Il est cuisinier de son état dans une cantine scolaire de la place. Malgré l’activité qu’il mène, Diomandé Ibrahim, puisque c’est de lui qu’il s’agit, veut décrocher le premier diplôme de l’enseignement secondaire, le Brevet d’études du premier cycle (Bepc). Il n’est pas le seul dans ce cas. Nombreux sont ceux qui, parmi les travailleurs, caressent le même v?u que lui. Interrogé sur ses motivations, le cuisinier candidat ou le candidat cuisinier, c’est selon, explique : « La cuisine est un métier noble mais comme je veux exceller dans la restauration, il me faut avoir d’autres diplômes en vue d’améliorer ma situation sociale. », a-t-il fait savoir. En effet hier, au lancement des épreuves orales du BEPC, nous avons rencontré deux catégories de candidats : les jeunes et les moins jeunes. D’un centre à un autre, le message du coordonnateur est resté le même. « Ni les candidats, ni les interrogateurs, encore moins les membres du secrétariat ne doivent avoir un téléphone. Pour le Bepc, seuls le chef de centre et le chef de secrétariat sont autorisés à avoir leur téléphone ouvert. Au Bac ,le président du jury, le vice-président, le chef de centre et le chef de secrétariat ont droit à leur cellulaire .Il est demande à tous les acteurs de communiquer à leur famille, les contacts de ceux qui sont autorisés à avoir leurs mobiles ouverts », a indiqué Kouadio Koffi avant de rappeler l’existence des numéros verts . La région de Gbèkè compte 14 262 candidats pour 24 centres de composition .Ces épreuves orales prennent fin vendredi.
Coulibaly Souleymane, correspondant
Coulibaly Souleymane, correspondant