Tirant les conséquences des élections présidentielles de 2010 qui a abouti à une crise postélectorale et des élections législatives, municipales et régionales qui ont été jalonnées d’actes de violences et de fraudes à grande échelle, des organisations de la société civile (Osc) qui regroupent notamment la Cosopci, la Foscao-ci, le Raidh , le Wanep-ci et l’Adjl-ci soutiennent le gouvernement dans sa volonté d’engager une réforme de la Commission électorale indépendante (Cei). Elles l’ont fait savoir dans une déclaration dont nous avons reçue copie.
Les Osc se sont félicité de l’opportunité qui est donnée à la Côte d’Ivoire de se doter, à travers cette réforme d’un organisme indépendant de gestion des élections dont la mise en place de façon participative, inclusive et consensuelle est l’une des conditions de la réconciliation et de la paix en Côte d’Ivoire. A cet égard, les Osc estiment qu’il est impérieux de prendre en compte dans la réforme en cours, les causes réelles du dysfonctionnement de la commission mise en place en 2004. En effet, cette commission, pléthorique est composée essentiellement de représentants des partis politiques et de forces politiques issues des ex-Forces Nouvelles. Aussi, la nouvelle commission qui sera mise en place devra respecter dans sa composition et dans la durée de son mandat les principes d’impartialité, de neutralité et de compétence conformément aux instruments régionaux et internationaux». Les Osc ont en outre informé le gouvernement qu’elles disposent d’une proposition de reforme de la Cei et du code électoral qui peut éviter à la Côte d’Ivoire une autre crise électorale, encore plus meurtrière et destructive. «En tout état de causes, les Osc demandent la dissolution de la Cei dès la proclamation des résultats définitifs des élections locales et invitent le gouvernement à engager un processus de reforme de la CEI et du code électoral inclusif impliquant tous les acteurs concernés en l’occurrence les partis politiques, les ministères techniques, les OSC impliquées dans le processus électoral, les experts indépendants», ont indiqué les Organisations de la société civile. Elles qui ont également exhorté le gouvernement à mettre en place un comité technique chargé de conduire le processus de réforme tout en conduisant l’ensemble du processus de réforme dans un délai n’excédant pas trois (03) mois. «Nous demandons à l’Assemblée nationale de faciliter l’adoption d’un nouveau code électoral et une nouvelle loi instituant une Commission électorale indépendante respectant les principes d’impartialité, de neutralité et de compétence conformément aux instruments régionaux et internationaux. Les Osc demandent à la Cour suprême d’analyser tous les recours introduits et publier les résultats définitifs conformément aux délais prévus par la loi», ont souhaité les organisations de la société civile tout en invitant les partenaires techniques et financiers à soutenir le processus de reforme de la Cei et du code électoral.
Touré Abdoulaye
Les Osc se sont félicité de l’opportunité qui est donnée à la Côte d’Ivoire de se doter, à travers cette réforme d’un organisme indépendant de gestion des élections dont la mise en place de façon participative, inclusive et consensuelle est l’une des conditions de la réconciliation et de la paix en Côte d’Ivoire. A cet égard, les Osc estiment qu’il est impérieux de prendre en compte dans la réforme en cours, les causes réelles du dysfonctionnement de la commission mise en place en 2004. En effet, cette commission, pléthorique est composée essentiellement de représentants des partis politiques et de forces politiques issues des ex-Forces Nouvelles. Aussi, la nouvelle commission qui sera mise en place devra respecter dans sa composition et dans la durée de son mandat les principes d’impartialité, de neutralité et de compétence conformément aux instruments régionaux et internationaux». Les Osc ont en outre informé le gouvernement qu’elles disposent d’une proposition de reforme de la Cei et du code électoral qui peut éviter à la Côte d’Ivoire une autre crise électorale, encore plus meurtrière et destructive. «En tout état de causes, les Osc demandent la dissolution de la Cei dès la proclamation des résultats définitifs des élections locales et invitent le gouvernement à engager un processus de reforme de la CEI et du code électoral inclusif impliquant tous les acteurs concernés en l’occurrence les partis politiques, les ministères techniques, les OSC impliquées dans le processus électoral, les experts indépendants», ont indiqué les Organisations de la société civile. Elles qui ont également exhorté le gouvernement à mettre en place un comité technique chargé de conduire le processus de réforme tout en conduisant l’ensemble du processus de réforme dans un délai n’excédant pas trois (03) mois. «Nous demandons à l’Assemblée nationale de faciliter l’adoption d’un nouveau code électoral et une nouvelle loi instituant une Commission électorale indépendante respectant les principes d’impartialité, de neutralité et de compétence conformément aux instruments régionaux et internationaux. Les Osc demandent à la Cour suprême d’analyser tous les recours introduits et publier les résultats définitifs conformément aux délais prévus par la loi», ont souhaité les organisations de la société civile tout en invitant les partenaires techniques et financiers à soutenir le processus de reforme de la Cei et du code électoral.
Touré Abdoulaye