hampâthé Ba) ont salué la qualité littéraire de l’ouvrage du journaliste écrivain. «Une œuvre facile à lire qui dénonce sans faiblesse les travers d’une société gangrenée par les injustices», a apprécié le jury. Pour le lauréat, ce prix est la consécration de sa carrière d’écrivain, débutée en 2007. «Ce prix que j’obtiens avec mon deuxième livre, est pour moi une invitation à maintenir le cap vers l’excellence dans l’écriture et la narration», a déclaré André Silver Konan. «Raison d’Etat» est l’histoire d’un mort qui raconte sa vie. C’est l’histoire d’une injustice insupportable envers un jeune promu à un bel avenir, mais brutalement arraché à l’affection des siens, par l’ambition dévorante de certaines personnes qui gravitaient autour du pouvoir. Le prix Kailcédra a été institué en 2007, par le journaliste Alex Kipré. Il récompense les qualités éditoriale littéraire et technique des livres. André Silver Konan succède à Angèle Gnonsoa, lauréate de la deuxième édition. Prix spécial Norbert Zongo du journalisme d’investigation en 2007, prix du Marché des assurances, banques et établissements financiers (Mabef 2004) et deuxième prix Ebony presse écrite (2011), André Silver Konan, est un ancien journaliste du quotidien ivoirien «Nouveau Réveil» et de l’hebdomadaire panafricain «Jeune Afrique». C’est son premier prix en tant qu’écrivain. «L’opposant historique», son premier livre (un recueil de nouvelles) est sorti en autoédition en 2007. Le lauréat du grand prix littéraire Kailcédra 2013 annonce son troisième œuvre d’ici la fin de l’année. Un livre-enquête, a-t-il révélé, qui va dévoiler les mystères de l’attaque du 19 septembre 2002, «ainsi que les évènements tragiques qui ont endeuillés la Côte d’Ivoire au cours de la décennie de perturbation, du charnier de Yopougon à l’assassinat de Boga Doudou, de Balla Kéita et du Général Guéi, en passant par les massacres de mars 2004, etc.».
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