Pour lutter contre l’insécurité et les attaques à répétition à l’ouest, le gouvernement a pris des mesures avec l’installation des Bataillons de sécurité de l’Ouest (BSO). Dans cet entretien, le préfet de la région du Cavally, KONE Messemba, fait le point de la situation sécuritaire dans cette zone et exprime ses attentes pour une plus efficacité de ses hommes.
Le Patriote : Après les récentes attaques, quel est le point de la situation sécuritaire dans a région du Cavally?
Koné Messamba : La situation sécuritaire s’est nettement améliorée, grâce à Dieu, aux forces de sécurité locales que sont la police nationale, la gendarmerie nationale et les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et les forces internationales. Vous savez qu’après les récentes attaques, le gouvernement a apporté de grands moyens dans la région.
LP: quelles sont ces moyens?
KM : Il s’agit des moyens de mobilité et de la création d’un poste de police à Blolequin, après le passage du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, M. Hamed BAKAYOKO, ici. Tout cela a permis véritablement l’amélioration de la situation sécuritaire dans la zone.
LP: Outre les moyens de l’Etat, quelles les dispositions que avez prises à votre niveau ?
KM : Je m’appuis sur les forces de sécurité locales telles que la gendarmerie pour m’apporter les renseignements nécessaires, les Frci pour les patrouilles en ville. De toutes les façons, l’un dans l’autre, que ce soit la police, la gendarmerie ou les Frci, je demande de faire régulièrement des patrouilles dans la cité pour dissuader ceux qui veulent faire des attaques à main armée. C’est de cela qu’il s’agit à Guiglo. Depuis un certain temps, il n’y a pas d’attaque à main armée et je m’en
félicite d’ailleurs.
LP: Quelles sont vos attentes pour que la sécurité soit plus renforcée
KM : je demanderais à l’Etat de continuer de nous apporter des moyens de mobilité puisque qu’étant militaire de formation, je dirais que quand vous êtes mobile, cela vous permet d’être plus efficace. Il faut aussi davantage de moyen de communication. Avec les moyens de transmission, on pourra communiquer les uns avec les autres, surtout le long du Cavally où il y a souvent des problèmes. Vous savez bien que nous sommes dans une zone forestière. Une zone forestière a besoin, dans un premier temps, que la communication soit améliorée. L’’Etat pouvait également installer des pilonnes de réseaux de téléphonie mobile pour qu’à défaut de la communication militaire, les uns puissent communiquer avec les autres. Ce qui peut vraiment sauver la région en matière de sécurité. Le gouvernement doit réhabiliter les postes de contrôle le long du fleuve Cavally et y étoffer les effectifs. Notamment dans les zones de Taï, Zielebly et Toulepleu. Parce que les militaires doivent rester permanemment dans cette partie de la région pour que les gens de l’autre côté (NDLR : les déplacés ivoiriens vivant au Libéria) sachent que nous sommes présents pour assurer la sécurité de nos populations.
LP: Une adresse à l’endroit de cette population ?
KM : Je demande à la population de rester sereine et que la région
est commandée. Je demande surtout aux cadres de la région de venir régulièrement à Guiglo afin qu’ensemble, nous parlions du développement de cette région. Guiglo est confrontée au problème de l’absence de banque qui cause un réel désagrément aux populations qui sont obligées de se déplacer jusqu’à Man pour faire leurs opérations. Ce qui n’est pas sans leur créer de désagrément.
Réalisée par GF
Le Patriote : Après les récentes attaques, quel est le point de la situation sécuritaire dans a région du Cavally?
Koné Messamba : La situation sécuritaire s’est nettement améliorée, grâce à Dieu, aux forces de sécurité locales que sont la police nationale, la gendarmerie nationale et les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et les forces internationales. Vous savez qu’après les récentes attaques, le gouvernement a apporté de grands moyens dans la région.
LP: quelles sont ces moyens?
KM : Il s’agit des moyens de mobilité et de la création d’un poste de police à Blolequin, après le passage du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, M. Hamed BAKAYOKO, ici. Tout cela a permis véritablement l’amélioration de la situation sécuritaire dans la zone.
LP: Outre les moyens de l’Etat, quelles les dispositions que avez prises à votre niveau ?
KM : Je m’appuis sur les forces de sécurité locales telles que la gendarmerie pour m’apporter les renseignements nécessaires, les Frci pour les patrouilles en ville. De toutes les façons, l’un dans l’autre, que ce soit la police, la gendarmerie ou les Frci, je demande de faire régulièrement des patrouilles dans la cité pour dissuader ceux qui veulent faire des attaques à main armée. C’est de cela qu’il s’agit à Guiglo. Depuis un certain temps, il n’y a pas d’attaque à main armée et je m’en
félicite d’ailleurs.
LP: Quelles sont vos attentes pour que la sécurité soit plus renforcée
KM : je demanderais à l’Etat de continuer de nous apporter des moyens de mobilité puisque qu’étant militaire de formation, je dirais que quand vous êtes mobile, cela vous permet d’être plus efficace. Il faut aussi davantage de moyen de communication. Avec les moyens de transmission, on pourra communiquer les uns avec les autres, surtout le long du Cavally où il y a souvent des problèmes. Vous savez bien que nous sommes dans une zone forestière. Une zone forestière a besoin, dans un premier temps, que la communication soit améliorée. L’’Etat pouvait également installer des pilonnes de réseaux de téléphonie mobile pour qu’à défaut de la communication militaire, les uns puissent communiquer avec les autres. Ce qui peut vraiment sauver la région en matière de sécurité. Le gouvernement doit réhabiliter les postes de contrôle le long du fleuve Cavally et y étoffer les effectifs. Notamment dans les zones de Taï, Zielebly et Toulepleu. Parce que les militaires doivent rester permanemment dans cette partie de la région pour que les gens de l’autre côté (NDLR : les déplacés ivoiriens vivant au Libéria) sachent que nous sommes présents pour assurer la sécurité de nos populations.
LP: Une adresse à l’endroit de cette population ?
KM : Je demande à la population de rester sereine et que la région
est commandée. Je demande surtout aux cadres de la région de venir régulièrement à Guiglo afin qu’ensemble, nous parlions du développement de cette région. Guiglo est confrontée au problème de l’absence de banque qui cause un réel désagrément aux populations qui sont obligées de se déplacer jusqu’à Man pour faire leurs opérations. Ce qui n’est pas sans leur créer de désagrément.
Réalisée par GF
