Bouaflé – Le ministre délégué auprès du Président de la République, chargé de la Défense Paul Koffi Koffi a invité mercredi les orpailleurs clandestins d’Angovia (50 km de Bouaflé) à obtenir une autorisation légale avant toute exploitation de l’or dans la région.
« Pour faire le travail de l’or, il faut avoir une autorisation, on est dans un état de droit. Celui qui est chauffeur de taxi ou qui veut ouvrir une école ou encore veut vendre le café ou cacao doit prendre une autorisation. On ne peut se substituer à l’Etat », a fait savoir Paul Koffi, lors d’une séance de travail entre allogènes et autochtones d’Angovia en vue de trouver une solution au conflit qui les oppose.
Il a rappelé l’existence d’un code minier en Côte d’ivoire qui régit l’exploitation de l’or et a demandé aux orpailleurs clandestins de suivre la procédure en se faisant enregistrer au ministère du Pétrole ,des Mines et de l’Energie.
« On ne vous empêche pas d’exploiter l’or mais celui qui ne suit pas la procédure s’expose à la loi et à des sanctions pécuniaires, pénales et j’en passe », a-t-il prévenu, ajoutant que la société minière installée dans la région peut également déposer plainte contre tous ceux qui exploitent illicitement son périmètre.
Revenant sur le prélèvement des taxes de 200 FCFA, à l’origine des affrontements intercommunautaires à Angovia, la semaine dernière, le ministre Paul Koffi Koffi a fait savoir que seul l’Etat ivoirien a le droit de les autoriser, car l’autorité de l’Etat ne se négocie pas.
« Vous voyez que vous tous, vous menez des activités illégales car l’un perçoit des taxes illégales et l’autre exploite l’or de façon illicite et la conséquence, c’est que vos enfants perdent la vie d’autres ont quitté le village. Vous vous regardez en ennemis alors que vous vivez ensemble depuis des années », a affirmé le ministre, soulignant qu’il est venu apporter les compassions et les condoléances du Président Alassane Ouattara.
Des affrontements entre orpailleurs allogènes et autochtones d’Angovia ont fait officiellement trois morts et de nombreux blessés et plus d’une centaine de maisons brûlées, rappelle-t-on.
(AIP)
zaar/cmas
« Pour faire le travail de l’or, il faut avoir une autorisation, on est dans un état de droit. Celui qui est chauffeur de taxi ou qui veut ouvrir une école ou encore veut vendre le café ou cacao doit prendre une autorisation. On ne peut se substituer à l’Etat », a fait savoir Paul Koffi, lors d’une séance de travail entre allogènes et autochtones d’Angovia en vue de trouver une solution au conflit qui les oppose.
Il a rappelé l’existence d’un code minier en Côte d’ivoire qui régit l’exploitation de l’or et a demandé aux orpailleurs clandestins de suivre la procédure en se faisant enregistrer au ministère du Pétrole ,des Mines et de l’Energie.
« On ne vous empêche pas d’exploiter l’or mais celui qui ne suit pas la procédure s’expose à la loi et à des sanctions pécuniaires, pénales et j’en passe », a-t-il prévenu, ajoutant que la société minière installée dans la région peut également déposer plainte contre tous ceux qui exploitent illicitement son périmètre.
Revenant sur le prélèvement des taxes de 200 FCFA, à l’origine des affrontements intercommunautaires à Angovia, la semaine dernière, le ministre Paul Koffi Koffi a fait savoir que seul l’Etat ivoirien a le droit de les autoriser, car l’autorité de l’Etat ne se négocie pas.
« Vous voyez que vous tous, vous menez des activités illégales car l’un perçoit des taxes illégales et l’autre exploite l’or de façon illicite et la conséquence, c’est que vos enfants perdent la vie d’autres ont quitté le village. Vous vous regardez en ennemis alors que vous vivez ensemble depuis des années », a affirmé le ministre, soulignant qu’il est venu apporter les compassions et les condoléances du Président Alassane Ouattara.
Des affrontements entre orpailleurs allogènes et autochtones d’Angovia ont fait officiellement trois morts et de nombreux blessés et plus d’une centaine de maisons brûlées, rappelle-t-on.
(AIP)
zaar/cmas