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Société Publié le lundi 24 juin 2013 | Le Patriote

Synappci- Saappci /Guillaume Gbato et Francelin Glodé : “Il faut au moins 1 million comme salaire au journaliste ivoirien”

© Le Patriote Par Atapointe
Suspension des entreprises de presse par le CNP: le SYNAPPCI et le SAAPPCI donnent leur position
Samedi 22 Juin 2013. Siège du Synappci (Adjamé-220 Logements). Guillaume Gbato, Secrétaire général du Syndicat National des Agents de la Presse Privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) et Francelin Glodé (Secrétaire général du Syndicat Autonome des Agents de la presse Privée de Côte d’Ivoire (SAAPPCI) ont co animé une conference de presse. Photo : Guillaume Gbato( au centre).
Lorsque vous vous époumonez longtemps à défendre une cause noble et qu’à un moment de désespoir, il se trouve quelqu’un qui vous vienne en aide, vous avez l’impérieux devoir d’être reconnaissant envers cette personne. Voilà le sens que l’on pourrait donner à la conférence conjointe animée par Guillaume Gbato (Secrétaire général du Syndicat National des Agents de la Presse Privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) et Francelin Glodé (Secrétaire général du Syndicat Autonome des Agents de la presse Privée de Côte d’Ivoire (SAAPPCI). C’était samedi dernier au siège du Synappci à Adjamé-220 Logements où les deux leaders syndicaux faisaient le compte- rendu de leur rencontre avec le Président du Conseil National de la Presse (CNP) et ses collaborateurs mercredi dernier. Dans son propos liminaire, Guillaume Gbato a, au nom de l’ensemble des travailleurs de la presse en Côte d’Ivoire, adressé ses félicitations au premier responsable de l’organe de régulation. « Nous sommes fiers du travail chirurgical de qualité abattu par Raphaël Lakpé et son Conseil. Leur courage a permis à la presse de faire un bond vers l’assainissement du secteur des médias », s’est réjoui Gbato qui considère que cette décision «permet de savoir désormais qui fait quoi dans la presse». Selon Gbato, «Si cette volonté avait été manifestée depuis 2008, la presse aurait été déjà assainie, l’application de la Convention aurait également été effective, car aujourd’hui pour vivre décemment, le journaliste ivoirien mérite d’avoir un salaire d’au moins un million cinq cent mille francs».

Pour Guillaume Gbato, «toutes ces avancées ont pour enjeu de revenir au journalisme professionnel et responsable». Face à la fraude et aux manœuvres dilatoires de certains patrons de presse qui ont falsifié des bulletins de salaire, fait de fausses déclarations sur l’impôt, Gbato appelle à la mobilisation de tous et promet, dans les prochains jours, des tournées conjointes Synappci- Saappci dans les rédactions. Faisant le point de la valeur indiciaire qui devrait être appliquée en ce moment, Glodé Francelin a, quant à lui, clarifié qu’à ce jour, Mayama Editions et Production, société éditrice du journal le Patriote, applique les 1700, lorsque le Groupe la Réfondation (Notre Voie) est à 1800. S’agissant de la perte d’emploi qu’occasionne la suspension des entreprises de presse que le CNP a classées «illégales», les syndicalistes ont été fermes : «La récréation est terminée, il faut mettre fin à l’exploitation de l’homme par l’homme dans le monde de la presse». Quant aux responsables des entreprises suspendues ou mises en demeure, le SAAPPCI et le SYNAPPCI les exhortent à se conformer à la loi pour préserver l’emploi des pères de familles dont ils ont la charge. Enfin, si les responsables syndicaux considèrent cette décision du CNP de suspendre et de mettre en demeure plusieurs entreprises comme le début d’une victoire longtemps attendue, ils ne manquent pas tout de même d’en appeler à la vigilance du CNP.

Jean- Antoine Doudou
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