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Société Publié le vendredi 14 juin 2013 | Notre Voie

Denise Auguste Tanoh (Ong Côte d’Ivoire fraternité) : : “La place du FPI n’est pas en exil”

© Notre Voie Par Didier ASSOUMOU
Conférence de presse: L`ONG Côte d`Ivoire Fraternité échange avec les journalistes
Mardi 11 juin 2013. Abidjan. L`ONG Côte d`Ivoire Fraternité veut sensibiliser les filles et fils du pays à la nécessité du vivre ensemble malgré les divergences ethniques et politiques. Ph: Tanoh Biblot Denise Auguste, président de Côte d`Ivoire Fraternité.
Denise Auguste Tanoh Bliblot a présenté, mardi, à l’espace Bmw aux II-Plateaux Latrille, au cours d’une conférence de presse, son Ong Côte d’Ivoire Fraternité. Structure née au lendemain de la chute du régime Gbagbo, a-t-on appris, et qui sillonne la Côte d’Ivoire afin de sensibiliser les autochtones et les allogènes des bienfaits et du devoir de retrouver le chemin du pardon pour une réconciliation véritable.
Il a indiqué, dans son propos liminaire, que sa structure est née du besoin de réconcilier les Ivoiriens. A l’en croire, depuis la mort du président Félix Houphouet-Boigny, la Côte d’Ivoire est à la dérive. «Sous Houphouet, on vivait dans la paix, dans la cohésion et en harmonie. Depuis son décès en 1993, nous faisons tous le constat que le pays vit des moments difficiles. La Côte d’Ivoire semble déchirée, pourtant rien ne le présageait. L’après-Houphouet est un échec».
Pour que la paix revienne enfin en Côte d’Ivoire, il a recommandé au Front populaire ivoirien de revoir sa stratégie (?). «La place du Fpi n’est pas en exil. Sa place est au gouvernement. C’est pourquoi nous demandons avec insistance au Fpi de prendre sa place au gouvernement. De cette façon, nous promettons de faire des pieds et des mains, à travers notre conciliation auprès des autorités compétentes, pour que toutes les filles et tous les fils du pays en exil retrouvent le pays. Je m’engage personnellement à aller dans le sens de la libération de tous les prisonniers politiques. Nous pensons qu’on ne fait pas la paix pour aller faire la guerre. Nous avons pour devoir de sauver notre patrie, la patrie de la fraternité. L’émergence de la Côte d’Ivoire dépend de la réussite personnelle et de l’implication active de tous les Ivoiriens quels qu’en soient le bord politique, l’appartenance ethnique et religieuse. Les fondamentaux de la Côte d’Ivoire sont pour nous une Côte d’Ivoire pour tous avec tous», a-t-il souligné. Pour lui, le pays d’abord, le reste après. Dans ce sens, pense-t-il, tous les partis politiques doivent se retrouver pour penser à la Côte d’Ivoire. Pour terminer, il fera savoir que son rêve est de voir tous le Fpi entrer au gouvernement et les prisonniers tous libérés.
L’Ong Côte d’Ivoire Fraternité, basée à Abidjan, a été créée pour sensibiliser les filles et fils de Côte d’Ivoire à la nécessité de vivre ensemble et surtout en bon voisinage malgré nos origines et nos différences. Mais aussi de refaire de la Côte d’Ivoire le pays de paix accueillant et prospère où il fait bon vivre.

Marcellin Boguy
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