Bouaflé - Le ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi a invité mercredi les autochtones et allogènes d’Angovia (50 km de Bouaflé) à mettre balle à terre en faisant confiance aux autorités ivoiriennes dans le règlement du conflit qui les oppose.
« Il faut laisser les gourdins, les armes à feu, les cailloux, les injures, les médisances, les ragots. Il faut laisser tomber tout cela », a lancé Paul Koffi Koffi, invitant les populations à apprendre à revivre ensemble. Il a rappelé les conséquences des affrontements entre allogènes et autochtones, notamment les maisons brulées, la mort de trois personnes et ainsi que de nombreux blessés.
« Apaisez vos rancœurs, libérez-vous, reprenez à vivre avec votre voisins, allez le voir, le saluer, rigoler avec lui, il faut le faire », a-t-il indiqué, confirmant l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités des pertes envies humaines.
Paul Koffi Koffi a demandé aux autorités préfectorales des séances de réconciliation nationale en compagnie des élus locaux.
« Il faut que vous vous investissiez à vous retrouver avec les structures locales et administratives et politiques pour établir la paix et la réconciliation entre vous », a-t-il souhaité, annonçant qu’il fera un rapport au ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant (SFFE) et solliciter des organisations humanitaires pour la prise en charge des sinistrés.
« C’est le rôle de l’Etat de vous venir en soutien et ce n’est pas seulement ici que cela se fait lorsqu’il y a une situation de cette nature, l’Etat vient en aide aux personnes déplacées », a-t-il fait savoir.
Après des explications de part et d’autre, autochtones et allogènes ont décidé de fumer le calumet de la paix et à réapprendre à vivre ensemble.
Des affrontements entre orpailleurs allogènes et autochtones d’Angovia ont fait officiellement trois morts et de nombreux blessés et plus d’une centaine de maisons brûlées, rappelle-t-on.
(AIP)
zaar/cmas
« Il faut laisser les gourdins, les armes à feu, les cailloux, les injures, les médisances, les ragots. Il faut laisser tomber tout cela », a lancé Paul Koffi Koffi, invitant les populations à apprendre à revivre ensemble. Il a rappelé les conséquences des affrontements entre allogènes et autochtones, notamment les maisons brulées, la mort de trois personnes et ainsi que de nombreux blessés.
« Apaisez vos rancœurs, libérez-vous, reprenez à vivre avec votre voisins, allez le voir, le saluer, rigoler avec lui, il faut le faire », a-t-il indiqué, confirmant l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités des pertes envies humaines.
Paul Koffi Koffi a demandé aux autorités préfectorales des séances de réconciliation nationale en compagnie des élus locaux.
« Il faut que vous vous investissiez à vous retrouver avec les structures locales et administratives et politiques pour établir la paix et la réconciliation entre vous », a-t-il souhaité, annonçant qu’il fera un rapport au ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant (SFFE) et solliciter des organisations humanitaires pour la prise en charge des sinistrés.
« C’est le rôle de l’Etat de vous venir en soutien et ce n’est pas seulement ici que cela se fait lorsqu’il y a une situation de cette nature, l’Etat vient en aide aux personnes déplacées », a-t-il fait savoir.
Après des explications de part et d’autre, autochtones et allogènes ont décidé de fumer le calumet de la paix et à réapprendre à vivre ensemble.
Des affrontements entre orpailleurs allogènes et autochtones d’Angovia ont fait officiellement trois morts et de nombreux blessés et plus d’une centaine de maisons brûlées, rappelle-t-on.
(AIP)
zaar/cmas
