Abidjan (Côte d'Ivoire) - Les journaux ivoiriens ont largement commenté dans leur livraison de mardi le transfert à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA) de Justin Koua et la décision du Conseil National de la Presse (CNP) de fermer 34 entreprises de presse.
''Presse: 34 entreprises suspendues'', écrit Fraternité Matin, le quotidien à capitaux publics. Le Patriote qui est au nombre des quotidiens mis en demeure, explique son cas, tout en ouvrant ses colonnes aux syndicats du secteur.
Le CNP fait le ménage, constate Le Nouveau Réveil. ''34 journaux fermés, 9 en règles et 26 mis en demeure'', ajoute ce journal qui fait également partie des organes mis en demeure.
L'Intelligent d'Abidjan, au nombre des journaux suspendus brandit à sa Une, les documents que lui réclame le CNP. Citant le président du CNP, l'organe officiel de régulation de la presse écrite, Raphaël Lackpé, L'Intelligent d'Abidjan annonce que les "journaux suspendus pourraient revenir sur le marché''.
"Nord Sud Quotidien, parmi les meilleurs'', se félicite Nord Sud Quotidien lui-même après l'évaluation des entreprises de presse par le CNP. ''37 journaux suspendus'', ajoute le confrère. Pour L'Expression, dans le cadre de l'assainissement du milieu de la presse 34 journaux ont été fermés et 43 sont menacés de fermeture alors que 9 sont en règle.
L'autre grand sujet de l'actualité ivoirienne, est le transfert du Président des jeunes du Front populaire ivoirien (FPI), Justin Koua à la MACA.
"Koua Justin depuis hier à la MACA", affiche Notre Voie, le journal officiel du FPI, jugeant de ''farfelues'', les accusations portées contre lui par la justice ivoirienne, là où Le Temps annonce que le "régime veut déporter Koua au Nord".
''Face au juge hier, quatre chefs d'accusation retenus contre Koua Justin'', titre l'Inter qui offre également une exclusivité dans une interview du ''Seigneur de guerre, Sana Salifou''.
''Je n'ai aucun lien avec Amadé Ouérémi (Chef milicien arrêté récemment dans la forêt du Mont Péko à l'Ouest de la Côte d'Ivoire'', soutient l'homme dans les colonnes du même journal.
Le Jour Plus, fait une entrée fracassante dans le milieu des exilés et dévoile ''les nouvelles techniques de communication des pro-Gbagbo" et révèle ''comment l'Etat a infiltré leur réseau de déstabilisation''. Dans le même registre, L'Expression brandit les preuves qui confondent les pro-Gbagbo au sujet de la déstabilisation du pays.
Le projet de loi sur la nationalité ivoirienne fait encore couler de l'encre et de la salive à travers le pays.
Le Patriote qui fait une analyse du problème de la nationalité et du foncier, écrit à sa Une, ''FPI : ils veulent encore brûler le pays''. Ce journal proche du régime explique la raison pour laquelle les ''réformes de Ouattara sont salutaires'', avant de relever que les accords de Linas Marcoursis signés en 2003, viennent mettre fin à une ''injustice''.
Sur un autre plan, Fraternité Matin, le quotidien pro-gouvernemental consacre la Une de sa parution au premier congrès africain sur l'huile de palme. "Abidjan plate forme de la défense hier", écrit-il à ce propos, ajoutant que 26 pays font ''front uni pour l'huile de palme''.
Ces pays, explique Fraternité Matin, sont engagés dans la bataille de la réhabilitation de ce produit qui fait l'objet de dénigrement.
JBK/ls/APA
''Presse: 34 entreprises suspendues'', écrit Fraternité Matin, le quotidien à capitaux publics. Le Patriote qui est au nombre des quotidiens mis en demeure, explique son cas, tout en ouvrant ses colonnes aux syndicats du secteur.
Le CNP fait le ménage, constate Le Nouveau Réveil. ''34 journaux fermés, 9 en règles et 26 mis en demeure'', ajoute ce journal qui fait également partie des organes mis en demeure.
L'Intelligent d'Abidjan, au nombre des journaux suspendus brandit à sa Une, les documents que lui réclame le CNP. Citant le président du CNP, l'organe officiel de régulation de la presse écrite, Raphaël Lackpé, L'Intelligent d'Abidjan annonce que les "journaux suspendus pourraient revenir sur le marché''.
"Nord Sud Quotidien, parmi les meilleurs'', se félicite Nord Sud Quotidien lui-même après l'évaluation des entreprises de presse par le CNP. ''37 journaux suspendus'', ajoute le confrère. Pour L'Expression, dans le cadre de l'assainissement du milieu de la presse 34 journaux ont été fermés et 43 sont menacés de fermeture alors que 9 sont en règle.
L'autre grand sujet de l'actualité ivoirienne, est le transfert du Président des jeunes du Front populaire ivoirien (FPI), Justin Koua à la MACA.
"Koua Justin depuis hier à la MACA", affiche Notre Voie, le journal officiel du FPI, jugeant de ''farfelues'', les accusations portées contre lui par la justice ivoirienne, là où Le Temps annonce que le "régime veut déporter Koua au Nord".
''Face au juge hier, quatre chefs d'accusation retenus contre Koua Justin'', titre l'Inter qui offre également une exclusivité dans une interview du ''Seigneur de guerre, Sana Salifou''.
''Je n'ai aucun lien avec Amadé Ouérémi (Chef milicien arrêté récemment dans la forêt du Mont Péko à l'Ouest de la Côte d'Ivoire'', soutient l'homme dans les colonnes du même journal.
Le Jour Plus, fait une entrée fracassante dans le milieu des exilés et dévoile ''les nouvelles techniques de communication des pro-Gbagbo" et révèle ''comment l'Etat a infiltré leur réseau de déstabilisation''. Dans le même registre, L'Expression brandit les preuves qui confondent les pro-Gbagbo au sujet de la déstabilisation du pays.
Le projet de loi sur la nationalité ivoirienne fait encore couler de l'encre et de la salive à travers le pays.
Le Patriote qui fait une analyse du problème de la nationalité et du foncier, écrit à sa Une, ''FPI : ils veulent encore brûler le pays''. Ce journal proche du régime explique la raison pour laquelle les ''réformes de Ouattara sont salutaires'', avant de relever que les accords de Linas Marcoursis signés en 2003, viennent mettre fin à une ''injustice''.
Sur un autre plan, Fraternité Matin, le quotidien pro-gouvernemental consacre la Une de sa parution au premier congrès africain sur l'huile de palme. "Abidjan plate forme de la défense hier", écrit-il à ce propos, ajoutant que 26 pays font ''front uni pour l'huile de palme''.
Ces pays, explique Fraternité Matin, sont engagés dans la bataille de la réhabilitation de ce produit qui fait l'objet de dénigrement.
JBK/ls/APA