Cheikh Fall et Cyriac Gbogou veulent des bloggeurs crédibles «Médias sociaux, Blogs, journalisme citoyen : Quelle crédibilité?», tel est le thème autour duquel bloggeurs, cybers activistes, journalistes et internautes se sont réunis le samedi 25 mai 2013, dans un hôtel de la place, pour débattre de l’impact des outils de communication tels que Twitter et Facebook, sur le quotidien des citoyens. Co-animée par Cheikh Fall, bloggeur, cyber-activiste sénégalais et Cyriac Gbogou, la conférence est l’initiative de la Communauté des Bloggeurs pour la Démocratie (CBID) et la radio Nederland WorldWide des Pays-Bas. Pour Cheikh Fall, la passion pour internet peut pousser quelqu’un à en faire un métier. Tout métier cependant, dit-il, impose crédibilité. Car, avance-t-il, une personne peu fiable est peu crédible. D’autant plus que selon lui, «un mensonge sur la toile est beaucoup plus dangereux que dans la vraie vie». Ce métier consiste en la recherche, la production et la diffusion de l’information. Car, dira-t-il, l’information est atomisée aujourd’hui à cause des nouveaux outils de la communication. «Le citoyen n’est pas seulement récepteur de l’information, mais acteur de l’information», a-t-il dit. Le maître mot dans ce corps de métier, explique-t-il est, la crédibilité. C’est pourquoi, il a demandé aux uns et aux autres d’indiquer les sources de leurs informations. Cyriac Gbogou, a lui aussi partagé son expérience du journalisme citoyen avec la communauté de l’information.
Il a démontré comment les réseaux sociaux ont été utiles dans la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Il est passé assez rapidement sur son arrestation, tout en évoquant l’implication du département américain et du Quai- d’Orsey pour sa libération. Pour arriver à cette notoriété, avoue-t-il, il lui a fallu de la crédibilité. «Avec l’arrivée des nouveaux médias du Web 2.0, nous avons tous le pouvoir d’agir», a-t-il exhorté avant de demander aux uns et aux autres de «construire» leur réputation numérique. Il a invité les journalistes classiques à travailler main dans la main avec eux et à éviter surtout les amalgames. Pour sa part, Amadou Diallo, président de la CBID s’est dit heureux de l’organisation de cette 2ème journée des TIC. « La crise postélectorale a créé une grande soif de l’information», a-t-il constaté. Et de s’interroger de ce que serait l’actualité nationale et internationale sans l’apport des journalistes citoyens ? Un film documentaire, «Regard sur Gbagbo» a été visionné à la fin de la cérémonie.
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Il a démontré comment les réseaux sociaux ont été utiles dans la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Il est passé assez rapidement sur son arrestation, tout en évoquant l’implication du département américain et du Quai- d’Orsey pour sa libération. Pour arriver à cette notoriété, avoue-t-il, il lui a fallu de la crédibilité. «Avec l’arrivée des nouveaux médias du Web 2.0, nous avons tous le pouvoir d’agir», a-t-il exhorté avant de demander aux uns et aux autres de «construire» leur réputation numérique. Il a invité les journalistes classiques à travailler main dans la main avec eux et à éviter surtout les amalgames. Pour sa part, Amadou Diallo, président de la CBID s’est dit heureux de l’organisation de cette 2ème journée des TIC. « La crise postélectorale a créé une grande soif de l’information», a-t-il constaté. Et de s’interroger de ce que serait l’actualité nationale et internationale sans l’apport des journalistes citoyens ? Un film documentaire, «Regard sur Gbagbo» a été visionné à la fin de la cérémonie.
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