Abidjan - Trente-quatre journaux ivoiriens ont été suspendus par le Conseil national de la presse, pour "non-respect des règlements en vigueur", au terme d’une mission d’évaluation entamée depuis le 23 octobre 2012 dans les 60 entreprises de presse, a annoncé lundi le président de cet organe de régulation, Raphael Lakpé, lors d’une conférence de presse.
Plusieurs grandes entreprises d’édition d’Abidjan sont concernées par cette décision, notamment SOCEF Ntic, éditeur du quotidien L’Intelligent d’Abidjan, Avenir Média (Le Nouveau Courrier), Edition d’Aujourd’hui SARL (Aujourd’hui), Les Editions Esprit Saint (La Nouvelle), les Editions Dunuya Communication (La Matinale et Le Républicain, les Editions le Belier (Boigny Express).
Cette mesure vise à "instaurer un climat de concurrence loyale, valoriser la fonction de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, encourager le management rigoureux des ressources humaines, le civisme fiscal et inciter les entreprises du secteur à remplir leurs obligations sociales ", a précisé M. Lakpé.
Pour exercer désormais, les entreprises de presse devraient remplir certaines conditions, notamment " la détention par le rédacteur en chef, le rédacteur en chef adjoint et le secrétaire général de la rédaction de la carte d’identité de journaliste professionnel".
Le CNP ajoute que "le pourcentage des journalistes professionnels au sein des rédactions doit être supérieur à 50%" dans les maisons d’édition, qui doivent de même délivrer "des bulletins de salaire à ces journalistes professionnels. En plus, la rémunération de ceux-ci doit se faire selon la convention collective".
(AIP)
Plusieurs grandes entreprises d’édition d’Abidjan sont concernées par cette décision, notamment SOCEF Ntic, éditeur du quotidien L’Intelligent d’Abidjan, Avenir Média (Le Nouveau Courrier), Edition d’Aujourd’hui SARL (Aujourd’hui), Les Editions Esprit Saint (La Nouvelle), les Editions Dunuya Communication (La Matinale et Le Républicain, les Editions le Belier (Boigny Express).
Cette mesure vise à "instaurer un climat de concurrence loyale, valoriser la fonction de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, encourager le management rigoureux des ressources humaines, le civisme fiscal et inciter les entreprises du secteur à remplir leurs obligations sociales ", a précisé M. Lakpé.
Pour exercer désormais, les entreprises de presse devraient remplir certaines conditions, notamment " la détention par le rédacteur en chef, le rédacteur en chef adjoint et le secrétaire général de la rédaction de la carte d’identité de journaliste professionnel".
Le CNP ajoute que "le pourcentage des journalistes professionnels au sein des rédactions doit être supérieur à 50%" dans les maisons d’édition, qui doivent de même délivrer "des bulletins de salaire à ces journalistes professionnels. En plus, la rémunération de ceux-ci doit se faire selon la convention collective".
(AIP)