En marge de la Conférence sur le développement de l’Afrique au Japon, le Président ivoirien a accordé un entretien à l’Agence France Presse dans lequel il est revenu sur son intention de briguer un second mandat à la tête de la Côte d’Ivoire en 2015. «J’ai trouvé un pays complètement en ruine, effondré, qui avait et a besoin d’être reconstruit. J’ai indiqué clairement que je ne suis pas sûr de pouvoir finir ce travail dans le temps qui me reste et que vraisemblablement je briguerai un second mandat. Je considère que c’est très vraisemblable que je sois candidat», a confié Alassane Ouattara.
Qui a estimé que son âge, 71 ans, ne constitue pas un obstacle dans sa décision finale. «Je suis en bonne santé, et je fais de l’exercice tous les matins!», a fait remarquer le Chef de l’Etat ivoirien. Concernant le processus de réconciliation nationale, le Président de la République a laissé entendre qu’il est sur la bonne voie «Il ne faut pas confondre la réconciliation entre les Ivoiriens et les relations entre partis politiques. Quand il y a eu des crises aussi fortes, comme en France et en Europe après la Seconde Guerre mondiale, ou aux Etats-Unis après la guerre de Sécession, combien d’années a-t-il fallu pour une vraie réconciliation?», s’est défendu Alassane Ouattara. Soulignant que bien que le Front populaire ivoirien n’ait pas pris officiellement part aux élections locales, «nous avons des élus du FPI qui se sont présentés en indépendants».
Et puis des Ong accuse, le gouvernement ivoirien d’appliquer une justice des vainqueurs en ne poursuivant que des proches de l’ex-Président Laurent Gbagbo. «Je récuse ce terme. Nous n’acceptons pas ce cliché de justice des vainqueurs», a réagi le Chef de l’Etat. Et de renchérir : «Après la crise (postélectorale) , il n’y avait pas de juges, de tribunaux, tout était détruit, et il fallait du temps pour reconstituer les infrastructures. Ensuite, il a fallu des enquêtes. On ne peut se mettre à arrêter des gens comme ça, sauf en cas de flagrant délit. (…) Une commission nationale d’enquête a rendu son rapport, qui a été rendu public et est entre les mains des juges. Certaines personnes ont déjà été convoquées, d’autres ont été condamnées. Je peux vous assurer que la justice fait son travail de façon indépendante, sans aucune pression».
Touré Abdoulaye
Qui a estimé que son âge, 71 ans, ne constitue pas un obstacle dans sa décision finale. «Je suis en bonne santé, et je fais de l’exercice tous les matins!», a fait remarquer le Chef de l’Etat ivoirien. Concernant le processus de réconciliation nationale, le Président de la République a laissé entendre qu’il est sur la bonne voie «Il ne faut pas confondre la réconciliation entre les Ivoiriens et les relations entre partis politiques. Quand il y a eu des crises aussi fortes, comme en France et en Europe après la Seconde Guerre mondiale, ou aux Etats-Unis après la guerre de Sécession, combien d’années a-t-il fallu pour une vraie réconciliation?», s’est défendu Alassane Ouattara. Soulignant que bien que le Front populaire ivoirien n’ait pas pris officiellement part aux élections locales, «nous avons des élus du FPI qui se sont présentés en indépendants».
Et puis des Ong accuse, le gouvernement ivoirien d’appliquer une justice des vainqueurs en ne poursuivant que des proches de l’ex-Président Laurent Gbagbo. «Je récuse ce terme. Nous n’acceptons pas ce cliché de justice des vainqueurs», a réagi le Chef de l’Etat. Et de renchérir : «Après la crise (postélectorale) , il n’y avait pas de juges, de tribunaux, tout était détruit, et il fallait du temps pour reconstituer les infrastructures. Ensuite, il a fallu des enquêtes. On ne peut se mettre à arrêter des gens comme ça, sauf en cas de flagrant délit. (…) Une commission nationale d’enquête a rendu son rapport, qui a été rendu public et est entre les mains des juges. Certaines personnes ont déjà été convoquées, d’autres ont été condamnées. Je peux vous assurer que la justice fait son travail de façon indépendante, sans aucune pression».
Touré Abdoulaye