Des soldats ont été déployés dans des régions du nord de la Côte d’Ivoire pour dissuader des groupes armés qui sévissent depuis plusieurs semaines, a-t-on appris de source sécuritaire.
Des unités commandos de la gendarmerie nationale ont mis un dispositif dans plusieurs zones telles que Katiola, Dabakala, et Boundiali (nord) où des individus armés appelés communément « coupeurs de route » sèment la terreur au sein des populations. A en croire des habitants, cette intervention des forces de sécurité a déjà fait un mort parmi les agresseurs ainsi que plusieurs arrestations.
Les individus armés ont battu en retraite après des échanges de tirs avec les commandos-gendarmes déterminés à pacifier le secteur. « C’est avec la peur au ventre que nous empruntons chaque jour la route car ces « coupeurs de route » tapis dans les broussailles érigent des barrages et nous attaquent et nous dépouillent », a déclaré Souleymane Koné, un villageois de Katiola. M. Koné s’est ainsi réjoui du déploiement de gendarmes et soldats, et plaide pour le maintien du dispositif sécuritaire afin de ramener la quiétude dans la zone.
Selon un officier, la prolifération et la circulation illicites des armes dans le pays après la crise profite à des bandes qui pullulent dans certains secteurs.
En un mois, la région a enregistré une trentaine d’attaques de coupeurs de routes, une situation qui a amené les autorités à tirer la sonnette d’alarme et à prendre des mesures vigoureuses. Pour celles-ci, la problématique sécuritaire constitue l’un des défis majeurs à relever en vue de mener à bien la normalisation post-crise du pays.
Des unités commandos de la gendarmerie nationale ont mis un dispositif dans plusieurs zones telles que Katiola, Dabakala, et Boundiali (nord) où des individus armés appelés communément « coupeurs de route » sèment la terreur au sein des populations. A en croire des habitants, cette intervention des forces de sécurité a déjà fait un mort parmi les agresseurs ainsi que plusieurs arrestations.
Les individus armés ont battu en retraite après des échanges de tirs avec les commandos-gendarmes déterminés à pacifier le secteur. « C’est avec la peur au ventre que nous empruntons chaque jour la route car ces « coupeurs de route » tapis dans les broussailles érigent des barrages et nous attaquent et nous dépouillent », a déclaré Souleymane Koné, un villageois de Katiola. M. Koné s’est ainsi réjoui du déploiement de gendarmes et soldats, et plaide pour le maintien du dispositif sécuritaire afin de ramener la quiétude dans la zone.
Selon un officier, la prolifération et la circulation illicites des armes dans le pays après la crise profite à des bandes qui pullulent dans certains secteurs.
En un mois, la région a enregistré une trentaine d’attaques de coupeurs de routes, une situation qui a amené les autorités à tirer la sonnette d’alarme et à prendre des mesures vigoureuses. Pour celles-ci, la problématique sécuritaire constitue l’un des défis majeurs à relever en vue de mener à bien la normalisation post-crise du pays.
