Après avoir éprouvé leurs talents d'interprète sur les podiums de tous les clubs de Reggae de la capitale et de la Sous-région, Reggae light band a décidé de donner aux mélomanes ivoiriens et au monde entier ce qu'il a dans ses tripes. Résultat, la bande à Selamty, le lead vocal, vient de mettre sur le marché un (le tout premier) album de dix titres enregistrés en live avec un titre très évocateur pour les Ivoiriens: ‘’Gomboïstes Yako’’ . " Le reggae c'est d'abord le live. Nous avons la chance d'être un orchestre complet. L'arrangement, le mixage et le mastering ont été fait par nous mêmes ", laisse entendre le lead vocal, avec un sourire qui finit par achever de convaincre que nous sommes dans l'univers du "peace and love". Entre deux interprétations, nous essayons d'en savoir davantage sur le titre de l'album. Pourquoi ‘’gomboïste Yako’’? Là Sélamty se lâche:" gomboïste n'est pas une fiction. Ce titre parle un peu de la galère de tous ceux qui font des petits métiers, des entrepreneurs, de tous ceux qui font un métier libéral. Il peut arriver qu'à la fin d'un contrat bien rempli, qu'on ne reçoive pas en contrepartie l'argent. Nous l'avons vécu avec des organisateurs de spectacles qui après le show ont pris la poudre d'escampette sans donner notre cachet. Alors, nous avons décidé de dédier ce premier album à tous ceux qui ont déjà vécu cette situation. C'est notre façon de dénoncer aussi tous ceux qui sont ostensiblement de mauvaise foi".
Entre autres thèmes abordés par le reggae light band, la tolérance, l'amour du prochain avec "Friendship" et pour respecter l'équilibre "il y a je ne savais pas" qui stigmatise la trahison. Pour les puristes, le savant mélange de Mbalax avec le reggae fera leur affaire avec le titre hommage "Sénégal"...
K. Hyacinthe
Entre autres thèmes abordés par le reggae light band, la tolérance, l'amour du prochain avec "Friendship" et pour respecter l'équilibre "il y a je ne savais pas" qui stigmatise la trahison. Pour les puristes, le savant mélange de Mbalax avec le reggae fera leur affaire avec le titre hommage "Sénégal"...
K. Hyacinthe