ABIDJAN (Région des Lagunes) - Au moins trois personnes ont été tuées dans la région de Bouaflé, dans le centre de la Côte d'Ivoire, dans des affrontements intercommunautaires, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
"Il y a eu au moins trois morts" dans ces violences qui ont opposé à partir de mercredi des autochtones de l'ethnie baoulé et des habitants originaires du nord du pays ou de pays voisins dans le village d'Angovia, près de Bouaflé (environ 300 km au nord-ouest d'Abidjan), a indiqué à l'AFP une source sécuritaire.
Des sources locales ont fait état de victimes plus nombreuses, sans qu'il soit possible de confirmer ces bilans pour l'heure. Une dizaine de personnes ont été blessées, a précisé la source sécuritaire.
Selon des habitants, ces heurts entre jeunes ont éclaté après que les autochtones ont voulu imposer un barrage assorti du paiement d'un droit d'entrée pour l'accès à la mine d'or artisanale exploitée sur place par les villageois.
"Il y a une centaine de maisons brûlées", "le village est actuellement désert, les populations ont fui le village", a déclaré un journaliste local qui s'est rendu sur place.
Selon lui, le calme est revenu après le déploiement des forces de sécurité ivoiriennes et de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci).
Interrogée par l'AFP, la porte-parole de l'Onuci, Sylvie van den Wildenberg, a confirmé que des éléments de la mission onusienne sont venus en renfort vendredi. "L'Onuci déplore la violence, les pertes en vies humaines et les importants dégâts matériels" occasionnés, a-t-elle souligné.
Les affrontements intercommunautaires, parfois meurtriers, sont fréquents en Côte d'Ivoire, pays d'environ 22 millions d'habitants qui compte plusieurs dizaines d'ethnies et une importante communauté étrangère. Ces heurts sont souvent liés à la propriété foncière.
eak-str-tmo/gg
"Il y a eu au moins trois morts" dans ces violences qui ont opposé à partir de mercredi des autochtones de l'ethnie baoulé et des habitants originaires du nord du pays ou de pays voisins dans le village d'Angovia, près de Bouaflé (environ 300 km au nord-ouest d'Abidjan), a indiqué à l'AFP une source sécuritaire.
Des sources locales ont fait état de victimes plus nombreuses, sans qu'il soit possible de confirmer ces bilans pour l'heure. Une dizaine de personnes ont été blessées, a précisé la source sécuritaire.
Selon des habitants, ces heurts entre jeunes ont éclaté après que les autochtones ont voulu imposer un barrage assorti du paiement d'un droit d'entrée pour l'accès à la mine d'or artisanale exploitée sur place par les villageois.
"Il y a une centaine de maisons brûlées", "le village est actuellement désert, les populations ont fui le village", a déclaré un journaliste local qui s'est rendu sur place.
Selon lui, le calme est revenu après le déploiement des forces de sécurité ivoiriennes et de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci).
Interrogée par l'AFP, la porte-parole de l'Onuci, Sylvie van den Wildenberg, a confirmé que des éléments de la mission onusienne sont venus en renfort vendredi. "L'Onuci déplore la violence, les pertes en vies humaines et les importants dégâts matériels" occasionnés, a-t-elle souligné.
Les affrontements intercommunautaires, parfois meurtriers, sont fréquents en Côte d'Ivoire, pays d'environ 22 millions d'habitants qui compte plusieurs dizaines d'ethnies et une importante communauté étrangère. Ces heurts sont souvent liés à la propriété foncière.
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