Des mouvements bénévoles œuvrant pour la réconciliation et regroupés au sein de la Conférence des présidents des structures de réconciliation étaient réunis en assemblée générale extraordinaire à Yopougon le jeudi 16 mai 2013, pour plancher sur la problématique de la réconciliation nationale. Abdul Racid Awassa président de ladite structure et ses camarades ont observé que le chantier de la réconciliation en Côte d’Ivoire reste entier en dépit de l’existence de la Commission dialogue vérité et réconciliation (Cdvr). Selon eux, même si la Cdvr s’est signalée par quelques activités, elle reste une machine lourde dont plusieurs Ivoiriens ne comprennent pas toujours le fondement. La Conférence des présidents des structures de réconciliation accuse le Président Charles Konan Banny d’immobilisme. Et Abdul Racid d’affirmer que le président Banny est trop marqué politiquement. ‘’Sa gestion de la CDVR a fini par convaincre l’opinion nationale et internationale sur son inaptitude à conduire les Ivoiriens vers la réconciliation vraie. Banny se considère plus comme un acteur politique qu’un artisan de la paix et de la réconciliation. Il n’y a plus de raison qu’il soit le Président de la CDVR. Parce qu’entre la politique et la réconciliation des Ivoiriens, il y a un choix à faire’’, fait remarquer M. Abdul. Et le meilleur choix qui s’offre au président Banny est selon ces mouvements bénévoles, sa démission pure et simple. Ils reprochent surtout à Charles Konan Banny son refus de collaborer avec les différentes structures de réconciliation mises en place par la jeunesse pour l’épauler dans sa tâche.
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