Promouvoir tous les élèves méritants, les enseignants pionniers, promouvoir des établissements et structures de gestion auprès des populations et des instances étatiques, affirmer son rôle de leader dans l’enseignement, encourager tous les acteurs pour accroître son niveau d’excellence, maintenir la confiance des parents d’élèves ». Tels sont, entre autres, les objectifs de la 1ère édition de la Journée nationale de l’enseignement catholique prévue pour le 3 août prochain, à l’université catholique de l’Afrique de l’ouest (Ucao). L’information a été donnée, le mercredi 22 mai dernier, à Cocody Aghien, par le directeur national de l’Enseignement catholique (Dnec), le révérend père Marc Boa Ekressin, au cours de la cérémonie de lancement de ladite journée. En présence du directeur de cabinet du ministère de l’Education nationale et de l’enseignement technique et de Mgr Jean Jacques Koffi oi Koffi, président de la Commission épiscopale de l’enseignement catholique. A cette occasion, le père Ekressin a dénoncé les longs retards enregistrés dans les paiements des subventions dues par l’Etat. «L’Etat de Côte d’Ivoire nous doit 3 ans d’arriérés de subventions (2010, 2012, 2013). Le terme subvention n’est pas approprié; c’est une obligation, un devoir. Malgré les arriérés, nos enseignants ont continué à travailler. Nous les soutenons. C’est une mission d’éduquer la jeunesse ivoirienne à la lumière de Dieu. Avec 80% de subvention et la scolarité, nous ne pouvons rien faire», a-t-il déclaré, en faisant appel à toutes les bonnes volontés. Mgr Koffi oi Koffi a ajouté: « Il faut qu’on repense le financement de l’école catholique. Nous ne pouvons plus compter uniquement sur les scolarités et les subventions. Trois mois de salaires seront payés », a-t-il conclu.
SERGE AMANY
SERGE AMANY
