Le site de 3,5 hectares affecté depuis une vingtaine d’années par l’Etat en vue d’abriter le village artisanal de Grand- Bassam, est menacé. Les artisans ont surpris depuis quelques jours, des engins sur ledit site. S’agit-il d’une expropriation? En tout cas le responsable de l’association des artisans ne cache pas son inquiétude.
Attribué aux artisans de la cité balnéaire pour abriter un village artisanal digne de ce nom, le terrain situé au bord de la lagune à l’entrée de la ville de Bassam, attend depuis deux décennies d’accueillir ce centre artisanal. La nature ayant horreur du vide, un opérateur a fait venir depuis une semaine des engins dont des pelleteuses. Alerté par les artisans, le service technique de la mairie a mis en demeure les responsables des travaux de justifier la propriété du site. A les en croire, les papiers seraient en bonne voie. Par la voix de M. Abdoulaye Tamboura, le secrétaire général de l’Association du village des artisans de Bassam, (AVAB), les artisans se disent préoccupés par ces travaux. Le porte-parole des artisans explique que pour le moment, c’est l’arrière domaine du site recouvert de mangrove qui est en train d’être défriché. Or cet espace qui donne sur la lagune, fait aussi partie du site affecté au futur centre artisanal. «La destruction de la mangrove pose un sérieux problème environnemental, car ce couvert végétal est une digue naturelle contre l’érosion qui menace le site», fait remarquer M. Tamboura. Le responsable des artisans explique par ailleurs que ce site qui abritera le nouveau centre artisanal aura forcément besoin d’avoir accès à la lagune pour permettre aux nombreux artisans d’utiliser l’eau pour leurs travaux. A l’endroit des autorités du pays en général et des autorités municipales en particulier, le SG de l’AVAB a lancé cet appel: «Nous sommes très inquiets de voir le site pour lequel nous luttons depuis une vingtaine d’années nous échapper. Nous ne doutons pas de la bonne foi des autorités municipales, mais nous sommes dans la psychose de voir ce terrain nous filer entre les doigts, si rien n’est fait. C’est pourquoi nous leur demandons de nous aider à garder notre terrain.» Puisse cet appel pathétique être entendu par les autorités afin que ce village artisanal qui est annoncé depuis plusieurs années, voit enfin le jour. L’actuel site qui abrite le centre artisanal sera bientôt détruit pour cause de travaux qui vont toucher l’espace. Il est question dans un premier temps de recaser les artisans sur un site provisoire avant la construction du village artisanal tant attendu.
Charles d’Almeida
Attribué aux artisans de la cité balnéaire pour abriter un village artisanal digne de ce nom, le terrain situé au bord de la lagune à l’entrée de la ville de Bassam, attend depuis deux décennies d’accueillir ce centre artisanal. La nature ayant horreur du vide, un opérateur a fait venir depuis une semaine des engins dont des pelleteuses. Alerté par les artisans, le service technique de la mairie a mis en demeure les responsables des travaux de justifier la propriété du site. A les en croire, les papiers seraient en bonne voie. Par la voix de M. Abdoulaye Tamboura, le secrétaire général de l’Association du village des artisans de Bassam, (AVAB), les artisans se disent préoccupés par ces travaux. Le porte-parole des artisans explique que pour le moment, c’est l’arrière domaine du site recouvert de mangrove qui est en train d’être défriché. Or cet espace qui donne sur la lagune, fait aussi partie du site affecté au futur centre artisanal. «La destruction de la mangrove pose un sérieux problème environnemental, car ce couvert végétal est une digue naturelle contre l’érosion qui menace le site», fait remarquer M. Tamboura. Le responsable des artisans explique par ailleurs que ce site qui abritera le nouveau centre artisanal aura forcément besoin d’avoir accès à la lagune pour permettre aux nombreux artisans d’utiliser l’eau pour leurs travaux. A l’endroit des autorités du pays en général et des autorités municipales en particulier, le SG de l’AVAB a lancé cet appel: «Nous sommes très inquiets de voir le site pour lequel nous luttons depuis une vingtaine d’années nous échapper. Nous ne doutons pas de la bonne foi des autorités municipales, mais nous sommes dans la psychose de voir ce terrain nous filer entre les doigts, si rien n’est fait. C’est pourquoi nous leur demandons de nous aider à garder notre terrain.» Puisse cet appel pathétique être entendu par les autorités afin que ce village artisanal qui est annoncé depuis plusieurs années, voit enfin le jour. L’actuel site qui abrite le centre artisanal sera bientôt détruit pour cause de travaux qui vont toucher l’espace. Il est question dans un premier temps de recaser les artisans sur un site provisoire avant la construction du village artisanal tant attendu.
Charles d’Almeida
