Korhogo -Autorités administratives, politiques et populations du jeune département de Dikodougou attendent des retombées de la prochaine visite du président Alassane Ouattara dans le district des Savanes et, particulièrement dans leur département, pour booster le développement de leur localité.
«Concernant l’arrivée du président de la République, nous disons que nous attendons qu’il porte notre bébé, notre jeune département dans ses bras parce que tout est à créer à Dikodougou, tout est à mettre en place», a confié, mercredi dans son bureau, le préfet du département de Dikodougou, M. Kouakou N’DRI, à l’AIP.
«Il n’y a que le président de la République seul qui puisse permettre de booster le développement de la circonscription par des mesures urgentes, pour mettre en place des infrastructures de base indispensables au développement de Dikodougou», a-t-il ajouté.
«Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion d’accueillir le Président de la République, c’est une grâce qui nous est faite. Et nous attendons tirer meilleur profit de cette visite», a conclu Kouakou. Tout comme dans les autres départements, le préfet de Dikodougou a mise en place des commissions qui travaillent à l’organisation de la visite présidentielle.
«De cette visite, nous voulons lui démontrer d’abord qu’ici à Guiembé, il est chez lui». Ensuite, naturellement, nous attendons des retombées qui puissent booster le développement dans notre commune», a déclaré, lundi, après son investiture, le maire de Guiembé, par ailleurs directeur général des douanes, le colonel major Coulibaly Issa.
«Bref, on attend tout de la visite du président de République et nous savons pouvoir compter sur lui», a renchéri le maire de Guiembé dit avoir sollicité une escale du chef de l’Etat à Guiembé. Le premier adjoint au maire de Dikodougou, M. Konaté Siaka, attend lui aussi des retombées de cette visite. Il demande notamment, l’entretien de la voirie, l’extension du réseau électrique et des travaux d’adduction en eau potable, dans la commune et dans le département.
«Nous sommes tout à faire heureux et disposés à lui réserver un bon accueil», a-t-il affirmé. Heureux lui aussi de le recevoir, le chef de canton, Soro Nangalourou, a signalé qu’à part le premier président ivoirien feu Félix Houphouët-Boigny, qui a effectué une visite à Dikodougou, dans les années 70, le président Alassane Ouattara est le deuxième chef d’Etat qui arrive dans cette localité.
«Nos produits (coton, anacarde, mangue) ne sont pas payés à des prix intéressants; que le président trouve une solution à cela», a plaidé le chef de canton, appelant le gouvernement et les plus hautes autorités sur la prégnance des conflits agriculteurs locaux-éleveurs, adjurant le chef de l’Etat à leur trouver une solution définitive. «Les paysans victimes des dégâts de culture sont souvent très mal rémunérés», estime-t-il.
«Je suis très contente de voir le Président arriver chef nous, car nous allons lui parler de nos problèmes», a laissé entendre, pour sa part, Mlle Koné Nabondjo, institutrice bénévole, qui demande l’équipement et la dotation du centre de santé urbain de Dikodougou d’un service de gynécologie. Elle plaide pour le recrutement des enseignants bénévoles à la Fonction publique.
Mme Yéo Tinin Isabelle, couturière à Dikodougou, demande la création d’entreprises dans le département pour l’emploi des jeunes, et les maintenir sur place en vue de les initier à des activités économiques. «Les enfants ne vont pas à l’école, parce que les parents n’ont pas l’argent », affirme Mme Yéo, qui dit se réjouir de la visite du président de la République dans le Koufolo.
«Nous sommes très contents de son arrivée, cela nous donnera l’occasion de lui dire ce qui ne va pas ici», a déclaré M. Soro Dofara, transporteur, qui demande comme Mme Yéo la création d’entreprises telles que les usines d’égrenage de coton et de transformation de la noix de cajou.
D’autres dikodoukoua, qui se disent également prêts à réserver un bon accueil au président Alassane Ouattara à Dikodougou, expriment eux aussi des attentes similaires, entre autres, l’électrification de tous les quartiers de Dikodougou et des villages, la création d’un lycée, l’amélioration du cadre de vie, la transformation du centre santé urbain en hôpital général avec tous les équipements nécessaires.
Dikodougou est situé à environ cinquante kilomètres de Korhogo, chef-lieu de région. La route difficilement praticable est en chantier. Les travaux de réhabilitation entrepris grâce au Fonds d’entretien routier est voie d’achèvement. Mais en dehors du tronçon Dikodougou Korhogo, l’axe Dikodougou-Bonron, Ouattaradougou et les autres pistes relèvent du parcours du combattant.
Le chef-lieu de département a bénéficié du programme présidentiel d’urgence (PPU) en matière d’électrification et d’adduction en eau potable. Mais, des travaux restent encore à faire. Certains quartiers tels que Lanvaria et Lampe-tempête sont dans le noir, et ne bénéficie pas d’adduction en eau potable.
«Mais l’inquiétude, c’est au niveau du transformateur», s’inquiète le préfet M. Kouakou, qui affirme avoir transmis sa préoccupation à une délégation présidentielle qu’il avait reçue. En effet, grâce à un opérateur économique fils de la localité qui a intégré son transformateur, qui sert à l’alimentation de sa station d’essence et de sa boulangerie, dans le réseau de la CIE, la ville bénéficie est éclairée.
(AIP)
nbf/nf
«Concernant l’arrivée du président de la République, nous disons que nous attendons qu’il porte notre bébé, notre jeune département dans ses bras parce que tout est à créer à Dikodougou, tout est à mettre en place», a confié, mercredi dans son bureau, le préfet du département de Dikodougou, M. Kouakou N’DRI, à l’AIP.
«Il n’y a que le président de la République seul qui puisse permettre de booster le développement de la circonscription par des mesures urgentes, pour mettre en place des infrastructures de base indispensables au développement de Dikodougou», a-t-il ajouté.
«Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion d’accueillir le Président de la République, c’est une grâce qui nous est faite. Et nous attendons tirer meilleur profit de cette visite», a conclu Kouakou. Tout comme dans les autres départements, le préfet de Dikodougou a mise en place des commissions qui travaillent à l’organisation de la visite présidentielle.
«De cette visite, nous voulons lui démontrer d’abord qu’ici à Guiembé, il est chez lui». Ensuite, naturellement, nous attendons des retombées qui puissent booster le développement dans notre commune», a déclaré, lundi, après son investiture, le maire de Guiembé, par ailleurs directeur général des douanes, le colonel major Coulibaly Issa.
«Bref, on attend tout de la visite du président de République et nous savons pouvoir compter sur lui», a renchéri le maire de Guiembé dit avoir sollicité une escale du chef de l’Etat à Guiembé. Le premier adjoint au maire de Dikodougou, M. Konaté Siaka, attend lui aussi des retombées de cette visite. Il demande notamment, l’entretien de la voirie, l’extension du réseau électrique et des travaux d’adduction en eau potable, dans la commune et dans le département.
«Nous sommes tout à faire heureux et disposés à lui réserver un bon accueil», a-t-il affirmé. Heureux lui aussi de le recevoir, le chef de canton, Soro Nangalourou, a signalé qu’à part le premier président ivoirien feu Félix Houphouët-Boigny, qui a effectué une visite à Dikodougou, dans les années 70, le président Alassane Ouattara est le deuxième chef d’Etat qui arrive dans cette localité.
«Nos produits (coton, anacarde, mangue) ne sont pas payés à des prix intéressants; que le président trouve une solution à cela», a plaidé le chef de canton, appelant le gouvernement et les plus hautes autorités sur la prégnance des conflits agriculteurs locaux-éleveurs, adjurant le chef de l’Etat à leur trouver une solution définitive. «Les paysans victimes des dégâts de culture sont souvent très mal rémunérés», estime-t-il.
«Je suis très contente de voir le Président arriver chef nous, car nous allons lui parler de nos problèmes», a laissé entendre, pour sa part, Mlle Koné Nabondjo, institutrice bénévole, qui demande l’équipement et la dotation du centre de santé urbain de Dikodougou d’un service de gynécologie. Elle plaide pour le recrutement des enseignants bénévoles à la Fonction publique.
Mme Yéo Tinin Isabelle, couturière à Dikodougou, demande la création d’entreprises dans le département pour l’emploi des jeunes, et les maintenir sur place en vue de les initier à des activités économiques. «Les enfants ne vont pas à l’école, parce que les parents n’ont pas l’argent », affirme Mme Yéo, qui dit se réjouir de la visite du président de la République dans le Koufolo.
«Nous sommes très contents de son arrivée, cela nous donnera l’occasion de lui dire ce qui ne va pas ici», a déclaré M. Soro Dofara, transporteur, qui demande comme Mme Yéo la création d’entreprises telles que les usines d’égrenage de coton et de transformation de la noix de cajou.
D’autres dikodoukoua, qui se disent également prêts à réserver un bon accueil au président Alassane Ouattara à Dikodougou, expriment eux aussi des attentes similaires, entre autres, l’électrification de tous les quartiers de Dikodougou et des villages, la création d’un lycée, l’amélioration du cadre de vie, la transformation du centre santé urbain en hôpital général avec tous les équipements nécessaires.
Dikodougou est situé à environ cinquante kilomètres de Korhogo, chef-lieu de région. La route difficilement praticable est en chantier. Les travaux de réhabilitation entrepris grâce au Fonds d’entretien routier est voie d’achèvement. Mais en dehors du tronçon Dikodougou Korhogo, l’axe Dikodougou-Bonron, Ouattaradougou et les autres pistes relèvent du parcours du combattant.
Le chef-lieu de département a bénéficié du programme présidentiel d’urgence (PPU) en matière d’électrification et d’adduction en eau potable. Mais, des travaux restent encore à faire. Certains quartiers tels que Lanvaria et Lampe-tempête sont dans le noir, et ne bénéficie pas d’adduction en eau potable.
«Mais l’inquiétude, c’est au niveau du transformateur», s’inquiète le préfet M. Kouakou, qui affirme avoir transmis sa préoccupation à une délégation présidentielle qu’il avait reçue. En effet, grâce à un opérateur économique fils de la localité qui a intégré son transformateur, qui sert à l’alimentation de sa station d’essence et de sa boulangerie, dans le réseau de la CIE, la ville bénéficie est éclairée.
(AIP)
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