Agboville - Mbolo Nando Martin, tout nouveau président du Conseil régional de l'Agnéby-Tiassa, a exigé un audit sur les 11 années de gestion de l'équipe sortante du Conseil général d'Agboville.
« Sans audit, ce sera difficile », a soutenu d'emblée le président du Conseil régional, mardi à la cérémonie officielle de passation de charges, en présence du préfet de région, Bako Privat.
« Ce n'est qu'après l'audit que nous pourrons nous assurer de l'exactitude et de la sincérité des actifs qui nous ont été remis », a-t-il fait observer, insistant sur sa volonté de ne faire, ni le procès ni l'inspection de qui que se soit.
« L'audit ne signifie pas que nous allons mettre quelqu'un en prison », a assuré Mbolo Martin, face à l'équipe sortante. L'audit permet de « clarifier les choses, et d'avoir une idée précise sur la gestion passée et partir sur une nouvelle base », a-t-il poursuivi.
« Nous n'avons pas cadavre dans nos placards », a rétorqué Gbérékou N'Cho Benoit, premier vice-président de l'ex-Conseil général d'Agboville dissout. « Nous sommes responsables et prêts à répondre devant la Cour des comptes sur la période de dix de gestion », a-t-il assuré.
M. Gbérékou a indiqué avoir été l'objet de plusieurs contrôles durant le mandat et dit n'avoir donc pas d'appréhensions. Rien n'a été fait sans l'aval et l'orientation des directeurs des différents services qui sont tous des fonctionnaires envoyés par l'Etat, a-t-il insisté.
M. Gbérékou a assuré qu'il part le cœur léger et heureux d'avoir servi Agboville. « Je vais dormir l'esprit tranquille », a-t-il dit. Il a rappelé que la difficulté du mandat du Conseil général a été d'avoir travaillé avec le minimum de ressources, alors que la population attend de la résolution du maximum de problèmes, croyant naïvement que l'équipe a le budget en poche.
« Je vous félicite, vous et vos collaborateurs. J'ai vu comment et dans quelles conditions, vous avez travaillé malgré dans le faible budget », a déclaré Bako Privat, préfet de région de l'Agnéby-Tiassa.
Il s'est réjoui du travail effectué notamment par les fonctionnaires mis à la disposition de l'ex-Conseil général.« Quand votre travail est correct, ça fait plaisir », a rassuré le patron de l'administration dans la région.
Une autre passation a lieu jeudi à Tiassalé, avec le second Conseil général de la région.
« Sans audit, ce sera difficile », a soutenu d'emblée le président du Conseil régional, mardi à la cérémonie officielle de passation de charges, en présence du préfet de région, Bako Privat.
« Ce n'est qu'après l'audit que nous pourrons nous assurer de l'exactitude et de la sincérité des actifs qui nous ont été remis », a-t-il fait observer, insistant sur sa volonté de ne faire, ni le procès ni l'inspection de qui que se soit.
« L'audit ne signifie pas que nous allons mettre quelqu'un en prison », a assuré Mbolo Martin, face à l'équipe sortante. L'audit permet de « clarifier les choses, et d'avoir une idée précise sur la gestion passée et partir sur une nouvelle base », a-t-il poursuivi.
« Nous n'avons pas cadavre dans nos placards », a rétorqué Gbérékou N'Cho Benoit, premier vice-président de l'ex-Conseil général d'Agboville dissout. « Nous sommes responsables et prêts à répondre devant la Cour des comptes sur la période de dix de gestion », a-t-il assuré.
M. Gbérékou a indiqué avoir été l'objet de plusieurs contrôles durant le mandat et dit n'avoir donc pas d'appréhensions. Rien n'a été fait sans l'aval et l'orientation des directeurs des différents services qui sont tous des fonctionnaires envoyés par l'Etat, a-t-il insisté.
M. Gbérékou a assuré qu'il part le cœur léger et heureux d'avoir servi Agboville. « Je vais dormir l'esprit tranquille », a-t-il dit. Il a rappelé que la difficulté du mandat du Conseil général a été d'avoir travaillé avec le minimum de ressources, alors que la population attend de la résolution du maximum de problèmes, croyant naïvement que l'équipe a le budget en poche.
« Je vous félicite, vous et vos collaborateurs. J'ai vu comment et dans quelles conditions, vous avez travaillé malgré dans le faible budget », a déclaré Bako Privat, préfet de région de l'Agnéby-Tiassa.
Il s'est réjoui du travail effectué notamment par les fonctionnaires mis à la disposition de l'ex-Conseil général.« Quand votre travail est correct, ça fait plaisir », a rassuré le patron de l'administration dans la région.
Une autre passation a lieu jeudi à Tiassalé, avec le second Conseil général de la région.
