Abidjan - Des organisations internationales déplorent le manque d'engagement des leaders africains qui ont déclaré le 10 juillet 2003 d'allouer 10% de leur budget national à l'agriculture et à l'élevage, à l'horizon 2008.
Dans un communiqué de presse rendu public ce mercredi, à l'occasion du dixième anniversaire de la Déclaration de Maputo, des organisations internationales déplorent que seulement sept pays sur les 54 que compte le continent ont effectivement atteint l'objectif des 10% d'investissement.
Il s'agit du Burkina Faso, du Niger, de la Guinée, du Sénégal, du Mali, du Malawi et de l'Ethiopie qui ont atteint, entre 2003 et 2009, cet objectif, fait-on savoir.
Face à cette situation, les organisations internationales lancent un appel fort à tous les chefs d'Etat africains pour investir plus et mieux dans l'agriculture, notamment dans l'élevage.
"En faisant de l'investissement qualitatif dans l'agriculture une priorité, les gouvernements pourront assurer la souveraineté alimentaire de l'Afrique de l'ouest et le bien-être de ses populations. L'alimentation est un droit, pour le mettre en œuvre, il faut investir plus et mieux dans l'agriculture familiale, et notamment l'élevage qui à eux deux contribuent à près d'un tiers du PIB et emploient 60% de la population", font elles-elles savoir.
C'est pourquoi, à travers une campagne dénommée "Cultivons", ces organisations entendent poursuivre le travail de sensibilisation, d'information et de plaidoyer, pour qu'un large public interpelle les chefs d'Etat et de gouvernement sur la nécessité de disposer d'un nouvel engagement de Maputo, basé sur la qualité des investissements, pour la mise en oeuvre des politiques agricoles et de sécurité alimentaire en place.
Réunis en juillet 2003, à l'initiative de l'Union africaine, des chefs d'Etat africains se sont engagés, dans la capitale mozambicaine, à accroître leurs investissements dans les domaines agricole et alimentaire à hauteur d'au moins 10% de leur budget national, pour combler le déficit d'investissement dans un secteur essentiel pour la sécurité alimentaire des populations africaines et qui fait vivre une part importante de la population.
Mais, 10 ans après les engagements de Maputo, peu de pays ont su atteindre et dépasser la barre symbolique et minimale des 10% du budget national dédiés à l'agriculture et à s'y inscrire dans la durée, souligne-t-on.
(AIP)
kp
(AIP)
Dans un communiqué de presse rendu public ce mercredi, à l'occasion du dixième anniversaire de la Déclaration de Maputo, des organisations internationales déplorent que seulement sept pays sur les 54 que compte le continent ont effectivement atteint l'objectif des 10% d'investissement.
Il s'agit du Burkina Faso, du Niger, de la Guinée, du Sénégal, du Mali, du Malawi et de l'Ethiopie qui ont atteint, entre 2003 et 2009, cet objectif, fait-on savoir.
Face à cette situation, les organisations internationales lancent un appel fort à tous les chefs d'Etat africains pour investir plus et mieux dans l'agriculture, notamment dans l'élevage.
"En faisant de l'investissement qualitatif dans l'agriculture une priorité, les gouvernements pourront assurer la souveraineté alimentaire de l'Afrique de l'ouest et le bien-être de ses populations. L'alimentation est un droit, pour le mettre en œuvre, il faut investir plus et mieux dans l'agriculture familiale, et notamment l'élevage qui à eux deux contribuent à près d'un tiers du PIB et emploient 60% de la population", font elles-elles savoir.
C'est pourquoi, à travers une campagne dénommée "Cultivons", ces organisations entendent poursuivre le travail de sensibilisation, d'information et de plaidoyer, pour qu'un large public interpelle les chefs d'Etat et de gouvernement sur la nécessité de disposer d'un nouvel engagement de Maputo, basé sur la qualité des investissements, pour la mise en oeuvre des politiques agricoles et de sécurité alimentaire en place.
Réunis en juillet 2003, à l'initiative de l'Union africaine, des chefs d'Etat africains se sont engagés, dans la capitale mozambicaine, à accroître leurs investissements dans les domaines agricole et alimentaire à hauteur d'au moins 10% de leur budget national, pour combler le déficit d'investissement dans un secteur essentiel pour la sécurité alimentaire des populations africaines et qui fait vivre une part importante de la population.
Mais, 10 ans après les engagements de Maputo, peu de pays ont su atteindre et dépasser la barre symbolique et minimale des 10% du budget national dédiés à l'agriculture et à s'y inscrire dans la durée, souligne-t-on.
(AIP)
kp
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