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Société Publié le jeudi 6 juin 2013 | Le Patriote

Pêche frauduleuse au large des côtes de San Pedro : un chalutier mauritanien aux mains de la police maritime

La police maritime, sous le commandement du Lt-Col Bah Bruno, en collaboration avec des éléments de la gendarmerie (GSP) et du BSSO, vient de mettre fin aux activités clandestines d’un navire de pêche sans immatriculation, le mardi 28 mai 2013, au large des eaux territoriales de San-Pedro. Selon le Lt-Col Bah, depuis le 24 mai 2013, un navire suspect était visible dans les eaux territoriales. Attendant la nuit pour s’adonner à ses activités. Le dimanche 26 mai, l’alerte est donnée par les éléments du BSSO du Cap Delta cantonnés à la base maritime. Le navire s’étant trop rapproché de cette base, les éléments voulurent en savoir plus. Après une vaine tentative de contact, ceux-ci lâchèrent des tirs de sommation au navire qui prit le large. S’étant rendu sur place, le Col Bah tenta en vain de rentrer en contact radio avec le navire fugitif. Le Préfet de région, Coulibaly Ousmane, informé, a donc instruit les forces de sécurité de tout mettre en ?uvre pour arraisonner le navire. Le mardi 28 mai, aux environs de 16 h, les radars du PASP (Port autonome de San Pedro) captent la présence du navire. « Nous avons essayé vainement de rentrer en contact avec le navire qui était à 6/7 km du port, larguant ses filets », dira le Col Bah. Après concertation, un navire fut réquisitionné et la chasse commença avec une équipe mixte composée de gendarmes, militaires et de la police maritime, sous le commandement du Capitaine Koffi Ernest. Partie vers 18 h, c’est aux environs de 21 h 30 que l’équipe a pu maitriser le navire, à près de 24 km, direction Grand-Béréby. C’est à 23h23 mn que le navire fugitif accosta de force au quai N° 1. Après une fouille systématique et un contrôle des documents, les forces sécuritaires découvrent que le navire et ses 23 membres d’équipages cumulent assez de fautes. Ce qui est rassurant, c’est qu’il n’y avait ni arme ni produits compromettants dans le navire. Dans les câles, des poissons de tailles non réglementaires et des écrevisses. Quant au navire, il n’avait aucune immatriculation et ne battait pas pavillon de son pays d’origine. Il ne possédait, ni assurance ni visite technique. Aucun journal de bord pour établir une traçabilité. Les marins, de sept nationalités différentes, n’avaient pas de visite médicale. Il y avait un Portugais, le Capitaine de bord aux mains de la gendarmerie, 1 Malgache, 1 burkinabé, 2 Marocains, 3 Equato-guinéens, 2 Togolais et 13 Ghanéens. Au moment où nous mettions sous presse, le représentant de l’armateur s’était présenté aux autorités.

SORY BLINTIAKA (Correspondant)
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