Les conditions d’organisation des élections pour la mise en place du Conseil national de la jeunesse prévues le 14 juillet 2013 sur l’étendue du territoire national sont loin d’être démocratiques. C’est le sens de la déclaration faite, le 2 juillet dernier, par la Jeunesse panafricaine démocrate (Jpad) et signée de son président Djéni Amani Ange Landry. Les jeunes de la Jpad dénoncent des manœuvres d’exclusion contraires aux recommandations de la charte de l’Union africaine (UA), et accusent le ministère de la Jeunesse et des Sports de vouloir imposer son pion à la tête du futur Conseil national de la jeunesse. « Cette élection concerne la jeunesse. Par conséquent, les jeunes devraient être associés à tous les niveaux. A savoir, la mise en place d’un comité électoral chargé de piloter l’élection où des leaders de jeunesse devraient être membres ; une campagne médiatique pour permettre à tous les jeunes désirant de se présenter à cette élection de postuler. Il ne devrait pas avoir d’exclusion au niveau de la jeunesse. Beaucoup de jeunes ne travaillent pas. Or, la direction de la vie associative demande que les candidats à cette élection présente un bulletin de salaire ». Outre la non-implication des structures des jeunes dans l’organisation des élections, la Jpad s’élève également contre la condition relative à la détention de la carte jeune d’un coût de 5000 fcfa pour être éligible ou électeur. Cette carte rendue inaccessible par son coût élevé constitue un obstacle à la volonté des jeunes de prendre part à l’élection du Conseil national de la jeunesse censé fédérer toutes les organisations de jeunesse du pays.
Face à cette situation, la Jpad, qui se présente comme une structure œuvrant pour la promotion des Droits de l’Homme, de la démocratie et de la culture de la paix, appelle les jeunes de Côte d’Ivoire au boycott des élections du 14 juillet prochain. «La Jeunesse panafricaine démocrate demande aux jeunes de Côte d’Ivoire de ne pas participer à cette élection qui ne remplit pas les critères de la charte de la jeunesse de l’Union africaine qui recommande une plus grande mobilisation de la part de la jeunesse à toutes les étapes de cette organisation que sont la mise en place du comité électoral, le recensement des jeunes, une large diffusion dans la presse pour informer les jeunes de l’importance de cette organisation dans leur quotidien, et faire une tournée nationale pour informer la jeunesse sur l’importance du Conseil national de la jeunesse». Les jeunes se réservent le droit de ne pas reconnaître le conseil qui sera mis en place et interpellent le gouvernement ivoirien ainsi que le représentant de l’Union africaine en Côte d’Ivoire sur les manœuvres en cours.
La Côte d’Ivoire a ratifié la charte de la jeunesse de l’UA qui prévoit la création des conseils nationaux de jeunesse dans chaque Etats membres. Cette organisation doit permettre à la jeunesse de s’épanouir en relayant leurs problèmes aux décideurs.
Jean Khalil Sella
Face à cette situation, la Jpad, qui se présente comme une structure œuvrant pour la promotion des Droits de l’Homme, de la démocratie et de la culture de la paix, appelle les jeunes de Côte d’Ivoire au boycott des élections du 14 juillet prochain. «La Jeunesse panafricaine démocrate demande aux jeunes de Côte d’Ivoire de ne pas participer à cette élection qui ne remplit pas les critères de la charte de la jeunesse de l’Union africaine qui recommande une plus grande mobilisation de la part de la jeunesse à toutes les étapes de cette organisation que sont la mise en place du comité électoral, le recensement des jeunes, une large diffusion dans la presse pour informer les jeunes de l’importance de cette organisation dans leur quotidien, et faire une tournée nationale pour informer la jeunesse sur l’importance du Conseil national de la jeunesse». Les jeunes se réservent le droit de ne pas reconnaître le conseil qui sera mis en place et interpellent le gouvernement ivoirien ainsi que le représentant de l’Union africaine en Côte d’Ivoire sur les manœuvres en cours.
La Côte d’Ivoire a ratifié la charte de la jeunesse de l’UA qui prévoit la création des conseils nationaux de jeunesse dans chaque Etats membres. Cette organisation doit permettre à la jeunesse de s’épanouir en relayant leurs problèmes aux décideurs.
Jean Khalil Sella