ABIDJAN - Plusieurs entreprises de presse fonctionnant dans l’illégalité en Côte d’Ivoire ont été suspendues ou mises en demeure lundi à Abidjan par le Conseil national de la presse (CNP, organe de régulation).
Lors d’une conférence de presse, le président du CNP, Raphaël Lakpé, a annoncé la "suspension" de 34 entreprises de presse et " la mise en demeure" de 26 autres.
Les entreprises mises en demeure sont celles qui ne respectent pas "les ¾" des indicateurs fixés par le CNP et celles qui ont été suspendues sont celles qui ne présentent pas les caractéristiques d’une entreprise de presse.
"Celles qui sont mises en demeure ont 15 jours pour se mettre en règle au risque d’être elles aussi suspendues", a-t-il précisé.
En outre, 17 autres entreprises ayant disparu du marché et susceptibles de revenir ont été également suspendues.
"Elles ne pourront revenir sur le marché qu’à condition de régulariser complètement leur situation", a indiqué Raphaël Lakpé.
La décision du CNP intervient après une opération entamée le 23 octobre 2012 qui a permis d’évaluer 64 entreprises de presse parmi lesquelles seulement neuf ont été identifiées comme remplissant " cumulativement" les indicateurs fixés par le CNP.
Les indicateurs sont la détention de la carte d’identité de journaliste professionnel par le rédacteur en chef, son adjoint, ainsi que le secrétaire général, un pourcentage d’au moins 50% de journalistes professionnels au sein des rédactions, la délivrance de bulletins de salaire aux journalistes professionnels, la rémunération des journalistes professionnels selon la convention collective et la déclaration de l’entreprise à l’inspection du travail.
Les indicateurs concernent également l’immatriculation de l’entreprise et la déclaration des journalistes professionnels à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), la justification par l’entreprise du dépôt de la déclaration individuelle des salaires annuels à la CNPS et la détention de l’attestation du dépôt des états financiers à la Direction générale des Impôts, au titre de l’année 2012 par l’entreprise.
Cette "mesure de régulation" de l’activité économique des entreprises de presse vise, selon le CNP à "assainir le marché de la presse pour instaurer un climat de concurrence loyale, valoriser la fonction de journaliste professionnel et professionnaliser la communication, encourager le management rigoureux des ressources humaines et le civisme fiscal et inciter les entreprises du secteur à remplir leurs obligations sociales".
Raphael Lakpé a fait savoir que la "régularisation progressive" des entreprises suspendues pourrait les faire revenir sur le marché alors que "celles mises en demeure, qui n’auront pas corrigé ce qui leur est reproché, verront leurs titres suspendus de parution".
La décision du CNP a été prise au terme d’un moratoire fixé aux entreprises de presse qui est arrivé à échéance le 31 mai.
Lors d’une conférence de presse, le président du CNP, Raphaël Lakpé, a annoncé la "suspension" de 34 entreprises de presse et " la mise en demeure" de 26 autres.
Les entreprises mises en demeure sont celles qui ne respectent pas "les ¾" des indicateurs fixés par le CNP et celles qui ont été suspendues sont celles qui ne présentent pas les caractéristiques d’une entreprise de presse.
"Celles qui sont mises en demeure ont 15 jours pour se mettre en règle au risque d’être elles aussi suspendues", a-t-il précisé.
En outre, 17 autres entreprises ayant disparu du marché et susceptibles de revenir ont été également suspendues.
"Elles ne pourront revenir sur le marché qu’à condition de régulariser complètement leur situation", a indiqué Raphaël Lakpé.
La décision du CNP intervient après une opération entamée le 23 octobre 2012 qui a permis d’évaluer 64 entreprises de presse parmi lesquelles seulement neuf ont été identifiées comme remplissant " cumulativement" les indicateurs fixés par le CNP.
Les indicateurs sont la détention de la carte d’identité de journaliste professionnel par le rédacteur en chef, son adjoint, ainsi que le secrétaire général, un pourcentage d’au moins 50% de journalistes professionnels au sein des rédactions, la délivrance de bulletins de salaire aux journalistes professionnels, la rémunération des journalistes professionnels selon la convention collective et la déclaration de l’entreprise à l’inspection du travail.
Les indicateurs concernent également l’immatriculation de l’entreprise et la déclaration des journalistes professionnels à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), la justification par l’entreprise du dépôt de la déclaration individuelle des salaires annuels à la CNPS et la détention de l’attestation du dépôt des états financiers à la Direction générale des Impôts, au titre de l’année 2012 par l’entreprise.
Cette "mesure de régulation" de l’activité économique des entreprises de presse vise, selon le CNP à "assainir le marché de la presse pour instaurer un climat de concurrence loyale, valoriser la fonction de journaliste professionnel et professionnaliser la communication, encourager le management rigoureux des ressources humaines et le civisme fiscal et inciter les entreprises du secteur à remplir leurs obligations sociales".
Raphael Lakpé a fait savoir que la "régularisation progressive" des entreprises suspendues pourrait les faire revenir sur le marché alors que "celles mises en demeure, qui n’auront pas corrigé ce qui leur est reproché, verront leurs titres suspendus de parution".
La décision du CNP a été prise au terme d’un moratoire fixé aux entreprises de presse qui est arrivé à échéance le 31 mai.