ABIDJAN - Le gouvernement ivoirien ordonne la fermeture de la mine d'or d'Angovia, à 200 km d'Abidjan dans le centre-ouest du pays, où des affrontements entre orpailleurs et villageois ont fait le 10 juillet trois morts, de nombreux blessés et sans-abris.
"La deuxième mesure c'est de fermer immédiatement la mine d'or", a indiqué le ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, annonçant mercredi à Angovia les "mesures conservatoires" prises par le gouvernement.
"L'exploitation doit être interdite sur les 33 villages" aux alentours d'Angovia, a insisté le ministre de la Défense sans préciser aux populations locales que "celui qui sera pris (sur le fait) sera arrêté et enfermé".
Paul Koffi Koffi a expliqué aux populations que pour faire l'activité d'extraction de l'or "il faut avoir une autorisation, un permis".
Il a également jugé illégale la taxe de 200 francs CFA fixée par les villageois aux orpailleurs.
"Il n'y a aucun texte qui autorise ces taxes que vous prélevez ici", a-t-il précisé demandant aux villageois d'arrêter "immédiatement" la taxe de 200 francs CFA.
Les violences du 10 juillet ont éclaté à la suite de la mort d'un jeune chercheur d'or battu par les villageois pour défaut de paiement du droit de passage de 200 francs CFA afin d'accéder dans la zone aurifère près du village d'Angovia.
Les orpailleurs, majoritairement originaires du Nord ivoirien et des pays voisins septentrionaux, ont par la suite attaqué le village d'autochtones Baoulés pour venger le jeune orpailleur.
"Ici à Angovia, il y a des terres pour cultiver toutes sortes de cultures, revenez à l'agriculture et mettez vos enfants à l'école", a conseillé l'émissaire du gouvernement aux populations.
La "première mesure" annoncée par Paul Koffi Koffi concerne la justice.
"Il y a eu mort d'hommes, on ne peut pas laisser les choses comme ça, il faut qu'il y ait une enquête pour situer les responsabilités", a-t-il justifié.
Comme "autres mesures", le ministre de la Défense a annoncé le maintien du dispositif sécuritaire "en l'état jusqu'à ce que la situation redevienne complètement normale" et l'organisation de "séances de réconciliation".
Des éléments de la Police des Nations unies de Daloa (centre-ouest) et Yamoussoukro (centre) et d'autres Casques bleus sont sur place pour appuyer les autorités et les forces de sécurité ivoiriennes dans leurs efforts visant à ramener le calme et l'ordre dans le village.
Une délégation de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) s'est rendue à Angovia lundi et affirme avoir constaté sur le terrain "un retour au calme progressif ", relevant que "les commerces étaient à nouveau ouverts et (que) les habitants vaquaient à leurs occupations".
La visite avait pour objectif d'"échanger avec les populations et les autorités, d'apporter un soutien aux familles sinistrées et particulièrement à celles endeuillées par ce drame, et de promouvoir la réconciliation par le dialogue".
"La deuxième mesure c'est de fermer immédiatement la mine d'or", a indiqué le ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, annonçant mercredi à Angovia les "mesures conservatoires" prises par le gouvernement.
"L'exploitation doit être interdite sur les 33 villages" aux alentours d'Angovia, a insisté le ministre de la Défense sans préciser aux populations locales que "celui qui sera pris (sur le fait) sera arrêté et enfermé".
Paul Koffi Koffi a expliqué aux populations que pour faire l'activité d'extraction de l'or "il faut avoir une autorisation, un permis".
Il a également jugé illégale la taxe de 200 francs CFA fixée par les villageois aux orpailleurs.
"Il n'y a aucun texte qui autorise ces taxes que vous prélevez ici", a-t-il précisé demandant aux villageois d'arrêter "immédiatement" la taxe de 200 francs CFA.
Les violences du 10 juillet ont éclaté à la suite de la mort d'un jeune chercheur d'or battu par les villageois pour défaut de paiement du droit de passage de 200 francs CFA afin d'accéder dans la zone aurifère près du village d'Angovia.
Les orpailleurs, majoritairement originaires du Nord ivoirien et des pays voisins septentrionaux, ont par la suite attaqué le village d'autochtones Baoulés pour venger le jeune orpailleur.
"Ici à Angovia, il y a des terres pour cultiver toutes sortes de cultures, revenez à l'agriculture et mettez vos enfants à l'école", a conseillé l'émissaire du gouvernement aux populations.
La "première mesure" annoncée par Paul Koffi Koffi concerne la justice.
"Il y a eu mort d'hommes, on ne peut pas laisser les choses comme ça, il faut qu'il y ait une enquête pour situer les responsabilités", a-t-il justifié.
Comme "autres mesures", le ministre de la Défense a annoncé le maintien du dispositif sécuritaire "en l'état jusqu'à ce que la situation redevienne complètement normale" et l'organisation de "séances de réconciliation".
Des éléments de la Police des Nations unies de Daloa (centre-ouest) et Yamoussoukro (centre) et d'autres Casques bleus sont sur place pour appuyer les autorités et les forces de sécurité ivoiriennes dans leurs efforts visant à ramener le calme et l'ordre dans le village.
Une délégation de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) s'est rendue à Angovia lundi et affirme avoir constaté sur le terrain "un retour au calme progressif ", relevant que "les commerces étaient à nouveau ouverts et (que) les habitants vaquaient à leurs occupations".
La visite avait pour objectif d'"échanger avec les populations et les autorités, d'apporter un soutien aux familles sinistrées et particulièrement à celles endeuillées par ce drame, et de promouvoir la réconciliation par le dialogue".