Les africains le disent et le répètent : « même si tu n’aimes pas le lièvre, il faut reconnaitre qu’il court vite » et même très vite. On a beau ne pas aimer Alassane Ouattara, mais il faut reconnaitre au moins ses mérites et ses qualités de travailleurs. Laurent Gbagbo ne croyait pas si bien dire lorsqu’il affirmait dans les colonnes de Jeune Afrique : «Ouattara est brillant et travailleur». Il aura fallu moins de deux ans d’exercice de pouvoir à l’ancien numéro 2 du FMI pour en faire la démonstration, même si ses détracteurs continuent de ne rien voir. Ne dit-on pas qu’Il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir ? Exactement parce que les œuvres réalisées ou en cours de réalisation sont visibles comme le nez proéminent sur un visage, qu’on s’étonne qu’elles ne soient pas vues par ceux là qui veulent réécrire chaque jour, l’histoire de notre pays. Des œuvres aussi bien dans la capitale économique qu’à l’intérieur du pays, visibles et palpables. Il serait alors fastidieux de les énumérer toutes. Ce qui n’empêche pas d’en citer quelques unes, en commençant par Abidjan. Aujourd’hui en effet, les automobilistes ne cachent pas leur joie en circulant dans la capitale économique. Les nids de poules, qui naguère leur donnaient des cauchemars, ont tous disparus pour faire place à des routes praticables. Le cas de la route du port en est la parfaite illustration. Tous les quartiers du District d’Abidjan ont bénéficié des retombées du programme présidentielle d’urgence (PPU). Même Yopougon, le quartier de Gbagbo, comme le chante Billy Billy, n’a pas été oublié. Les routes y sont devenues plus praticables qu’elles ne l’étaient durant les dix ans de règne des refondateurs. Alassane Ouattara ne s’est pas arrêté là. Il a lancé des chantiers d’envergure. Ainsi, a-t-il procédé le 7 septembre 2011, au lancement des travaux du pont Henri Konan Bédié qui va relier la Riviera à Marcory. Depuis, de jours comme de nuits, les travaux sont en cours. Toujours dans la même commune de Cocody, l’Université Félix Houphouët-Boigny a fière allure aujourd’hui, après une réhabilitation souhaitée et voulue par le Président de la République. Que dire de l’échangeur de la Riviera 2 ? Là aussi, il suffit pour les plus septiques d’y faire un tour et voir l’état d’avancement des travaux. La route, précédent le développement, tout le monde a été témoin de la pose de la première pierre de l’Autoroute Abidjan-Bassam. C’était au mois d’août de l’an 2012. De même que tous ceux qui vont du côté de la région de la Bagoué peuvent se rendre compte de l’état d’avancement de la route qui va relier Boundiali à Tengrela. A côté des infrastructures routières, il faut noter les travaux en vue de solutionner définitivement le problème d’électricité et d’eau potable. C’est tout le sens qu’il faut donner à la pose de la première pierre du barrage de Soubré, en février dernier ainsi que la pose de la première pierre des installations d’eau potable à Bonoua, en août 2012. Cette liste qui n’est pas exhaustive et la preuve que comme aime à le dire le Président de la République, l’argent travaille. Bien malin, qui pourra sans se lancer dans du verbiage énumérer les chantiers de son prédécesseurs, Laurent Gbagbo, à qui ses adeptes veulent attribuer les chantiers en cours. Une chose est d’avoir un projet, une autre est de la mettre en œuvre. Le reste n’est que du papotage. Laissons donc le FPI, maître dans ce domaine, parler, tout en lui rappelant pour terminer la pose de la première pierre du pont de la Marahouhé, en septembre 2012.
Thiery Latt
Thiery Latt