Alerte maximum. Les rumeurs d’attaque à l’Ouest de la Côte d’Ivoire sont prises au sérieux par les forces en présence en Côte d’Ivoire. C’est à juste titre que les Casques bleus, en appui aux forces armées ivoiriennes, restent en alerte maximale. Elles ont d’ailleurs renforcé leur dispositif dissuasif dans la région en question. Pour ne prendre pas être pris au depourvu, suite à une recrudescence de rumeurs et d’informations relatives à des menaces d’attaques et de tentatives de déstabilisation, un dispositif sécuritaire renforcé a été mis sur pied. Cette situation est jugée par l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), de préoccupante. Surtout que le lundi dernier, une attaque d’inconnus en arme a visé un cortège officiel, celui du directeur général de l’Autorité nationale pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (Addr), M. Fidèle Sarassoro, entre la ville de Ferkessédougou et la localité de Kong (nord). Une attaque qui a fait un tué, un gendarme et deux autres blessés. Dans un communiqué, tout en réitérant sa ferme condamnation de cette attaque violente, l’ONUCI invite : « les partenaires de la sécurité à prendre des mesures en conséquence pour les endiguer ». Malgré la fin de la crise postélectorale, l’Ouest de la Côte d’Ivoire reste toujours bouillant. La zone demeure un foyer en proie à l’insécurité. Plusieurs assauts ont été repoussés par les FRCI dans cette zone du pays. Les FRCI, la force française Licorne et l’Onuci continuent grâce, à leur étroite collaboration et partage d’informations, d’assurer un climat globalement paisible sur l’ensemble du territoire et à contribuer à la sécurisation des populations et de leurs biens. Pour la semaine écoulée, ce sont 1712 patrouilles terrestres et aériennes qui ont été exécutées par l’ONUCI sur toute l’étendue du territoire, en appui aux forces nationales. Afin de dissuader toute menace sur les populations, y compris dans la région Ouest du pays.
TL
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