21 mai 2011-21 mai 2013. Il y a deux années, le président Alassane Ouattara prêtait serment à Yamoussoukro. Il héritait d’une Côte d’Ivoire défigurée, économiquement balafrée et où les voyants étaient au rouge avec un taux de croissance de -4,7%. C’est dans ce climat délétère, pas propice à l’investissement étranger qu’il prend les rênes de ce pays en déliquescence et économiquement déglinguée. Mais cela n’entache en rien l’ardeur de cet économiste averti. Lentement mais sûrement, et fort de son carnet d’adresse, Ouattara, au lendemain de sa prise de fonction, met l’accent sur le retour de la Côte d’Ivoire sur l’échiquier international. Il décide alors de faire de la Côte d’Ivoire, un pays à nouveau fréquentable. En point de mire, un pays émergent à l’horizon 2020. Le Chef de l’Etat, par le truchement de l’Eco-diplomatie, multiplie alors les forums économique à l’extérieur du pays, avec comme boussole, le Plan national de développement 2012-2015 qui nécessite plus de 11 000 milliards de Fcfa.
L’effet Ouattara
En Juin 2012, la Côte d’Ivoire est éligible au point d’achèvement de l’initiative pays pauvres très endettés (PPTE) pour la suppression de sa dette. Cela a alors un effet déclencheur et la nation devient à nouveau un pays crédible. En décembre 2012, Ouattara se rend à Paris, à la recherche de financement pour la mise en ?uvre du PND (Plan national de Développement). Du 02 au 05 décembre 2012, c’est la table ronde des bailleurs de Fonds, en vue de la mobilisation de ressources pour la mise en chantier des grands projets de développement de la Côte d’Ivoire. Les ministères techniques sont même du voyage et les membres du Gouvernement sont appelés à ‘‘vendre’’ le pays. A cette occasion, les partenaires au développement ont confirmé leur engagement à hauteur d’environ 7 milliards d’euros (8,6 milliards de dollars US) soit 4.300 milliards F CFA sur la période 2013-2015, soit plus du double des financements attendus par la Côte d’Ivoire. Au niveau interne, les producteurs de café-cacao, ceux qui font la richesse de la Côte d’Ivoire ne sont pas oubliés. Le chef de l’Etat ivoirien décide de mettre sur pied la reforme de cette filière et désormais, le paysan ivoirien bénéficie de 60% du prix sur le marché international avec un prix garanti obligatoire et non indicatif. Et pour l’année 2012, ce sont 720 milliards de Fcfa qui ont été distribués aux paysans ivoiriens. Avec ces 60% du prix CAF (coût, assurance et fret) de référence, 22% de ce prix revient aux intermédiaires et 18% à l`Etat de Côte d`Ivoire. L’amélioration des revenus ruraux a donc été plus rapide qu’en milieu urbain. En effet, les revenus agricoles pour le cacao et les vivriers ont porté sur un montant de plus de 2000 milliards de F.CFA, dont environ 720 milliards de F.CFA pour les producteurs de cacao et 1292 milliards de FCFA pour les producteurs de vivriers. La route précédant le développement, un point d’honneur a été mis à la réhabilitation du réseau routier et à la construction d’infrastructures routières. C’est dans cette optique que des routes ont été réhabilitées et des premiers coups de pioche donnés.
Nous en voulons pour preuve, les lancement des travaux du Troisième pont dénommé ‘‘Pont Henri Konan Bédié’’ (septembre 2011), avec les échangeurs de Marcory et de la Riviera 2, la construction du pont reliant la 7ème à la 8ème tranche, la construction de la route Angré-Mahou, la réfection du mythique pont de Bouaflé (septembre 2012), le lancement des travaux de renforcement de l` alimentation en eau potable d`Abidjan à partir de Bonoua, le 6 août 2012 , l’accélération de la construction de pont de Jacqueville, le lancement des travaux de l’autoroute de Grand-Bassam le 03 août 2012. Le chef de l’Etat a également contribué à booster les travaux de l’autoroute du nord qui sont prévus s’achever en fin d’année ou au plus en début d’année prochaine. Des actions ont été également été menées dans le cadre du Programme présidentiel d’urgence (PPU) pour l’approvisionnement en eau potable des populations. Dans le domaine de l’électricité, outre les actions entreprises pour prévenir les délestages, le président Alassane Ouattara à procédé au lancement des travaux du mythique barrage de Soubré, en février 2013. Au chapitre de l’amélioration des affaires, la Côte d’Ivoire sous Alassane Ouattara veut améliorer son mauvais rang. Des actions ont donc été entreprises. Elles s’articulent entre autres autour de la création d’entreprise en 48h contre 32 jours, la prochaine baisse du coût de la création d’entreprise qui passera de 715 000 Fcfa à 182 000 Fcfa, la mise sur pied du Tribunal de commerce, la création d’un guichet unique d’entreprise, un nouveau code d’investissement, etc.
Les travaux d’Hercule
Toute chose qui devrait booster les Investissements directs étrangers et donner plus de coffre au secteur privé, pourvoyeur d’emploi par excellence. Aujourd’hui, l’économie ivoirienne a renoué avec une croissance forte en 2012, résultant notamment des efforts d’assainissement de tous les secteurs économiques. L’évolution du PIB qui était en repli de – 4,7 % en 2011, année de fin de crise, a connu une forte progression pour se situer à 9,8% en 2012. Le regain de dynamisme de tous les grands secteurs de l’activité économique a été stimulé par la relance de l’investissement, de la consommation et des exportations. Le taux d’investissement ressort à 13,7% du PIB en 2012, contre 8,2% du PIB en 2011. Les exportations ont progressé de 12% en 2012 contre un recul de -4% en 2011. De même, l’évolution de la consommation des ménages a cru au taux de 13 % en 2012 contre une baisse de 5,1% en 2011. L’année 2013 devrait confirmer le rebond économique de la Côte d’Ivoire. Objectif : un taux de croissance de 9% en 2013 et 10% en 2014 et 2015. En tout cas, les populations ivoiriennes devraient mieux ressentir les effets de la croissance économique en 2013. En prime la réduction du taux de pauvreté de 50% d’ici 2015. Le revenu par tête d’habitant connaît une hausse de 7,8 % en 2012 et de 8,5 % en prévision pour l’année 2013. Le procédé de recensement pour l’obtention de 60 000 logements sociaux a été enclenché, au grand bonheur des populations ivoiriennes. La Côte d’Ivoire, sous l’ère Ouattara connait désormais une embellie économique. Pour l’apprécier, il faudrait avoir l’honnêteté de savoir d’où nous venons et saluer à sa juste valeur, ses grandes victoires du président Alassane Ouattara, car ce n’était pas gagné d’avance.
Jean Eric ADINGRA
L’effet Ouattara
En Juin 2012, la Côte d’Ivoire est éligible au point d’achèvement de l’initiative pays pauvres très endettés (PPTE) pour la suppression de sa dette. Cela a alors un effet déclencheur et la nation devient à nouveau un pays crédible. En décembre 2012, Ouattara se rend à Paris, à la recherche de financement pour la mise en ?uvre du PND (Plan national de Développement). Du 02 au 05 décembre 2012, c’est la table ronde des bailleurs de Fonds, en vue de la mobilisation de ressources pour la mise en chantier des grands projets de développement de la Côte d’Ivoire. Les ministères techniques sont même du voyage et les membres du Gouvernement sont appelés à ‘‘vendre’’ le pays. A cette occasion, les partenaires au développement ont confirmé leur engagement à hauteur d’environ 7 milliards d’euros (8,6 milliards de dollars US) soit 4.300 milliards F CFA sur la période 2013-2015, soit plus du double des financements attendus par la Côte d’Ivoire. Au niveau interne, les producteurs de café-cacao, ceux qui font la richesse de la Côte d’Ivoire ne sont pas oubliés. Le chef de l’Etat ivoirien décide de mettre sur pied la reforme de cette filière et désormais, le paysan ivoirien bénéficie de 60% du prix sur le marché international avec un prix garanti obligatoire et non indicatif. Et pour l’année 2012, ce sont 720 milliards de Fcfa qui ont été distribués aux paysans ivoiriens. Avec ces 60% du prix CAF (coût, assurance et fret) de référence, 22% de ce prix revient aux intermédiaires et 18% à l`Etat de Côte d`Ivoire. L’amélioration des revenus ruraux a donc été plus rapide qu’en milieu urbain. En effet, les revenus agricoles pour le cacao et les vivriers ont porté sur un montant de plus de 2000 milliards de F.CFA, dont environ 720 milliards de F.CFA pour les producteurs de cacao et 1292 milliards de FCFA pour les producteurs de vivriers. La route précédant le développement, un point d’honneur a été mis à la réhabilitation du réseau routier et à la construction d’infrastructures routières. C’est dans cette optique que des routes ont été réhabilitées et des premiers coups de pioche donnés.
Nous en voulons pour preuve, les lancement des travaux du Troisième pont dénommé ‘‘Pont Henri Konan Bédié’’ (septembre 2011), avec les échangeurs de Marcory et de la Riviera 2, la construction du pont reliant la 7ème à la 8ème tranche, la construction de la route Angré-Mahou, la réfection du mythique pont de Bouaflé (septembre 2012), le lancement des travaux de renforcement de l` alimentation en eau potable d`Abidjan à partir de Bonoua, le 6 août 2012 , l’accélération de la construction de pont de Jacqueville, le lancement des travaux de l’autoroute de Grand-Bassam le 03 août 2012. Le chef de l’Etat a également contribué à booster les travaux de l’autoroute du nord qui sont prévus s’achever en fin d’année ou au plus en début d’année prochaine. Des actions ont été également été menées dans le cadre du Programme présidentiel d’urgence (PPU) pour l’approvisionnement en eau potable des populations. Dans le domaine de l’électricité, outre les actions entreprises pour prévenir les délestages, le président Alassane Ouattara à procédé au lancement des travaux du mythique barrage de Soubré, en février 2013. Au chapitre de l’amélioration des affaires, la Côte d’Ivoire sous Alassane Ouattara veut améliorer son mauvais rang. Des actions ont donc été entreprises. Elles s’articulent entre autres autour de la création d’entreprise en 48h contre 32 jours, la prochaine baisse du coût de la création d’entreprise qui passera de 715 000 Fcfa à 182 000 Fcfa, la mise sur pied du Tribunal de commerce, la création d’un guichet unique d’entreprise, un nouveau code d’investissement, etc.
Les travaux d’Hercule
Toute chose qui devrait booster les Investissements directs étrangers et donner plus de coffre au secteur privé, pourvoyeur d’emploi par excellence. Aujourd’hui, l’économie ivoirienne a renoué avec une croissance forte en 2012, résultant notamment des efforts d’assainissement de tous les secteurs économiques. L’évolution du PIB qui était en repli de – 4,7 % en 2011, année de fin de crise, a connu une forte progression pour se situer à 9,8% en 2012. Le regain de dynamisme de tous les grands secteurs de l’activité économique a été stimulé par la relance de l’investissement, de la consommation et des exportations. Le taux d’investissement ressort à 13,7% du PIB en 2012, contre 8,2% du PIB en 2011. Les exportations ont progressé de 12% en 2012 contre un recul de -4% en 2011. De même, l’évolution de la consommation des ménages a cru au taux de 13 % en 2012 contre une baisse de 5,1% en 2011. L’année 2013 devrait confirmer le rebond économique de la Côte d’Ivoire. Objectif : un taux de croissance de 9% en 2013 et 10% en 2014 et 2015. En tout cas, les populations ivoiriennes devraient mieux ressentir les effets de la croissance économique en 2013. En prime la réduction du taux de pauvreté de 50% d’ici 2015. Le revenu par tête d’habitant connaît une hausse de 7,8 % en 2012 et de 8,5 % en prévision pour l’année 2013. Le procédé de recensement pour l’obtention de 60 000 logements sociaux a été enclenché, au grand bonheur des populations ivoiriennes. La Côte d’Ivoire, sous l’ère Ouattara connait désormais une embellie économique. Pour l’apprécier, il faudrait avoir l’honnêteté de savoir d’où nous venons et saluer à sa juste valeur, ses grandes victoires du président Alassane Ouattara, car ce n’était pas gagné d’avance.
Jean Eric ADINGRA
