Le CNP a publié, hier, les conclusions de sa mission d’évaluation pour jauger le niveau de conformité de ces entreprises avec la loi portant régime juridique de la presse ivoirienne. Ils ont été nombreux les lecteurs qui s’interrogent sur la présence de Mayama Editions et Production, société éditrice du Patriote sur la liste des entreprises « mises en demeure » par le CNP. En réalité, Le Patriote, qui trône toujours dans le peloton de tête des journaux ivoiriens à grands tirages, a été épinglé par le CNP à cause de son "Attestation de déclaration à l’Inspection du travail" qui n’a pu être disponible à temps dans son dossier. Là- dessus, la Direction de l’entreprise, par le truchement du Responsable des Ressources humaines, a tenu à rasséréner les lecteurs du dépôt, dans les prochaines heures, de ce document. On le sait, Le Patriote fait partie des rares journaux ivoiriens à faire preuve de civisme fiscal, à remplir ses obligations sociales. Au sujet de la Convention collective, par exemple, le point d’indice appliqué par Le Patriote est largement au-delà des 1700 qui devraient être en vigueur. C’est également le lieu de noter que Le Patriote est l’un des rares journaux à envoyer- même au moment où le RDR et son Président Alassane Ouattara, dont il défend les idéaux étaient dans l’opposition- plusieurs journalistes en mission hors du pays. Quand on sait que pour ces voyages, l’entreprise doit fournir une documentation qui atteste de sa régularité vis- à-vis de la loi pour l’obtention d’un visa. Que dire des prix internationaux glanés par ce quotidien, tels que le prestigieux Prix "Business Initiativ Directions" de la qualité obtenu en 2010 à Francfort en Allemagne; le Prix de la Libre expression (UPF- TV5 Monde) aux assises de l’Union de la presse francophone à Ouagadougou en 2004. Sans oublier, le Prix CNN du meilleur journaliste francophone 2010 attribué à Alexandre Lebel du Service des Grandes Enquêtes ?! Au total, le Patriote a conclu le bail de la qualité et de la crédibilité. Ce n’est pas le temps de faillir. Loin s’en faut !
JAD
JAD
