A l'invitation du ministère tunisien de la culture, la première Assemblée générale Constitutive du Fonds Panafricain du Cinéma et de l'Audiovisuel (FPCA) s'est tenue du 4 au 8 juillet dernier à Tunis. Elle a procédé à l'approbation définitive des statuts juridiques, et à l' élection du bureau directeur du FPCA ; la forme choisie a été celle d'une « Association Internationale sans but lucratif » (AISBL) qui va dorénavant exister concrètement sur le plan légal et pouvoir planifier ses futures actions en faveur du développement des cinémas du continent, grâce aux donations publiques et privées, du Nord comme du Sud, ces dernières reposant notamment sur un vœu de solidarité Sud- Sud entre les pays africains nantis économiquement et ceux qui le sont moins. L'assemblée constitutive du FPCA était composée de « membres fondateurs» tous militants bénévoles de longue date du panafricanisme cinématographique, et venant de pays représentant les différentes zones linguistiques du continent :Algérie, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Éthiopie, Maroc, Mozambique, République Démocratique du Congo, Tunisie, Sénégal, Zimbabwe, ainsi qu'une représentante de la diaspora africaine originaire des caraïbes et deux experts juristes : le Suisse Benoît Müller et le Tunisien Youssef Ben Brahim. L'assemblée constitutive a également accueilli, à titre d'observateur , une délégation de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), premier soutien du projet, comprenant la Djiboutienne Souad Houssein, et le Français Pierre Barrot, respectivement responsables du cinéma et de l'audiovisuel, à l'OIF, délégation conduite par la Sénégalaise Youma Fall, nouvelle Directrice du département de la Diversité et du Développement culturels.
L'Assemblée générale constitutive a porté à la présidence de l'association internationale le cinéaste et universitaire tunisien Férid Boughedir, qui dirigeait déjà depuis 2012 le «Conseil d'orientation transitoire » (COT), chargé de la mise en place du fonds. Il a obtenu 7 voix contre 4 pour Mme Alimata Salembéré, ancienne ministre de la Culture du Burkina Faso, laquelle a été ensuite élue à l'unanimité au poste de trésorière de l'Association.
Le poste de secrétaire général du FPCA est revenu au nom de la diaspora africaine, à la Caribéenne June Givanni, qui fut longtemps représentante des cinémas africains à Londres, les deux postes de vice-présidents étant occupés respectivement par l'Éthiopien Abraham Hailé Biru, Chef opérateur et Directeur de l'école de cinéma d'Addis-Abeba , et le Zimbabwéen Keith Shiri, historien des cinémas africains.
Selon Mme Youma Fall, l'OIF prendra en charge pour l'année 2014 les honoraires d'un expert international pour soutenir le démarrage effectif du FPCA, dont le siège juridique sera situé pour des raisons de neutralité dans une capitale internationale (le choix de l'assemblée constitutive s'est porté en l'occurrence sur Genève). En revanche, plusieurs bureaux opérationnels seront installés en Afrique. Et le premier d'entre eux ouvrira ses portes à Tunis. Le ministre tunisien de la Culture M. Mehdi Mabrouk, s'est notamment engagé devant l'Assemblée Constitutive interafricaine à prendre en charge l'ensemble des frais de fonctionnement, en lui fournissant tous les moyens matériels et humains nécessaires. Enfin, un autre bureau africain est d'ores et déjà prévu dans les statuts adoptés par les membres fondateurs du FPCA, qui souhaiteraient le voir s'établir à Dakar, et cela surtout pour des raisons de légitimité historique.
Y.S (Info Zouhour Harbaoui)
Y. Sangaré
L'Assemblée générale constitutive a porté à la présidence de l'association internationale le cinéaste et universitaire tunisien Férid Boughedir, qui dirigeait déjà depuis 2012 le «Conseil d'orientation transitoire » (COT), chargé de la mise en place du fonds. Il a obtenu 7 voix contre 4 pour Mme Alimata Salembéré, ancienne ministre de la Culture du Burkina Faso, laquelle a été ensuite élue à l'unanimité au poste de trésorière de l'Association.
Le poste de secrétaire général du FPCA est revenu au nom de la diaspora africaine, à la Caribéenne June Givanni, qui fut longtemps représentante des cinémas africains à Londres, les deux postes de vice-présidents étant occupés respectivement par l'Éthiopien Abraham Hailé Biru, Chef opérateur et Directeur de l'école de cinéma d'Addis-Abeba , et le Zimbabwéen Keith Shiri, historien des cinémas africains.
Selon Mme Youma Fall, l'OIF prendra en charge pour l'année 2014 les honoraires d'un expert international pour soutenir le démarrage effectif du FPCA, dont le siège juridique sera situé pour des raisons de neutralité dans une capitale internationale (le choix de l'assemblée constitutive s'est porté en l'occurrence sur Genève). En revanche, plusieurs bureaux opérationnels seront installés en Afrique. Et le premier d'entre eux ouvrira ses portes à Tunis. Le ministre tunisien de la Culture M. Mehdi Mabrouk, s'est notamment engagé devant l'Assemblée Constitutive interafricaine à prendre en charge l'ensemble des frais de fonctionnement, en lui fournissant tous les moyens matériels et humains nécessaires. Enfin, un autre bureau africain est d'ores et déjà prévu dans les statuts adoptés par les membres fondateurs du FPCA, qui souhaiteraient le voir s'établir à Dakar, et cela surtout pour des raisons de légitimité historique.
Y.S (Info Zouhour Harbaoui)
Y. Sangaré
