Alors que l’on croyait à la sérénité, la région du Hambol est en proie à l’insécurité depuis peu. Les braquages sont de retour. Et les populations quant à elles affichent des mines déconfites. Exacerbées par la terreur infligée aux populations du hambol, les autorités de la gendarmerie nationale, notamment le commandant supérieur, le Général Kouassi Gervais, a déployé illico une unité spéciale d’intervention de la Gendarmerie Nationale (UIGN) conduite par le Général Vako Bamba, son adjoint. En effet, depuis plusieurs semaines, s’aventurer à emprunter les axes principaux dans la cité du Hambol serait allé ad patres. Car les coupeurs de route, lourdement armés, ont repris du service. Toute chose qui a poussé les opérateurs économiques de Dabakala à observer un jour d’arrêt d’activités en vue d’attirer l’attention des autorités compétentes sur la question sécuritaire. Viols, vols, braquages, meurtres et autres violences sont les activités quotidiennes de ces scélérats. Mais grâce à cette unité qui a mis en déroute ces derniers, la situation demeure relativement calme. Des arrestations ont été faites
Aux dires de Konaté Yaya, ces malfrats, aux allures de Peul (ethnie de la Guinée) et encagoulés, opèrent à l’aide de pistolets automatiques, de kalachnikovs et d’armes lourdes. Pour éviter de tomber dans le filet de la police ou de la gendarmerie, ils changent de lieu d’opération. Après donc leur forfait sur l’axe Katiola-Dabakala, un suspect a été arrêté à Kowara, village situé à 11 Km de Katiola. Et conduit à la brigade de gendarmerie pour nécessité d’enquête. Un autre atteint mortellement après des échanges de tirs et un troisième appréhendé. Sur lui, les forces de l’ordre ont découvert une kalachnikov et un sac plein de cannabis. Il est en ce moment en détention au poste de la gendarmerie. Des patrouilles de bérets rouges sont perceptibles dans la ville et ses environs. Une fois à la brigade de gendarmerie de Katiola, la présence du procureur de la section du tribunal de première instance de Bouaké convainc plus d’un. Renseignement pris, celui-ci s’est rendu en ce lieu pour instruire le commandant de brigade à produire le procès-verbal des détenus. Interrogés, tour à tour, le commandant de brigade et le procureur nous ont renvoyés chacun à leur hiérarchie.
M. Yul Lambert Omépieu est préfet de région du Hambol, que nous avons rencontré à son bureau, s’explique difficilement ce qui arrive à sa région et à ses administrés. Pour lui, il ne se passe pas de jour sans événement attentatoire des biens et des personnes. Tantôt des viols, des braquages des maisons de cultes, le braquage à domicile du commandant de brigade ; des morts suspectes dans des localités après les avoir purgés avec de la matière nocive. C’est le lot quotidien de la population. Cependant, il salue l’arrivée de ce corps spécialisé de la gendarmerie afin de mettre du bémol dans cette situation pour que les populations puissent vaquer à leurs occupations. «Je salue l’arrivée de cette unité dans notre localité. C’est une unité qui connait son métier», s’est réjoui le préfet. Pour l’heure, la présence de cette unité spéciale qui a essuyé des bévues des coupeurs de route rassure les populations et opérateurs économiques de la cité de la poterie. Depuis leur arrivée sur le sol du Hambol, aucun braquage n’a encore été signalé, ce qui augure des lendemains meilleurs. Cependant, avec la visite dans le district des savanes du numéro un des Ivoiriens, Alassane Ouattara, annoncée pour le 2 juillet prochain, la sécurité doit être renforcée. Et permettre la fluidité routière. Inutile de rappeler que sans sécurité, aucun développement économique n’est possible.
Coulibaly Souleymane, correspondant régional
Aux dires de Konaté Yaya, ces malfrats, aux allures de Peul (ethnie de la Guinée) et encagoulés, opèrent à l’aide de pistolets automatiques, de kalachnikovs et d’armes lourdes. Pour éviter de tomber dans le filet de la police ou de la gendarmerie, ils changent de lieu d’opération. Après donc leur forfait sur l’axe Katiola-Dabakala, un suspect a été arrêté à Kowara, village situé à 11 Km de Katiola. Et conduit à la brigade de gendarmerie pour nécessité d’enquête. Un autre atteint mortellement après des échanges de tirs et un troisième appréhendé. Sur lui, les forces de l’ordre ont découvert une kalachnikov et un sac plein de cannabis. Il est en ce moment en détention au poste de la gendarmerie. Des patrouilles de bérets rouges sont perceptibles dans la ville et ses environs. Une fois à la brigade de gendarmerie de Katiola, la présence du procureur de la section du tribunal de première instance de Bouaké convainc plus d’un. Renseignement pris, celui-ci s’est rendu en ce lieu pour instruire le commandant de brigade à produire le procès-verbal des détenus. Interrogés, tour à tour, le commandant de brigade et le procureur nous ont renvoyés chacun à leur hiérarchie.
M. Yul Lambert Omépieu est préfet de région du Hambol, que nous avons rencontré à son bureau, s’explique difficilement ce qui arrive à sa région et à ses administrés. Pour lui, il ne se passe pas de jour sans événement attentatoire des biens et des personnes. Tantôt des viols, des braquages des maisons de cultes, le braquage à domicile du commandant de brigade ; des morts suspectes dans des localités après les avoir purgés avec de la matière nocive. C’est le lot quotidien de la population. Cependant, il salue l’arrivée de ce corps spécialisé de la gendarmerie afin de mettre du bémol dans cette situation pour que les populations puissent vaquer à leurs occupations. «Je salue l’arrivée de cette unité dans notre localité. C’est une unité qui connait son métier», s’est réjoui le préfet. Pour l’heure, la présence de cette unité spéciale qui a essuyé des bévues des coupeurs de route rassure les populations et opérateurs économiques de la cité de la poterie. Depuis leur arrivée sur le sol du Hambol, aucun braquage n’a encore été signalé, ce qui augure des lendemains meilleurs. Cependant, avec la visite dans le district des savanes du numéro un des Ivoiriens, Alassane Ouattara, annoncée pour le 2 juillet prochain, la sécurité doit être renforcée. Et permettre la fluidité routière. Inutile de rappeler que sans sécurité, aucun développement économique n’est possible.
Coulibaly Souleymane, correspondant régional