De l’huile de table ne répondant pas aux normes de la consommation et mettant en danger la santé des populations, est en vente dans les marchés de Côte d’Ivoire. Ce sont entre autres, OKI, EDEN, Sambêê, Lomé, Fatim, Jersey, (…) contenues dans des bidons de 20 et 25 litres, de couleur jaune foncée. Ces huiles, selon Marius Comoé, président de la Fédération des Associations de Consommateurs Actifs de Côte d’Ivoire (FACACI) sont pour la plupart importées du Burkina Faso, du Mali, de la Thaïlande, de la Malaisie.
Quoique le marché ivoirien soit ouvert à la libre concurrence, ces huiles, à en croire, Marius Comoé violent la réglementation en vigueur en Côte d’Ivoire. Notamment l’arrêté interministériel n°026 du 18 janvier 2007 qui rend obligatoire «la fortification en vitamine A des huiles alimentaires destinées à la consommation humaine et animale en Côte d’Ivoire». A la suite des investigations de son organisation sur ces produits importés, il a animé récemment, un point de presse pour dénoncer cet état de fait. «Certaines de ces huiles qui ont été soumises à l’analyse dans un laboratoire de la place, contiennent 41% d’huile de palme et 59% d’huile de coton», a révélé Marius Comoé.
Pour lui, il y a lieu de s’inquiéter dans la mesure où le coton produit au Mali et au Burkina Faso est à base de graine ayant des organismes génétiquement modifiés (OGM). Interpellant les autorités douanières et la direction de la répression de la fraude, il a indiqué que les enfants pourraient subir des carences visuelles si rien n’est fait. Car selon une étude du ministère de la Santé, sur dix (10) enfants en âge d’aller à l’école, six (6) ont des carences visuelles.
Pour lui, l’on ne peut qu’imputer cette situation aux huiles de tables qui réussissent à passer outre les mailles de la douane et du laboratoire de la Santé publique. «Nous ne saurions accepter plus longtemps sur le marché local de la consommation, la présence d’huiles non fortifiées et fabriquées à partir de matières premières issues d’OGM», a-t-il martelé. La FACACI mènerait donc dans les prochains jours, une campagne de communication dans le but de protéger la santé des consommateurs ivoiriens.
K.Hyacinthe
Quoique le marché ivoirien soit ouvert à la libre concurrence, ces huiles, à en croire, Marius Comoé violent la réglementation en vigueur en Côte d’Ivoire. Notamment l’arrêté interministériel n°026 du 18 janvier 2007 qui rend obligatoire «la fortification en vitamine A des huiles alimentaires destinées à la consommation humaine et animale en Côte d’Ivoire». A la suite des investigations de son organisation sur ces produits importés, il a animé récemment, un point de presse pour dénoncer cet état de fait. «Certaines de ces huiles qui ont été soumises à l’analyse dans un laboratoire de la place, contiennent 41% d’huile de palme et 59% d’huile de coton», a révélé Marius Comoé.
Pour lui, il y a lieu de s’inquiéter dans la mesure où le coton produit au Mali et au Burkina Faso est à base de graine ayant des organismes génétiquement modifiés (OGM). Interpellant les autorités douanières et la direction de la répression de la fraude, il a indiqué que les enfants pourraient subir des carences visuelles si rien n’est fait. Car selon une étude du ministère de la Santé, sur dix (10) enfants en âge d’aller à l’école, six (6) ont des carences visuelles.
Pour lui, l’on ne peut qu’imputer cette situation aux huiles de tables qui réussissent à passer outre les mailles de la douane et du laboratoire de la Santé publique. «Nous ne saurions accepter plus longtemps sur le marché local de la consommation, la présence d’huiles non fortifiées et fabriquées à partir de matières premières issues d’OGM», a-t-il martelé. La FACACI mènerait donc dans les prochains jours, une campagne de communication dans le but de protéger la santé des consommateurs ivoiriens.
K.Hyacinthe