Toute activité liée à l’extraction de l’or dans le pays Yohoré est interdite jusqu’à nouvel ordre. C’est la décision prise par le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, mercredi dernier, à l’issue de ses échanges avec les populations autochtones Yohoré et les ressortissants burkinabé. M. Koffi Koffi était venu s’informer des affrontements entre les deux communautés qui, officiellement, ont fait 3 morts à Angovia, théâtre des opérations. «3 morts, ce n’est pas acceptable», s’est-il écrié à l’annonce du bilan macabre. Avant de prendre plusieurs autres mesures en vue de ramener la paix dans le village. A savoir l’ouverture d’une enquête dans le but de situer les responsabilités des uns et des autres dans ce conflit intercommunautaire. Le maintien des dispositions sécuritaires en attendant les démarches des différentes autorités administratives et politiques du département de Bouaflé aboutissent à la réconciliation. Et l’arrêt systématique des prélèvements des taxes dans les 33 villages du pays Yohoré.
«Ce n’est pas seulement ici à Bouaflé. C’est partout dans le monde. Les enfants ne vont plus à l’école, les parents ont délaissé les champs, les orpailleurs creusent des trous partout, transforment tout l’écologie et détruisent l’environnement. Tout ceci entraîne des problèmes de santé parce qu’on utilise le cyanure et le mercure. Nos parents qui viennent d’ailleurs ne demandent même pas d’autorisation. Mais il y a des gens, ici, qui ne dorment plus dans leurs maisons. Ils les louent aux orpailleurs. Il faut vous ressaisir. Chers parents, vous ne devez pas délaisser l’agriculture. Qui peut me dire qui s’est enrichi avec l’or ? Travaillez la terre », a-t-il conseillé. S’adressant aux allogènes qui sont arrivés à Angovia pour de l’or, il a affirmé qu’ils sont nombreux ceux qui exploitent la mine d’or du village et qui n’ont aucune autorisation de l’Etat de Côte d’Ivoire. Il les a rappelés à l’ordre en leur indiquant les voies à suivre. Parlant de la somme de 200 fcfa qu’il faut payer deux fois par semaine et par personne lorsqu’on prend le chemin menant à la mine d’or d’Angovia. Il a qualifié cette taxe d’acte illicite qui expose son auteur à la rigueur de la loi.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
Envoyé spécial à Bouaflé
«Ce n’est pas seulement ici à Bouaflé. C’est partout dans le monde. Les enfants ne vont plus à l’école, les parents ont délaissé les champs, les orpailleurs creusent des trous partout, transforment tout l’écologie et détruisent l’environnement. Tout ceci entraîne des problèmes de santé parce qu’on utilise le cyanure et le mercure. Nos parents qui viennent d’ailleurs ne demandent même pas d’autorisation. Mais il y a des gens, ici, qui ne dorment plus dans leurs maisons. Ils les louent aux orpailleurs. Il faut vous ressaisir. Chers parents, vous ne devez pas délaisser l’agriculture. Qui peut me dire qui s’est enrichi avec l’or ? Travaillez la terre », a-t-il conseillé. S’adressant aux allogènes qui sont arrivés à Angovia pour de l’or, il a affirmé qu’ils sont nombreux ceux qui exploitent la mine d’or du village et qui n’ont aucune autorisation de l’Etat de Côte d’Ivoire. Il les a rappelés à l’ordre en leur indiquant les voies à suivre. Parlant de la somme de 200 fcfa qu’il faut payer deux fois par semaine et par personne lorsqu’on prend le chemin menant à la mine d’or d’Angovia. Il a qualifié cette taxe d’acte illicite qui expose son auteur à la rigueur de la loi.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
Envoyé spécial à Bouaflé
